Hérault : Une enquête a été ouverte après l’agression d’un maire LFI

MENACES René Revol, le maire de Grabels, a été agressé le 23 septembre, en rentrant d’une manifestation contre les violences policières, à Montpellier

N.B. avec AFP
René Revol a été agressé samedi (Archives).
René Revol a été agressé samedi (Archives). — DAMOURETTE/SIPA

Une enquête a été ouverte, après l’agression de René Revol (LFI), le maire de Grabels (Hérault), un village de la métropole de Montpellier. L’élu a expliqué avoir été violenté, samedi, alors qu’il venait de participer à une manifestation contre les violences policières. Il a déposé plainte lundi, auprès de la gendarmerie de Castelnau-le-Lez.

La sûreté départementale de l’Hérault a été saisie de la poursuite de l’enquête, a précisé le parquet de Montpellier. Dans sa plainte, René Revol affirme qu’un homme l’a « saisi par l’épaule gauche et plaqué contre le mur d’une main ferme », dans une « petite rue de Montpellier » alors qu’il rentrait seul et à pied de cette manifestation.

Une marche de soutien aura lieu samedi à Grabels

« Tu es l’ami des Arabes, tu ne perds rien pour attendre », l’aurait menacé cet homme « costaud » aux cheveux « rasés brun très court », avant de s’éloigner avec un individu d’apparence similaire, selon le récit qu’il a fait aux gendarmes. Il a dit avoir le sentiment que « cette agression fait suite aux menaces de mort » et nombreuses insultes qu’il dit avoir reçues après s’être indigné du refus du maire de Béziers, Robert Ménard (divers droite), de célébrer un mariage entre une Française et un Algérien en situation irrégulière.

Une marche de soutien à René Revol et « contre les violences de l’extrême droite » aura lieu samedi (17 heures) à Grabels, en présence de Jean-Luc Mélenchon.