L'élection de Jean Sarkozy comme administrateur de l'Epad sur 20minutes.fr

POLITIQUE Le conseil général des Hauts-de-Seine désigne ce vendredi matin son nouveau représentant au conseil d'administration de l'Epad...

B.D., avec J.M. sur place
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Jean Sarkozy le 27 mai 2009 à Levallois-Perret
Jean Sarkozy le 27 mai 2009 à Levallois-Perret — HADJ/SIPA

Ce live est désormais terminé. A venir, le reportage de notre envoyé spécial.


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13h30: Jean Sarkozy a réagit devant la presse à son élection: «Vu tout ce que j'ai traversé, je vais mettre les bouchées doubles, je vais travailler deux fois, trois fois plus, et même davantage si nécessaire. Mon ambition n'est pas seulement de représenter la majorité. J'invite Patrick Jarry et les maires à débattre.»


13h12: L'avis est favorable à la fusion. La séance est suspendue.


13h10: Vote du conseil général sur les décrets de fusion de l'Epad et de l'Epasa. 


12h51: Patrick Devedjian rappelle que la division de la Défense ne date pas de la création du quartier d'affaires, mais s'est faite seulement en 1998, à la demande de la ville de Nanterre.


12h45: Jean Sarkozy reprend la parole.Il défend les décrets de fusion, mais propose des aménagements: la participation de la Ville de Paris et de la CCIP au conseil d'administration du futur établissement.


 12h37: Jean Sarkozy est beaucoup plus détendu. Il écoute Pascal Buchet répondre à son discours. Ce dernier lui assène: «On va vous juger sur les actes, c'est aujourd'hui que ça commence.»


12h32: Pascal Buchet prend la parole, attaque Jean Sarkozy, «qui a dela chance d'être bien né» - la famille du docteur Buchet «n'est pas non plus prolétaire», rappelle Patrick Balakany. Pascal Buchet reprend: le rapport de force entre la droite et a gauche était équilibré au sein de l'Epad, il ne le sera plus dans le future établissement (5 élus de droite, mais la ville de Paris est supprimée).

12h25: Gilles Catoire maire PS de Clichy-la-Garenne, s'exprime.


12h24: Dans le hall, Isabelle Balkany donne une interview au télévisions. Elle fait de l'humour:«Il fait chaud, on n'entend rien, c'est le pied.» Elle précise qu'elle n'est pas la marraine de Jean Sarkozy, et affirme: «Il a ete excellent, très déterminé.»


12h23: Patrick Jarry demande le retrait pur et simple des décrets. Il refuse de dialoguer «pieds et poings liés».


12h21: Examen des décrets de fusion Epad-Epasa. Patrick Jarry prend la parole. Il commence, avant de demander à Jean Sarkozy de l'ecouter «pour éviter les contre-sens».


 12h20: Les résultats sont annoncés. 30 voix pour Jean Sarkozy, 15 pour Nadine Garcia. Jean Sarkozy est élu administrateur.


 12h17: Le vote est terminé. Silence de mort dans la salle. Le dépouillement est surveillé par les deux candidats. Jean sarkozy glisse un mot à Nadine Garcia. Il regarde aillerus, elle scrute les opérations, souriante.


12h16: Francois Kosciusko-Morizet n'est pas là. Est-il en train de pouponner, en bon tonton?


12h15: Patrick Devedjian, Nadine Garcia, Patrick Jarry et Jean Sarkozy, souriant mais tendu, ont voté.


12h13: Le vote commence. Bulletin secret avec appel nominal.


 12h12: Jean Sarkozy répond «On est tout a fait capable de travailler ensemble». Nicole Garcia lui demande:  «Alors enlevez les decrets!»


12h10: Nicole Garcia prend la parole. Isabelle Balkany interromp à plusieurs reprise Nicole Garcia, Patrick Devedjian laisse faire. Nicole Garcia arrive à dire sa «peur» quand elle entend que Jea Sarkozy «ne renoncera a rien».


12h09: Jean Sarkozy s'emmêle sur le vote a bulletins secrets: «Je l'ai demandé», affirme-t-il. Patrick Devedjian répond qu'il y a toujours vote à bulletin secret quand le vote est nominatif.


12h08: Devedjian refuse car Jarry n'est pas candidat. Nicole Garcia reprend la parole


12h06: «Je ne renoncerai a rien de mon ambition pour ce quartier d'affaires.» Patrick Jarry veut répondre.


12h05: Il rappelle qu'il faudra rendre des comptes sur la politique menée, et prône la concertation.


12h03: Il remercie les élus de la majorité de leur «confiance» et de leur «audace», avant de «tendre la main» à l'opposition.


12h: Jean Sarkozy semble respecter à la lettre les consignes de com. Nadine Garcia, son adversaire, écoute sagement, mains jointes.


11h58: «Je n'ai pas envie de parler des élections au PS», répond Jean Sarkozy à Pascal Buchet. Il reprend.


11h57: Il s'attache a se présenter comme représentant de son groupe, qui a «beaucoup débattu sur la question», car il y a «beaucoup d'unité mais aussi beaucoup de débats», comme au PS. Buchet intervient.


 11h56: Jean Sarkozy en vient aux decrets. Il est, surprise... «favorable» à la fusion. Il cite l'exemple de Londres, et rappelle que la Défense était unifiée à l'origine. 


11h55: Ensemble tout n'est pas possible, dit en substance Jean Sarkozy à Patrick Jarry au sujet d'un projet qu'ils ont défendu.


 11h53: «Si vous ne me laissez pas parler comment voulez vous que je me défende alors que je suis attaqué, alors que je suis accablé?» Jean Sarkozy hausse le ton puis se reprend. A priori Pascal Buchet lui demandait d'en venir aux décrets de fusion.

11h51: Tout le monde crie. On n'entend rien. Patrick Devedjian essaie de calmer le jeu, et conseille à Jean SArkozy de ne pas céder à le provocation.


 11h50: Il rêve de la Défense comme "le lieu de toutes les re conciliations". Pascal Buchet s'énerve et interrompt Jean SArkozy.


11h48: Jean Sarkozy veut évacuer la polémique, mais la cite à tout bout de champ. Son discours s'attache à défendre le projet de son groupe pour la Défense. Il répond à Vincent Gazeilles.


11h47: Rappel historique de la vision du Général De Gaulle pour La Défense, puis cite Aragon. «Rien n'est jamais acquis à l'homme et à sa force.»


11h45: Jean Sarkozy salue Patrick Jarry et Catherine Margaté pour n'avoir pas formulé d'attaque personnelle à son encontre.


11h43: Jean Sarkozy à Pascal Buchet: Vos métaphores sont une profonde insulte». Il se prévaut d'avoir mis au coeur du débat pulic les préoccupations sur la Défense», grâce à la polémique que sa candidature à suscité.


11h41: Jean Srkozy prend la parole. «Je veux entrer dans le débat sur le fond», indique-t-il. Il s'adresse à Pascal Buchet et demande «le respect pour les élus de la Droite, au même titre que ceux de la Gauche».


11h40: Le monde entier regarde la Défense depuis longtemps. Son développement, aps toujours compris de tous est essentiel. Il soutient la candidature de Jean Sarkozy.


11h38: Jean Sarkozy va parler, mais Patrick Devedjian rappelle d'abord son respect à Jean Sarkozy, et sa totale loyauté à Nicolas Sarkozy.


 11h35: Seulement deux candidats se présentent. Nicole Garcia, candidate du rassemblement de la Gauche à la parole. La candidature de Jean Sarkozy n'est pas légitime, la sienne oui. Elle serait la première salariée du secteur à entrer au CA de l'Epad, depuis sa création en 1958, et rétablirait un semblant de parité: il n'y a que trois femmes au CA. Elle soutiendra Patrick Jarry à la présidence de l'Epad si elle est élue.


11h32: Patrick Jarry demande un rejet des deux décrets de fusion et d'extension de la Défense, et appelle à la réflexion collective sur l'avenir de l'Ouest parisien.


11h30: Jean Sarkozy a le regard sombre et semble s'ennuyer, comme le reste de l'assemblée. Le discours de Patrick Jarry est long, très long.


11h27: Patrick Jarry parle toujours. Il condamne la fusion et l'extension de la Défense jusqu'à Nanterre, «une catastrophe écologique, urbanistique et sans âme». «Les conseils municipaux de Courbevoie, Puteaux et Nanterre ont rejeté les deux décrets, alors qu'ils sont à majorité UMP», rappelle-t-il. Pour lui, ce projet est le fruit de «la vision Elyéeenne du grand Paris».


11h15: Patrick Jarry au micro. Il espère qu'«une nouvelle ère peut s'ouvrir pour l'Ouest parisien», et rappelle le «choc dans la jeunesse française» qu'a créé la candidature de Jean Sarkozy. Il maintient sa candidature à a tête de l'Epad.


11h13: Catherine Margaté, présidente du groupe communiste et citoyen (PC) au CG 92 prend la parole. Elle propose de soutenir la candidature «la plus légitime possible», celle de la candidate unique de la Gauche, Nadine Garcia, salariée de la Défense, et demande un vote à bulletin secret.


11h10: Vincent Gazeilles truste le micro. Le conseiller devant lui dans l'hémicycle dort à poings fermés. Il se retire de la course à la candidature, et annonce qu'il ne votera pas la fusiond e l'Epad et de l'Epasa.


11h07: Vincent Gazeilles  craint pourtant une supercherie dans le retrait de Jean Sarkozy.   Il pense qu'il renonce a la présidence de l'Epad mais reviendra briguer celle de l'établissement fusionné. Il porte un superbe t-shirt rouge avec «Sarkozy» écrit en grosse lettres blanches.


11h05: Vincent Gazeilles des Verts au micro. Il dénonce non plus 4 scandales, mais 3 et demi, après le renoncement de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad.


11h03: Pascal Buchet finit son discours. Le goupe PS soutient la candidature de l'élue locale de Nanterre, Nadine Garcia. Devedjian veut le «rassurer»: ce n'est pas Nicolas Sarkozy, mais son «état civil qui l'a déssaisi de la présidence de l'Epad». Jean Sarkozy esquisse un rictus.


11h02: Pascal Buchet réclame «une présidence tournante», «la force de la démocratie locale». Il s'adresse à Patrick Devedjian: «Vous-même, vous êtes un élu local méprisé par le président de la République.»


11h: Pascal Buchet brandit son écharpe de maire. Il met en garde contre la centralisation par un pouvoir monarchique au mépris des élus locaux, et demande de voter contre le projet de décret portant sur la fusion de l’établissement public pour l’aménagement de la région de La Défense (EPAD) et de l’établissement public pour l’aménagement de Seine-Arche (EPASA) à Nanterre et la création de l’établissement public d’aménagement de La Défense-Seine-Arche (EPADSA).


10h54: Jean Sarkozy, toujours stressé. Il se mordille les doigts pendant le speech de Pascal Buchet. Ce dernier file la métaphore: Hercule a du nettoyer les écuries d'Augias, le roi corrompu du Péloponnèse. «Il y a beaucoup d'ecuries d'Augias à la défense.» Jean SArkozy ne bronche pas.


10h50: 1er candidat, Pascal Buchet (PS).Il souligne l'importance de ce vote, comme le prouve le CG, transformé en «Fort Chabrol».


10h48: Ca y est, le président annonce la désignation du candidat pour représenter le CG92 à l'Epad.

Patrick Devedjian souligne que la «position responsable et digne» de Jean Sarkozy ne change pas l'ordre du jour du CG. Il dit que «cette désignation est assez banale», qu'elle «ne méritait pas cet excès d'honneur».


10h42: Dans le hall, on prépare les directs. Ils installent le plateau tv dans le hall pour les directs a la pause, qui doit avoir liue vers 13 heures.


10h36: Le vote dans 30mn. L'examen des rapports sur les «grands projets culturels» devait durer 30 min. Après, ce sera le vote. Pour le moment, place aux questions sur l'aménagement de l'île Seguin.


10h32: Les caméras du CG 92 se gardent bien de filmer Jean Sarkozy.  La séance en vidéo, c'est par ici.


10h27: Le personnel du conseil général est au zoo. Un employé prend des photos des journalistes et des caméras de télévision: «On n'a jamais vu ça ici, les CRS sur le boulevard, tous ces journalistes...»


10h25: Le conseil général se chauffe en enchaînant les rapports techniques.  Projets culturels, aménagements... 


 10h16:Patrick Devedjian cite du Sarkozy (père) dans le texte. Un conseiller le reprend à la volée: «Si vous vouliez démontrer, à l'image du débat actuel sur la Défense, que rien ne se fait sans Nicolas Sarkozy dans les Hauts-de-Seine, vous ne vous y prendrez pas autrement.»


 10h09: Pour entrer au CG92, il faut montrer patte blanche. Le conseiller qui présente le premier rapport (qui parle de fouilles archéologiques) plaisante: il a failli ne pas entrer. Les agents de sécurité lui ont bloqué l'accès car son nom n'était pas sur la liste.


10h07: Le fils du président semble stressé. Jean Sarkozy cherche les regards autour de lui. Il tripote nerveusement sa caravate.


 10h04: Entrée en scène de Jean Sarkozy. Il s'installe dans l'hémicycle du CG 92. La séance est ouverte. Ils font l'appel, comme à l'école.


 10h: Les membres du conseil général des Hauts-de-Seine arrivent. Patrick Jarry, le maire communiste de Nanterre, maintient sa candidature à la présidence de l'Epad pour «empêcher que la Défense s'étende jusqu'à Nanterre».


 Pascal Buchet, conseiller général PS élu dans le canton de Fontenay-aux-Roses , y va aussi de sa petite phrase : «La Défense ne doit pas être une machine à fric.»


Pour Isabelle Balkany, Jean Sarkozy n'a pas «renoncé»: «Le terme est impropre, aujourd'hui ce n'est pas une porte de sortie, c'est une porte d'entrée.»




Il doit être élu, mais ne briguera pas la présidence. Les quarante-cinq conseillers généraux des Hauts-de-Seine sont appelés vendredi à pourvoir le siège laissé vacant par Hervé Marseille (NC), démissionnaire, qui jusqu'alors représentait l'assemblée départementale à l'Epad.


Jean Sarkozy, désigné candidat par le groupe UMP-NC du conseil général, devrait être élu sans encombre, son groupe étant majoritaire au CG 92.


>> Une élection à suivre en live sur 20minutes.fr


Ses concurrents déclarés, Pascal Buchet, présenté par les socialistes (6 élus), Nadine Garcia, soutenue par les communistes (8 élus) et le Vert Vincent Gazeilles, n'ayant mathématiquement aucune chance de lui faire de l'ombre. Communistes et socialistes ont demandé au président du Conseil général, Patrick Devedjian, un vote à bulletin secret (qui est de droit) espérant que Jean Sarkozy pourrait ne pas faire le plein des voix de la majorité départementale.