Une fan assure avoir été droguée et agressée pendant un concert de Rammstein
accusations La jeune femme s’est réveillée avec des ecchymoses sur le corps et presque aucun souvenir de la soirée
L’équipe du célèbre groupe de métal allemand Rammstein est accusé d’agression par une fan. Sur Twitter, la jeune femme d’origine irlandaise affirme avoir été droguée et agressée lorsque les artistes se produisaient en concert à Vilnius (Lituanie) le 22 mai, rapporte BFMTV. Elle explique le déroulement de la soirée dans plusieurs posts.
Elle raconte ainsi qu’elle discutait depuis un certain temps avec des membres de l’entourage des artistes. Selon elle, ces derniers l’ont invitée à une soirée privée qui se déroulait avant le concert à Vilnius. Puis ils lui ont réservé une place VIP pour qu’elle puisse assister à la représentation dans les meilleures conditions. Fan du groupe de métal, elle a accepté l’invitation sans hésiter et s’est rendue au concert.
Des souvenirs flous
La fan assure avoir bu quelques verres pendant le show, sans pour autant tomber dans l’excès. Cependant, elle se serait rapidement sentie mal. Elle explique ne pas avoir de souvenirs exacts du reste de la soirée, ce qui la pousse à penser qu’elle aurait été droguée. Toujours selon son témoignage, elle aurait rencontré Till Lindemann, chanteur principal du groupe, dans une petite pièce sous la scène lors de l’entracte. Mais ce dernier se serait énervé en apprenant qu’elle ne voulait pas avoir de relation sexuelle avec lui.
Elle se serait ensuite rendue à une soirée organisée par Till Lindemann. Mais à partir de ce moment-là, impossible pour elle de se remémorer le reste de la nuit. Le lendemain matin, elle aurait été prise de vomissements et de tremblements. Elle a aussi découvert des ecchymoses sur son corps. Elle est allée au commissariat pour raconter son histoire et subir des tests. Aucune trace de drogue n’a été relevée dans son organisme.
Le groupe dément
Dans la tourmente depuis ces accusations, Rammstein a réagi sur Twitter dimanche. Les membres du groupe ont nié les faits. « En ce qui concerne les allégations circulant sur Internet à propos de Vilnius, nous pouvons exclure la possibilité que ce qui est revendiqué ait eu lieu dans notre environnement », ont-ils écrit. Ils ont également expliqué n’avoir eu connaissance « d’aucune enquête officielle sur cette affaire ». La police a confirmé au média lituanien LRT qu’aucune plainte n’avait été déposée.
Mardi, la jeune femme a toutefois annoncé qu’elle s’était entretenue pendant plusieurs heures avec la police lituanienne. « Ils ont finalement pris une déclaration officielle de ma part et m’ont donné un numéro de référence », a-t-elle expliqué sur les réseaux sociaux.