Lyon : Deux interpellations après le vol et l’agression de deux hommes, piégés sur un site de rencontres
GUET-APENS Le rendez-vous auquel s’étaient rendues les deux victimes début janvier avait mal tourné à Saint-Priest, près de Lyon
Un vrai traquenard. Ce mercredi, deux suspects ont été interpellés à leur domicile dans le cadre d’une enquête ouverte en janvier après l’escroquerie et l'agression dont ont été victimes deux hommes en janvier à Saint-Priest, près de Lyon, apprend 20 Minutes ce jeudi auprès de la police.
Le 8 janvier, les victimes se sont rendues à un rendez-vous conclu après plusieurs échanges avec un homme sur un site de rencontre. Mais dès leur arrivée rue Louis-Braille, elles ont réalisé qu’elles venaient de tomber dans un guet-apens. Accueillies par deux hommes, armés d’un couteau et d’un cutter, les victimes ont dû remettre à leur agresseur l’argent qu’elles avaient sur elles, à savoir 30 euros.
Puis, alors qu’un premier suspect gardait sur place l’un des hommes, son ami était accompagné par le second malfaiteur jusqu’à son domicile pour récupérer sa carte bleue. Il était ensuite forcé de retirer 400 euros à un distributeur et sa carte bancaire était utilisée pour acheter des recharges téléphoniques, précise la sûreté urbaine du Rhône.
Giflé et filmé
Au-delà de l’extorsion d’argent, l’une des victimes a également été violentée. L’un des suspects lui a asséné des gifles et l’a forcée à tenir des propos homophobes tout en filmant la scène avec son téléphone. Une fois les poches pleines, les agresseurs ont pris la fuite, en emportant avec eux les portables des deux hommes tombés dans leur piège.
Les investigations menées après la plainte déposée par les victimes en janvier ont permis aux enquêteurs de remonter jusqu’à l’un des suspects, trahi par l’achat des recharges téléphoniques. Lors des perquisitions réalisées chez eux mercredi, la police a découvert 102 grammes de cannabis, 410 euros en espèces, une balance et des sachets de conditionnement.
Les deux hommes, placés en garde à vue, ont nié les faits. Ils doivent être présentés ce jeudi au parquet de Lyon en vue d’être jugés en comparution immédiate, ajoute la police.