Il y a 20 ans, les tempêtes Lothar et Martin dévastaient la France et l'Europe

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Olivier Juszczak
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ERIC FEFERBERG/AFP

Les 26, 27 et 28 décembre 1999, la France et l'Europe sont balayées par deux tempêtes d'une puissance exceptionnelle: Lothar et Martin. C'est la concomitance de deux tempêtes exceptionnelles, Lothar, le 26, dans le nord de la France, et Martin, le 27, dans le sud du pays, qui leur a valu l'appellation de « tempêtes du siècle ». Le bilan total des victimes de cette catastrophe naturelle est de 92 morts en France. Avec, par ailleurs, un coût estimé entre 8 et 13 milliards d'euros de dégâts. Retour en images sur cet événement qui a privé au plus fort de la crise jusqu'à 3,45 millions de foyers en électricité.

Un tilleul est tombé sur une voiture stationnée, à Paris, le 26 décembre 1999.

Réalisation: Olivier JUSZCZAK

  • ERIC FEFERBERG/AFP

    Les 26, 27 et 28 décembre 1999, la France et l'Europe sont balayées par deux tempêtes d'une puissance exceptionnelle: Lothar et Martin. C'est la concomitance de deux tempêtes exceptionnelles, Lothar, le 26, dans le nord de la France, et Martin, le 27, dans le sud du pays, qui leur a valu l'appellation de « tempêtes du siècle ». Le bilan total des victimes de cette catastrophe naturelle est de 92 morts en France. Avec, par ailleurs, un coût estimé entre 8 et 13 milliards d'euros de dégâts. Retour en images sur cet événement qui a privé au plus fort de la crise jusqu'à 3,45 millions de foyers en électricité.

    Un tilleul est tombé sur une voiture stationnée, à Paris, le 26 décembre 1999.

    Réalisation: Olivier JUSZCZAK

  • ERIC FEFERBERG/AFP

    Dans la nuit du 25 au 26 décembre 1999 et dans la matinée du 26, une première tempête balaye le nord de la France. Les vents les plus violents ont ravagé un couloir de 150 kilomètres de large allant de la Bretagne à l'Alsace en passant par la Normandie, le bassin parisien, la Champagne-Ardenne et Lorraine. Photo: Paris, le 26 décembre 1999.

  • FRANCOIS GUILLOT/AFP

    L'anémomètre - appareil servant à mesurer la vitesse du vent - au sommet de la tour Eiffel s'est bloqué à 216 km/h. Le domaine du parc de Versailles (photo) est particulièrement frappé par la violence des vents de la tempête Lothar. Sur les 200.000 arbres du domaine, plus de 10.000 ont été touchés. Photo: le 28 décembre 1999. 

  • GERARD MALIE/AFP

    Les lignes de chemin de fer sont coupées par les chutes d'arbre et le manque d'électricité, c'est alors la pagaille dans les gares. Photo: La gare de Lyon Part-Dieu, le 26 décembre 1999. 

  • PATRICK BERNARD/AFP

    Le lendemain, le 27 décembre 1999, une deuxième dépression, baptisée Martin, tout aussi exceptionnelle, arrive et ravage cette fois-ci les régions situées au sud de la Loire. Les dégâts sont très importants sur la Vendée, les Charentes, l’Aquitaine, le Limousin et le nord de l’Auvergne où les rafales sont comprises entre 130 et 180 km/h.  Photo: Près de Bordeaux, le 28 décembre 1999.

  • DAMIEN MEYER/AFP

    Au plus fort de la crise, après le passage des deux tempêtes,  3,45 millions de foyers sont privés d'électricité. Photo: Une pylône d'une ligne à haute-tension est au sol, le 26 décembre 1999, dans la campagne de Truchtersheim (Bas-Rhin).

  • FRANCK FIFE/AFP

    L'équivalent de 500.000 hectares de forêts ont été dévastées par le passage des « tempêtes du siècle ». Photo: La forêt de Haye près de Nancy, le 29 décembre 1999.

  • JACK GUEZ/AFP

    Le président Jacques Chirac s'est déplacé pour faire le point sur la situation en alimentation électrique du pays en compagnie de techniciens et du président d'EDF, François Roussely (à droite), le 28 décembre 1999, au Centre nationale d'exploitation du système électrique, à Saint-Denis.

  • FRANCK FIFE/AFP

    L'armée est appelée en renfort pour participer aux travaux de déblaiement. Photo: Le 8e régiment d'artillerie de Commercy (Meuse) dans le parc de l'hôpital, le 29 décembre 1999.

  • MYCHELE DANIAU/AFP

     Le coût total de ces intempéries est estimé entre 8 et 13 milliards d'euros. Au total, 92 personnes décèdent en France à cause des intempéries de décembre. Le 30 décembre 1999 dans la commune de Le Reculey (Normandie), autour d'une ferme fortement endommagée par la tempête.

  • PATRICK BERNARD/AFP

    Les dégâts matériels les plus importants ont été pour les forêts, notamment en Aquitaine, mais aussi dans les Vosges et en Auvergne. Ces dégâts ont mis à mal la sylviculture française en dévastant l'équivalent de 500.000 hectares de forêts. Photo: Des centaines de troncs d'arbres attendent d'être traités dans une scierie à Biganos (Nouvelle-Aquitaine), le 26 janvier 2000.

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