Lille : Une tentative d’attaque a-t-elle été déjouée à l’hôtel de police ?

ENQUETE Lundi matin, un homme a été interpellé à proximité du commissariat central de Lille au volant d’une voiture contenant des bouteilles de gaz

Mikaël Libert
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L'hôtel de police de Lille (illustration).
L'hôtel de police de Lille (illustration). — M.Libert / 20 Minutes

Vers 5 heures, ce lundi matin, un homme de 42 ans a été interpellé aux abords de l’hôtel de police de Lille. Il se trouvait à bord d’un véhicule dans lequel se trouvaient des bouteilles de gaz a-t-on appris auprès du parquet confirmant une information de nos confrères de RTL.

Selon les services de la procureure de la République de Lille, un homme « domicilié à Hénin-Beaumont [Pas-de-Calais], âgé de 42 ans, a été interpellé à la suite d’une infraction routière » à Lille. L’intervention des policiers a eu lieu sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute A25 ajoute le parquet. Lors de la fouille du véhicule, les policiers ont effectivement découvert à bord « quatre bouteilles de gaz vides et deux jerrycans d’essence dont un partiellement rempli », détaille le parquet.

Des délits de droit commun mais pas de fiche « S »

Un peu plus tôt dans la matinée, un automobiliste avait été repéré aux abords de l’hôtel de police, faisant des allers et retours selon nos confrères de RTL. La procureure confirme qu’un « rapprochement est en cours avec un individu qui aurait eu un comportement suspect » près du commissariat.

Après l’interpellation, les policiers ont garé le véhicule du suspect près du commissariat et les pompiers ont mis en place un périmètre de sécurité le temps que les démineurs interviennent. Il s’est avéré que le véhicule ne contenait aucun système de mise à feu des éléments listés par le parquet.

Une enquête a été ouverte, notamment pour tenter de déterminer les intentions du quadragénaire sur lesquelles le parquet ne se prononce pas encore. Pour autant, le mis en cause est déjà connu des services de police et de la justice pour des « délits de droit commun ». Il a par ailleurs des « antécédents psychiatriques » et ne fait pas l’objet d’une fiche « S ».