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Attaque au couteau à Annecy : « On s’enfuit pas, on essaie d’être efficace », expliquent les témoins de la scène...
Live Retrouvez toute l'actualité sur les suites de l'agression d'enfants dans un parc avec nous
L'ESSENTIEL
- Un homme a attaqué au couteau plusieurs personnes dans un parc à Annecy jeudi matin. Quatre enfants en bas âge et un adulte ont été poignardés et étaient dans un état « extrêmement fragile » jeudi soir. Deux des enfants sont toujours « en urgence vitale » ce vendredi matin, selon Olivier Véran.
- Le suspect, un Syrien possédant le statut de réfugié en Suède, était entrée légalement sur le territoire français et a été interpellé quelques minutes après l'attaque. Il se définit comme « chrétien de Syrie » et portait sur lui une croix au moment de son arrestation.
- Le parquet d'Annecy n'a relevé « aucun mobile terroriste apparent » pour le moment et a ouvert une enquête pour « tentative d'homicides ».
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A LIRE
20 Minutes tente de comprendre la vague d’émotion qui submerge le pays au lendemain de l’attaque au couteau à Annecy... Et c’est parce qu’il existe « une sorte de déloyauté dans le combat, dans la situation d’affrontement », que ce type d’attaque choque particulièrement, nous explique Mickaël Morlet-Rivelli, expert judiciaire en psychologie près la cour d’appel de Reims. Il note aussi que « les gens sont tous, plus ou moins, en capacité de se projeter dans un rôle de parents ».
La suite, c'est avec Thibaut Chevillard par ici :
L’Union des mosquées de France (UMF) a regretté vendredi qu’à l’annonce de la nationalité - syrienne - de l’assaillant d’Annecy, des « récupérations politiques ». « Nous regrettons que dès l’annonce de la nationalité syrienne de l’assaillant, les récupérations politiques furent nombreuses, mettant à l’index une fois de plus l’islam et l’immigration », écrit Mohammed Moussaoui, président de la fédération de mosquées UMF, dans un communiqué. Il a ajouté craindre « une volonté délibérée de vouloir renforcer les préjugés et les stéréotypes dont sont victimes les musulmans de France ».
« La violence n’a ni religion ni nationalité. Un vrai chrétien ne tue pas de la sorte, un vrai musulman ou un vrai juif non plus. Il est temps de prendre conscience qu’aucune religion n’enseigne à ses pratiquants la sauvagerie », a encore estimé l’UMF, qui a assuré les victimes de son « soutien » et de ses prières.
On vous parlait un peu plus tôt, une affiche raciste a été placardée à Lyon. Pour en savoir plus, direction ce papier qui résume tout :
Partie bille en tête jeudi, la droite a très vite parlé d'« islamisme » et de « terrorisme », avant que les détails ne soient connus sur le profil de l’agresseur. Syrien né en 1991 et réfugié en Suède, possiblement chrétien d’Orient, il aurait agi « sans mobile terroriste apparent », selon le parquet d’Annecy. Dans une vidéo qui montre l’assaillant et son attaque meurtrière, on le voit lever les bras au ciel et crier en anglais « au nom de Jésus ! ».
Tentative de récupération ? Pour le vice-président de LR François-Xavier Bellamy, il s’agit là d’une « fausse polémique ». Car « oui, ce qui s’est passé est bien une conséquence de la faillite de notre politique migratoire », a-t-il martelé sur France Info. Dans ce procès, l’Europe se trouve en première ligne, d’autant que les ministres de l’Intérieur viennent de s’entendre jeudi sur une réforme clé de la politique migratoire, prévoyant notamment un système de solidarité entre Etats pour l’accueil des réfugiés.
Eulalie, une lycéenne 17 ans rencontrée par l’AFP dans le parc, évoque pour sa part le rôle de son professeur de mathématiques « qui a été formidable parce qu’il a agi directement ». « Il s’est interposé avec un autre monsieur qui tenait un sac » et selon elle cela a distrait l’assaillant et potentiellement sauvé des enfants. De son côté sa première réaction a été « d’appeler Samu, pompiers » : « On s’enfuit pas, on essaie d’être efficace, mon cerveau réagit comme ça, c’est propre à chacun ».
Le festival international du film d’animation d’Annecy, principal rendez-vous mondial du secteur, ouvrira bien comme prévu dimanche, trois jours après l’attaque au couteau qui a fait six blessés, dont quatre enfants, dans la ville, ont annoncé vendredi ses organisateurs, invoquant le caractère « isolé » de ce drame.
« Les événements dramatiques survenus hier (jeudi) ont touché les Annéciens au plus profond d’eux-mêmes, la France et par-delà nos frontières », écrivent dans un communiqué la direction et l’équipe du festival et du marché afférent prévus du 11 au 17 juin.
« Il est désormais avéré qu’il s’agit d’un acte isolé. Aussi, en concertation avec les autorités et comme cela a été indiqué par le maire François Astorg, le festival ouvrira le dimanche 11 juin », est-il ajouté.
De son côté le maire d’Annecy, François Astorg a salué jeudi « le courage de deux agents municipaux qui travaillaient dans le parc et « ont tenté d’arrêter l’assaillant au moment où il commettait ses crimes ». « On était en train de vider des containers lorsqu’on a entendu des cris provenant du jardin d’enfants. Des gens appelaient à l’aide », témoigne l’un des deux agents de voirie dans le quotidien régional Dauphiné Libéré.
« On a vu le gars arriver vers nous. Il était habillé tout en noir, avec son foulard sur la tête. Avec mon collègue, on a pris ce qu’on avait sous la main : une pelle. Et on est allés à sa rencontre. Mon collègue a tenté de l’assommer ou de le désarmer avec la pelle, mais il était costaud et rapide. On voyait bien son couteau. Il a tenté de poignarder mon collègue, la lame est passée à quelques centimètres de son visage. On a dû reculer », raconte-t-il. De cet épisode, il garde un grand regret : « Dommage qu’on n’ait pas pu l’avoir avec la pelle… »
On vous partage le témoignage d’Aurore, recueilli par notre journaliste Caroline Girardon.
Une jeune Néerlandaise blessée lors de l’attaque au couteau à Annecy, dans les Alpes françaises, est désormais « hors de danger », a déclaré vendredi le ministre néerlandais des Affaires étrangères. « Soulagé d’apprendre que la Néerlandaise qui a été victime de l’attaque à l’arme blanche à Annecy hier est hors de danger », a déclaré Wopke Hoekstra sur Twitter. Il a précisé que l’ambassadrice des Pays-Bas en Suisse, où la fillette a été hospitalisée, s’était entretenue avec un de ses parents.
Les enfants « sont stabilisés », a assuré Emmanuel Macron, qui s’est rendu vendredi matin au CHU de Grenoble où trois petites victimes sont hospitalisées. Il a notamment évoqué le cas d’une jeune Britannique, « réveillée » : « elle regarde la télévision, et c’est un mauvais souvenir déjà ».
« Et donc les médecins étaient très confiants », a-t-il ajouté, tout en se disant « prudent ». Concernant « la petite Néerlandaise, qui est [soignée] à Genève, ça va mieux », a détaillé le président. Quant à l’adulte le plus sérieusement blessé, « il est réveillé aussi », a ajouté le chef de l’Etat.
« S’attaquer à des enfants est l’acte le plus barbare qui soit », a déclaré vendredi le président Emmanuel Macron lors d’une visite à Annecy, au lendemain de l’attaque au couteau qui a fait six blessés, dont 4 enfants très jeunes.
Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, a assuré qu’il voulait « apporter le soutien de la Nation toute entière à ces enfants et à leurs familles », et a dit sa « fierté » aux secouristes qui avaient pris en charge très rapidement les blessés.
Les nouvelles « sont positives » concernant l’état de santé des enfants blessés dans l’attaque au couteau d’Annecy, a indiqué vendredi Emmanuel Macron. « Tout ce qui m’a été dit va dans le bon sens », a ajouté le chef de l’Etat, interrogé par un pompier lors d’une visite à la préfecture d’Annecy.
L’attaque au couteau survenue jeudi matin dans une aire de jeu proche du lac d’Annecy a révélé quelques héros que devait rencontrer le président Macron vendredi. Parmi eux, Henri, 24 ans, le plus populaire sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo, on le voit tenter de stopper l’assaillant avec son sac à dos quand l’homme s’attaque aux enfants dans l’aire de jeu puis se lancer à sa poursuite quand il tente de fuir avant d’être interpellé par la police.
« Priez pour les enfants, moi je vais bien », dit Henri dans un message posté jeudi sur son compte Instagram « le chant des cathédrales » où il se présente comme un « amoureux des cathédrales, à pied pendant neuf mois à travers la France ». Le hashtag #MerciHenri qui salue le « héros au sac à dos » est devenu très populaire sur les comptes des militants d’extrême droite. « J’ai agi comme tout Français devrait agir », a-t-il déclaré sur la chaîne CNews vendredi matin.
« Je n’ai même pas réfléchi. Le cerveau a vraiment débranché, pour moi c’était juste impossible de laisser des êtres sans défense être attaqués de la sorte par quelqu’un qui semblait être un fou furieux », a-t-il ensuite expliqué sur BFM. « J’ai bien senti que ce n’était pas un type dans son état normal, que quelque chose de très mauvais était en lui et qu’il fallait absolument l’arrêter (…) On agit comme on peut avec ce qu’on a, donc là sous la main c’était mon petit sac à dos que je portais devant moi ».
Les hommages se succèdent près de l’aire de jeu où s’est déroulé le drame. Thierry Dekoninck, un habitant des environs est venu déposer des roses. Il vient « pratiquement tous les dimanches » avec ses enfants. Il ressent « de la tristesse, de la peine pour la famille, un peu la haine aussi parce que le monde devient fou, j’ai l’impression ».
Depuis son interpellation, quelques minutes après l’attaque sur les enfants, Abdalmasih H. n’a donné aucune explication à son geste et fait « obstruction à la garde à vue », notamment en se « roulant par terre », selon une source proche de l’enquête. Si l’examen psychiatrique avait conclu à l’abolition du discernement, la garde à vue aurait été levée et les médecins auraient pris le relais.
On vous en parlait plus tôt. A Lyon, des pancartes du groupuscule d’extrême droite « les Remparts » ont été affichées sur les grilles du square Sainte-Marie-Perrin. Stipulant notamment « chassons les clandestins », elles ont été dénoncées par la préfète du Rhône. Dans un communiqué, cette dernière annonce avoir procédé à un signalement auprès du Procureur de la République de Lyon. « Cette campagne de communication indigne est un procédé réitéré de ce groupuscule qui n’hésite pas à récupérer à son profit les évènements tragiques et abominables qui se sont déroulés hier à Annecy », écrit-elle.
Trois des petits blessés ont été transférés à Grenoble, le quatrième à Genève en Suisse, après avoir reçu les premiers soins à Annecy.
Comme l'indique BFM TV, Brigitte et Emmanuel Macron rendent visite à un homme blessé jeudi, d'abord par les coups de couteaux de l'assaillant, puis par une balle des forces de l'ordre.
Selon sa mère, jointe par l’AFP aux Etats-Unis où elle vit depuis dix ans, Abalmasih H, le réfugié syrien suspecté d’avoir perpétré l’attaque au couteau à Annecy, avait fait son service militaire obligatoire en Syrie avant de fuir son pays en 2011 à cause de la guerre civile, puis avait réussi à gagner la Suède via la Turquie puis la Grèce.
Toujours selon sa mère, il souffrait d’une « grave dépression » et ses échecs pour obtenir un passeport suédois ont aggravé son état. Plus d’éléments autour de la personnalité du suspect juste ici :
Le jeune homme de 24 ans n’a pas hésité à s’interposer pour faire fuir l’assaillant. Emmanuel Macron compte rencontrer Henri, qui assurer aller « bien » après l’attaque. Catholique pratiquant, le héros du jour se trouvait à Annecy jeudi, dans le cadre d’un tour de France des cathédrales :
France Info annonce l'arrivée imminente du chef de l'Etat à Annecy. Emmanuel Macron était présent ce vendredi matin au chevet des victimes à l'hôpital de Grenoble.
Au lendemain du drame d’Annecy, « Les Remparts », un groupe identitaire lyonnais, a entreposé une pancarte raciste devant le square Sainte-Marie-Perrin, à Lyon, comme l’évoque BFM Lyon.
L’écriteau indique que le parc est fermé ce vendredi « en raison de la présence de migrants et de la récente attaque au couteau à Annecy par un migrant syrien ». « Je condamne avec fermeté toute sorte d’amalgame et de récupération de ce drame », a dénoncé Véronique Dubois Bertrand, la maire du 3e arrondissement de Lyon.
Des médias anglais et allemands tiennent des duplex sur le lieu du drame, en attendant la venue d'Emmanuel Macron ce vendredi après-midi.
Le père de famille fréquente régulièrement avec son jeune fils William le parc où s'est déroulé le drame.
On vous en parlait plus tôt. Des tags contre les migrants ont été découverts ce vendredi sur la permanence d’un député LFI en Gironde, au lendemain de l’attaque au couteau d’Annecy commise par un réfugié syrien, qui a fait six blessés, dont quatre enfants en bas âge.
L’inscription « Vos migrants, nos morts » a été découverte vendredi matin sur le volet roulant de la permanence de Loïc Prud’homme à Villenave-d’Ornon, dans la banlieue de Bordeaux. Quatre membres de la police scientifique sont venus en fin de matinée pour prendre des photos, examiner les inscriptions et effectuer des prélèvements, a constaté un photographe de l’AFP.
Le député de la 3e circonscription de la Gironde a reçu le soutien du chef de file des Insoumis, qui a pointé du doigt « l’extrême droite raciste ». « L’assassin d’Annecy nous est imputé. Abjecte récupération politique. Totale solidarité avec Loïc », a écrit Jean-Luc Mélenchon.
Julie, une lycéenne qui préfère rester anonyme car elle a séché les cours, est venue « avec une copine » déposer une rose pour « rendre hommage aux victimes attaquées hier » là où, à part les offrandes, ne subsiste aucune trace de la tragédie. Les camions de service municipaux circulent comme à l’accoutumée, des joggeurs et des cyclistes passent en soufflant dans les allées le long des stands de location de pédalos.
Dans l’aire de jeux, une petite fille fait de la balançoire en riant, poussée par son père. Leo Ganassali, un commercial de 21 ans, est venu avec son petit frère déposer un énorme bouquet de fleurs après une « nuit difficile ». « On n’est pas préparé » à de tels événements, confie-t-il, très ému.
« Je ne sais pas si c’est un réflexe humain ou pas mais cette culpabilité d’être impuissant face à cette situation-là… Hier, je n’ai pas pu aller au boulot. Honnêtement, je n’ai pas pu bouger de chez moi et ce matin c’était obligatoire d’avoir une pensée aux victimes », dit-il. « Je me suis revu enfant ici jouer dans ce parc et le voir aujourd’hui en deuil, c’est très, très compliqué », souligne-t-il.
La garde à vue d’Abdalmasih H., l’auteur de l’attaque au couteau qui a blessé six personnes dont quatre très jeunes enfants jeudi à Annecy, a été prolongée, a annoncé vendredi sur Twitter la procureure d’Annecy Line Bonnet-Mathis. Son état a été jugé « compatible avec la garde à vue » après son expertise psychiatrique, selon une source proche de l’enquête.
Le président Emmanuel Macron, en déplacement vendredi au chevet des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy, va rencontrer l’homme au sac à dos que l’on voit faire reculer l’assaillant sur une vidéo enregistrée au moment des faits, a annoncé l’Elysée.
« Ce matin nous avons indiqué que le Président et son épouse souhaitaient pouvoir rencontrer l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à apporter aide et soutien aux victimes et à leurs familles. Il en fait bien évidemment partie », a dit l’Elysée. « Ça devrait se faire dans l’après-midi normalement », a précisé sur BFMTV le jeune homme, prénommé Henri.
Les larmes aux yeux, des dizaines d’Annéciens choqués déposent des fleurs ou viennent se recueillir devant le petit mémorial improvisé dans l’aire de jeux où un réfugié syrien a poignardé jeudi matin quatre très jeunes enfants, dont deux toujours en urgence vitale.
Les bouquets de roses blanches, les peluches, bougies et messages de soutien s’accumulent devant les châteaux de bois et les toboggans du jardin d’enfants situé au bord du lac, rouvert dès jeudi après-midi par les autorités quelques heures après le drame.
Julie, une lycéenne qui préfère rester anonyme car elle a séché les cours, est venue « avec une copine » déposer une rose pour « rendre hommage aux victimes attaquées hier » là où, à part les offrandes, ne subsiste aucune trace de la tragédie. Les camions de service municipaux circulent comme à l’accoutumée, des joggeurs et des cyclistes passent en soufflant dans les allées le long des stands de location de pédalos.
Un petit autel improvisé avec des bougies, des roses blanches et des messages a été dressé jeudi soir dans un coin de l’aire de jeux où s’est déroulée l’agression. Comme de nombreux habitants, Julie, une lycéenne, est venue vendredi matin déposer une rose pour « rendre hommage aux victimes » dans ce parc où elle vient souvent.
Les quatre enfants « ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable », a expliqué pour sa part la Première ministre Élisabeth Borne en déplacement à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).
« On est dans le temps de l’émotion, on est encore dans le temps des soins pour ces petits enfants, j’invite chacun à faire preuve de dignité dans ces circonstances », a ajouté la cheffe du gouvernement qui s’était rendue la veille à Annecy.
« Il y aura des réponses qui devront être apportées (…) mais je ne comprends pas, alors qu’on est dans le temps de l’émotion, que les gamins sont au bloc opératoire, que les uns et les autres commencent à s’adonner à un jeu assez malsain des explications et des justifications, ce n’est pas le moment de le faire », s’est agacé le porte-parole du gouvernement Olivier Véran ce vendredi.
« Il faut de la transparence, c’est une évidence, et il faut tout faire pour que ce genre de drame ne se reproduise pas, mais une fois qu’on aura fait ce travail préliminaire » d’enquête, a-t-il ajouté.
Il a remporté la 5e étape du Critérium du Dauphiné jeudi à Salins-les-Bains (Jura). Mais en apprenant le drame d’Annecy, le sportif Danois, qui passait toutes ses vacances dans cette région enfant, a été très ému. On vous raconte tout cela dans cet article :
Le président Emmanuel Macron et Brigitte Macron sont arrivés vendredi à Grenoble où sont hospitalisés trois des quatre enfants blessés la veille lors de l’attaque au couteau d’Annecy, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le chef de l’Etat et son épouse se rendent sur place pour être aux « côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien », a indiqué l’Elysée.
Le patron des Républicains, Éric Ciotti, a fustigé sur France 2 « une gestion catastrophique de l’asile en Europe ». « Il faut changer les règles françaises et il ne faut plus se soumettre à des règles qui nous sont imposées, qui sont inadaptées », a-t-il affirmé, rappelant la proposition de LR d’un « bouclier constitutionnel », permettant de déroger au droit international sur les questions migratoires au nom des intérêts de la Nation.
« C’est la barbarie ultime dans notre civilisation. S’attaquer à des bébés, les poignarder dans leur poussette. C’est inimaginable pour l’ensemble de la population française », s’est émue Marine Le Pen sur Europe 1 ce vendredi. La patronne du groupe RN à l’Assemblée nationale a sévèrement critiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour avoir accepté la veille une réforme de la politique migratoire de l’Union européenne.
Elle prévoit une solidarité obligatoire, les Etats étant tenus d’accueillir un certain nombre de demandeurs d’asile arrivés dans un pays de l’UE ou à défaut d’apporter une contribution financière à ce pays. « C’est inadmissible ! M. Darmanin qui essaie de se présenter comme quelqu’un de ferme n’aurait jamais dû accepter cette situation », a déploré Marine Le Pen qui appelle à « reprendre la souveraineté » sur les questions d’immigration.
« Je n’admets pas, comme beaucoup de Français, que nous ne soyons plus décisionnaires de qui entre dans notre pays, qui s’y maintient et à quelles conditions », a-t-elle expliqué, défendant une supériorité de la Constitution française sur le droit européen.
Le député de la Gironde LFI Loïc Prud'Homme a partagé une photographie de sa permanence taguée à la suite du drame d'Annecy. « Vos migrants, nos morts » : Les messages font l'amalgame entre immigration et homicides. « Les xénophobes et racistes ont des réflexes aussi moisis que leur pensée. Ils peuvent bien taguer ma permanence, mes convictions humanistes et anti-racistes n'en sortent que renforcées », a réagi l'élu.
Il est très difficile de repérer les migrants qui souffrent de problèmes psychiatriques pouvant mener vers des passages à l’acte en France, où la précarité des exilés « augmente leur vulnérabilité psychologique », a estimé ce vendredi dans un entretien avec l’AFP la psychiatre spécialisée Andrea Tortelli.
Un réfugié syrien, Abdalmasih H., a été placé en garde à vue et doit subir un examen psychiatrique vendredi après avoir blessé au couteau jeudi six personnes dont quatre enfants dans un parc près du lac d’Annecy. Un acte « rare », a souligné la responsable des consultations en santé mentale à destination des exilés en Ile-de-France au sein du Groupement hospitalier universitaire (GHU) de Paris, appelant à ne pas faire « d’amalgame » entre immigration et criminalité.
Deux des quatre enfants blessés lors de l’attaque au couteau à Annecy sont toujours en « urgence vitale », a indiqué vendredi le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, peu avant le déplacement sur place du président Emmanuel Macron. « De ce que je sais, il y aurait encore deux enfants qui seraient considérés en urgence absolue, en urgence vitale », a-t-il déclaré sur franceinfo.
Le président Emmanuel Macron se rend vendredi auprès des victimes de l’attaque au couteau d’Annecy qui a touché six personnes, dont quatre enfants en bas âge, agressées par un réfugié syrien, a indiqué l’Elysée. « A la suite de l’attaque survenue hier, le président de la République et son épouse se rendent aujourd’hui aux côtés des victimes et de leurs familles ainsi que de l’ensemble des personnes qui à Annecy ont contribué à leur apporter aide et soutien », a affirmé l’Elysée.
Comme hier, 20 Minutes vous compile dans ce live toutes les informations et les réactions sur l’attaque au couteau qui s’est déroulée jeudi matin à Annecy. Alors qu’un examen psychiatrique du suspect est prévu, Emmanuel Macron va se rendre auprès des victimes, dont l’état de santé est encore « extrêmement fragile ».