Corps retrouvé aux Buttes-Chaumont : Le mari avoue avoir commis le meurtre de sa femme

Faits divers Youcef Matoug, l'époux d'Assia, avait été placé en garde à vue jeudi

20 Minutes avec AFP
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 Un policier municipal marche à côté d'une voiture des services de sécurité de la ville de Paris dans le parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris, le 13 février 2023.
Un policier municipal marche à côté d'une voiture des services de sécurité de la ville de Paris dans le parc des Buttes-Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris, le 13 février 2023. — Christophe ARCHAMBAULT / AFP/AFP

Placé en garde à vue jeudi, le principal suspect est passé aux aveux. Youcef Matoug a reconnu être l’auteur du meurtre d’Assia, son épouse, dont le corps démembré a été découvert le 13 février, dans le parc des Buttes-Chaumont, à Paris. Selon Le Parisien, le mari de la victime a expliqué qu’il existait des rancœurs au sein du couple depuis plusieurs années.

Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « assassinat, atteinte à l’intégrité d’un cadavre et recel de cadavre » le 17 février. Les investigations ont été confiées à un juge d’instruction. Le suspect avait signalé la disparition de son épouse à la police le 6 février alors que sur les réseaux sociaux il l’avait évoquée le 31 janvier.


Assia Matoug était une femme de 46 ans originaire de Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Le 13 février, en début d’après-midi, un sac plastique contenant le bassin et les cuisses de cette femme avait été découvert sous un tas de déchets verts aux Buttes-Chaumont par des agents municipaux des parcs et jardins. La femme était encore habillée d’un « jean bleu » comportant une « décoration florale » au niveau de la cuisse, selon une source policière.

Propos incohérents

Moins de 48 heures après la découverte de la première partie du corps, les policiers de la brigade criminelle, saisis de l’enquête, avaient identifié la victime grâce à l’analyse de ses empreintes digitales.

Plusieurs médias, dont BFMTV, avaient révélé vendredi dernier que les déclarations du mari, jugées incohérentes, avaient éveillé les soupçons des policiers. D’après la chaîne d’information, le mari a notamment « indiqué qu’elle était sortie la nuit du 30 au 31 janvier alors que les caméras de vidéosurveillance de l’immeuble ne le démontrent pas ». Les enquêteurs « se sont aperçus qu’il ne s’était pas rendu dans certains lieux de la capitale pour chercher son épouse, comme il l’avait affirmé dans un premier temps », selon BFMTV. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour violation du secret professionnel en lien avec ces affirmations de la chaîne.