Nicolas Sarkozy et son fils Jean menacés de mort, une enquête ouverte

plainte L’ex-président a porté plainte ce mercredi matin à Paris pour menaces de mort réitérés, selon une information d’Actu17

20 Minutes avec AFP
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Une enquête judiciaire a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne après des menaces de mort à l'encontre de la famille Sarkozy.
Une enquête judiciaire a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne après des menaces de mort à l'encontre de la famille Sarkozy. — AFP

Une enquête pour menaces de mort réitérées à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de son fils Jean a été ouverte ce mercredi et confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a indiqué le parquet de Paris, joint par l’AFP.

« Nous avons été avisés d’une plainte déposée ce matin au commissariat du 16e arrondissement de Paris », a précisé le parquet, confirmant une information d’Actu17, qui affirme que la plainte a été déposée par l’intermédiaire du chef de la sécurité de l’ancien président.

La plainte relate un coup de fil menaçant passé dimanche dernier à la sœur de Nicolas Sarkozy. Un inconnu lui aurait dit « souhaiter la mort de Nicolas et Jean Sarkozy, le plus tôt possible. Qu’ils meurent ». Le parquet n’a pas confirmé la teneur des propos menaçants. En 2012, alors président de la République, l’ancien chef de file de la droite avait déjà été menacé de mort, par mail : un homme avait été condamné à 500 euros d’amende avec sursis.

Jugé en appel en novembre dans le dossier Bygmalion

Nicolas Sarkozy, âgé de 68 ans, promeut actuellement son dernier livre Le temps des combats. L’ancien chef de l’Etat doit être jugé en novembre en appel dans le dossier Bygmalion, puis en première instance début 2025 sur le cœur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007.

Il pourrait également prochainement être mis en examen dans un nouveau dossier, soupçonné d’avoir avalisé des manœuvres frauduleuses entreprises par plusieurs protagonistes pour le disculper dans l’affaire dite du financement libyen.