Eure-et-Loir : Une mère et ses deux enfants retrouvés morts à Dreux, l’ex-conjoint recherché

Enquête Le procureur de la République de Chartres a évoqué de possibles « homicides »

20 Minutes avec AFP
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Le direction territoriale de la police judiciaire d'Orléans a été saisie. (PHOTO D'ILLUSTRATION)
Le direction territoriale de la police judiciaire d'Orléans a été saisie. (PHOTO D'ILLUSTRATION) — Alain ROBERT/SIPA

C’est une découverte terrible. Le parquet envisage une piste criminelle après qu’une femme et deux enfants ont été retrouvés morts ce jeudi matin à Dreux, en Eure-et-Loir. Jeudi matin, la mère de famille ne s’est pas présentée à un rendez-vous prévu avec un proche pour aller au garage. 

Ce dernier a alors alerté les pompiers, qui ont fait la macabre découverte dans un pavillon, a précisé à l’AFP le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, qui a saisi la direction territoriale de la police judiciaire d’Orléans. Il a par ailleurs évoqué de possibles « homicides » mais sans pouvoir à ce stade préciser les circonstances de leur décès, notamment s’il y a eu ou non l'« intervention d’un tiers. »

L’ancien conjoint recherché

Les secours ont découvert les corps de la femme, née en 1987, et ceux de ses deux enfants, une adolescente de 13 ans et un bébé (un garçon) d’environ 18 mois. Les corps présentaient des plaies, probablement causées par arme blanche, selon le procureur, qui a saisi la direction territoriale de la police judiciaire d’Orléans. L’identification judiciaire était sur place jeudi après-midi pour procéder aux premières constatations.


Actuellement recherché par les enquêteurs pour être entendu, l’ancien conjoint de la trentenaire avait été condamné en septembre 2021 lors d’une audience de comparution immédiate pour des violences sur celle-ci et sa fille. Il avait écopé d’une peine d’un an de prison, dont quatre mois avec sursis probatoire. A l’issue de sa détention, ses obligations, qui comprenaient notamment l’interdiction d’entrer en contact avec sa conjointe et sa fille, « étaient respectées », selon le procureur. Début 2023, le juge des enfants avait demandé au juge d’application des peines de lever l’interdiction de contact avec sa fille pour mettre en place des visites médiatisées, a-t-il poursuivi.