Terrifiés, des passagers exigent de quitter l’avion sur le tarmac de l’aéroport à La Réunion

FRAYEUR Une succession d’incidents a fait peur aux 300 occupants de l’avion devant décoller pour l’Ile Maurice

20 Minutes avec agence
Le vol a finalement décollé avec quelque 12 heures de retard (illustration).
Le vol a finalement décollé avec quelque 12 heures de retard (illustration). — Elisa Frisullo / 20 Minutes

Les quelque 300 passagers d’un vol devant décoller de La Réunion et rallier l’Ile Maurice ; jeudi, se souviendront longtemps de leur trajet. Une succession d’incidents a en effet créé un retard de douze heures et un mouvement de panique à bord alors que l’avion se trouvait encore au sol à l’aéroport Roland-Garros de Saint-Denis (La Réunion). Tout a commencé par une annonce dès l’enregistrement, raconte Réunion La 1re.

L’avion d’une autre compagnie aérienne

Les passagers ont en effet appris que le vol Air Mauritius prévu pour 12h30 partirait avec une heure de retard, à cause d’un problème technique. Après avoir pris place dans un premier avion, les voyageurs ont dû désembarquer, avant d’entrer dans un autre appareil. Il s’agissait en fait d’un avion de la compagnie Qatar Airways affrété par le transporteur mauricien pour l’occasion.

Pendant deux heures et demie, les pilotes ont procédé à divers essais techniques alors que les clients étaient déjà assis sur leurs sièges, a raconté un témoin. Les tests ont provoqué l’extinction et le rallumage des lumières de la cabine à plusieurs reprises, effrayant les occupants de l’avion. Des odeurs de carburant et de brûlé se sont ensuite fait sentir.

Larmes et évanouissement

Des enfants se sont alors mis à pleurer et une femme a perdu connaissance, a témoigné un passager. Une trentaine de personnes s’est finalement rebellée et a refusé de rester assise, exigeant de ne pas voler à bord de cet appareil et de pouvoir sortir. Leur demande a été sèchement refusée par le personnel navigant ne parlant pas français, a affirmé un voyageur.



Des passagers ont évoqué la « peur » ressentie et comparé leur expérience à « un film d’horreur » ou encore au long métrage Les Ailes de l’Enfer. L’appareil a fini par décoller vers 23 heures, après qu’une panne d’interrupteur a pu être réparée. Plusieurs passagers ont raté leur correspondance à l’Ile Maurice.