Randonneuse tuée dans le Cantal : l’adolescente mise en cause déférée ce mardi

ACCIDENT Une randonneuse de 25 ans a été tuée par balle, ce samedi après-midi dans le Cantal, dans un accident de chasse

C.Poh avec AFP
— 
Des chasseurs (illustration).
Des chasseurs (illustration). — Canva / 20 Minutes

L’adolescente de 17 ans, auteure présumée du tir qui a tué une randonneuse, samedi, lors d’une battue aux sangliers dans le Cantal, sera déféré ce mardi au tribunal d’Aurillac, a indiqué lundi le procureur.

La jeune fille avait été placée en garde à vue dimanche dans l’enquête ouverte pour homicide involontaire. Une information judiciaire doit être ouverte mardi, qui « s’attachera notamment à déterminer les positions et moments de tirs » lors de la battue, selon le parquet. « Les auditions des témoins des faits et des chasseurs ayant participé à la battue ont mis en évidence que plusieurs coups de feu avaient été tirés dans le cadre de cette chasse », a relevé le procureur d’Aurillac, Paolo Giambiasi dans un communiqué de presse.

Une autopsie du corps de la victime aura lieu mardi matin

Samedi après-midi, sur la commune de Cassaniouze, dans le sud du département, une femme de 25 ans a été touchée par un tir « en partie haute du corps, au niveau gauche ». « Consciente dans un premier temps », elle est décédée sur place « malgré les premiers secours prodigués notamment par l’homme avec lequel elle se promenait », a précisé le magistrat.

« Immédiatement après le coup de feu », l’adolescente de 17 ans s’est présentée comme l’auteure du tir, en état de choc, elle a d’abord été hospitalisée avant d’être entendue par les enquêteurs dimanche. Produisant un permis de chasse en règle, elle a expliqué aux gendarmes avoir visé un sanglier, tiré, puis entendu le cri d’un homme au niveau d’un sentier où elle s’est alors rendue.