Vosges : Un arbitre de football amateur perd connaissance après avoir reçu un coup de pied dans la tête par un joueur

agression L’arbitre, ciblé par « un coup de tête » puis, une fois au sol, par « un coup de pied », a souffert d’une « légère perte de connaissance »

20 Minutes avec AFP
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Un arbitre lors d'un match de la Liga Santander. Illustration
Un arbitre lors d'un match de la Liga Santander. Illustration — SOPA Images/SIPA

Quand le sport échauffe de manière disproportionnée les esprits… L’arbitre d’une rencontre de football amateur à Gérardmer (Vosges) a été agressé par un joueur dimanche, a appris l’AFP auprès du club du joueur impliqué et de la gendarmerie d’Epinal mercredi. La rencontre opposait, dimanche à la mi-journée, Gérardmer à Dommartin-lès-Remiremont, en Départementale 3 (11e division).

En fin de match, après une rencontre tendue, un joueur de Gérardmer et l’arbitre « se sont mis tête contre tête, l’arbitre est tombé et [le joueur] lui a shooté dedans au sol (…) Il lui a mis un coup de pied dans la tête », selon les témoignages recueillis par le président du club, Fabrice Defranoux, qui n’a pas assisté à la rencontre. L’arbitre, ciblé par « un coup de tête » puis, une fois au sol, par « un coup de pied », a souffert d’une « légère perte de connaissance », a précisé la gendarmerie d’Epinal, jointe par l’AFP.

« Hommes à abattre »

L’arbitre « ne savait plus trop où il habitait et a été transporté à l’hôpital de Remiremont [à 30 km] pour scanner », a expliqué Fabrice Defranoux, ce qu’a confirmé la gendarmerie. « Une enquête est diligentée par la brigade de Gérardmer. (…) L’auteur, né en 2002, est identifié et convoqué », a ajouté la gendarmerie.

« J’ai stoppé toutes les activités [du club] jusqu’à la fin du championnat. Sur un acte comme ça, on ne peut pas être indifférent », a assuré Fabrice Defranoux à l’AFP. « Il y a un problème au niveau des arbitres, ce sont toujours les hommes à abattre, autant par le public que par les joueurs », a-t-il déploré. « Quand on voit les insultes qu’ils prennent, il ne faut pas s’étonner qu’il n’y en ait plus. »