Emmanuel Macron dénonce l’agression « inacceptable » et « inqualifiable » d’un petit-neveu de son épouse
Enquête Huit personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue
« Cette fois, les opposants sont allés trop loin », grogne Jean-Alexandre Trogneux. Son fils, Jean-Baptiste, a été agressé lundi soir à Amiens, après l’interview d’Emmanuel Macron, selon une information du Courrier Picard confirmée par BFMTV. Il est le petit-neveu de Brigitte Macron, la femme du président de la République. Cette dernière a d’ailleurs dénoncé mardi « la lâcheté, la bêtise et la violence » des agresseurs. Emmanuel Macron a pour sa part dénoncé « des actes inacceptables et inqualifiables. » « La violence n’a pas sa place en démocratie (…) Aucune forme de violence ne se justifie », a-t-il affirmé.
« Une dizaine de personnes se sont dirigées vers notre boutique du centre-ville d’Amiens après la prise de parole du président à la télévision. Ils faisaient partie d’un groupe de manifestants qui se rassemblent régulièrement devant l’hôtel de ville », raconte Jean-Alexandre Trogneux. Son fils « a reçu des coups de poing, des coups de pied. Il s’est mis en boule pour se protéger mais il a des blessures à la tête au visage au genou et à un doigt », poursuit-il.
Brigitte Macron « solidaire »
« Je suis en solidarité totale avec ma famille et en rapport constant, depuis hier 23 heures, avec Jean-Baptiste et Jean-Alexandre », a-t-elle dit. « J’ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence qui ne peut que mener au pire », a ajouté l’épouse du président de la République.
Huit personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue, selon une source policière interrogée par BFMTV. Il s’agit de six hommes et de deux femmes, d’après le père de la victime. « On n’a rien à voir avec la politique économique et sociale menée dans le pays. Emmanuel Macron n’a aucune part dans notre commerce », s’agace encore Jean-Alexandre Trogneux, un des responsables de la célèbre chocolaterie Trogneux à Amiens.