MALVEILLANCEUne trentaine d’écoles visées par des alertes à la bombe dans le Finistère

Finistère : Une trentaine d’établissements scolaires visés par des alertes à la bombe

MALVEILLANCEUne enquête a été confiée à la police judiciaire pour tenter d’identifier les auteurs
Des chiens renifleurs d'explosifs sont intervenus sur place pour lever les doutes.
Des chiens renifleurs d'explosifs sont intervenus sur place pour lever les doutes.  - R. Galbada - AFP
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

Le phénomène n’est pas nouveau, mais il ne cesse de s’amplifier. Et encore plus ces derniers jours avec la relance du conflit israélo-palestinien et les attentats qui ont frappé Arras et Bruxelles. Partout sur le territoire, les alertes à la bombe visant des lieux publics ou des établissements scolaires se multiplient. Dans le Finistère, pas moins d’une quarantaine d’établissements, dont 33 établissements scolaires, ont ainsi été destinataires de mails de menaces ce mercredi, indique la préfecture dans un communiqué.

Les inspections réalisées sur place ont fort heureusement permis de lever les doutes et « d’écarter la présence de toute menace. » L’évacuation de tous les établissements scolaires visés n’a pas non plus été nécessaire dans la mesure où « la plupart d’entre eux n’avaient plus d’élèves présents », indique la préfecture du Finistère, précisant que « les cours reprendront normalement demain. »

Comme plusieurs autres terminaux régionaux, l’aéroport de Brest-Guipavas a également été la cible de menaces d’attentat et a été évacué par prévention sans que les vols ne soient interrompus. Après le passage de chiens renifleurs d’explosifs dans l’aérogare, la réouverture de l’aéroport au public s’est faite progressivement. Saisie par le parquet, la police judiciaire a ouvert une enquête pour l’ensemble de ces alertes qui ont secoué le Finistère ce mercredi.