Élancourt : Tout savoir sur la mort du jeune homme à la suite d’un choc avec un véhicule de police
Yvelines Selon les policiers, c’est un refus d’obtempérer qui serait à l’origine du drame
Un adolescent de 16 ans est mort ce mercredi soir à Élancourt (78) après un choc violent avec un véhicule de police alors qu’il conduisait un deux-roues. Deux enquêtes ont été ouvertes, dont une pour « homicide involontaire par conducteur » confiée à l’IGPN. Les deux policiers impliqués ont été placés en garde à vue.
Que s’est-il passé ?
Le jeune homme de 16 ans conduisait un moto-cross en début de soirée alors que son deux-roues était « suivi à distance » par une voiture de police. C’est lorsqu’un second véhicule de police se serait mis à le suivre que le deux-roues aurait percuté ce dernier à une intersection. Selon une source policière citée par l’AFP, les faits ont eu lieu vers 18h40.
L’adolescent de 16 ans, d’abord en arrêt cardiaque respiratoire, avait dans un premier temps pu être réanimé par les secours puis transporté vers l’hôpital Beaujon de Clichy (92). Il a succombé à ses blessures dans la soirée, a indiqué le parquet.
Deux enquêtes ouvertes
Selon les policiers, l’accident fait suite à un refus d’obtempérer du jeune homme. « Mes collègues ont tourné dans le secteur, ils l’ont aperçu une deuxième fois, à ce moment-là il a de nouveau pris la fuite. Un peu plus loin il a percuté un second véhicule de police sur une intersection », explique Tony Vallée, délégué unité SGP Police 78 à BFM TV.
Une première enquête a ainsi été ouverte pour « refus d’obtempérer » et a été confiée à la sûreté départementale des Yvelines. Une seconde enquête, initialement ouverte pour « blessure involontaire », a été requalifiée en « homicide involontaire par conducteur » a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Les deux policiers, conducteurs des véhicules impliqués, ont été placés en garde à vue ce mercredi soir, selon le parquet de Versailles.
Des gendarmes mobiles déployés en prévention d’éventuels troubles
Craignant des troubles dans la ville de 25.000 habitants, les forces de l’ordre ont déployé un escadron de gendarmes mobiles a été envoyé à Elancourt pour prévenir d’éventuels événements similaires à ceux qui s’étaient produits à la suite de la mort du jeune Nahel en juin dernier à Nanterre.