Vendée : Le directeur de la prison de Fontenay-le-Comte frappé par un détenu

FAITS DIVERS Le responsable de la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte a reçu un coup de poing lors d'un entretien

F.B. avec AFP
L'agression s'est déroulée à la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte (Photo d'illustration maison d'arrêt de Bois-d'Arcy)
L'agression s'est déroulée à la maison d'arrêt de Fontenay-le-Comte (Photo d'illustration maison d'arrêt de Bois-d'Arcy) — Jacques Witt/SIPA

Le directeur de la maison d’arrêt de Fontenay-le-Comte (Vendée) a été agressé physiquement lundi par un détenu qui lui a asséné « un coup de poing » lors d’un entretien, a-t-on appris auprès du parquet. Le détenu devait être « placé en garde à vue dans les heures à venir », a indiqué le parquet de la Roche-sur-Yon qui précise qu’une enquête est en cours.

« C’est un détenu qui ces derniers temps multipliait les incidents » et était « de moins en moins gérable », a-t-on indiqué de même source. « L’agression s’est produite vers 9h », et « l’alarme a été déclenchée », selon Laurent Bachelier, secrétaire local FO chez les surveillants.

Ce prisonnier « avait demandé une audience au patron qui a fait son job ». Et « dès qu’il a vu » le chef d’établissement, « il s’est jeté sur lui avec des coups de poing », a affirmé le surveillant. Le directeur de la prison s’est vu reconnaître une ITT de deux jours, selon Laurent Bachelier.

« C’était réfléchi »

« Ce détenu avait été signalé chez nous avec un risque d’agression. On le fouillait tous les jours. Cela aurait pu être dramatique s’il y avait eu une arme. En tout cas c’était réfléchi », a estimé Laurent Bachelier. « Il était signalé depuis plusieurs semaines de par sa religion » et « la semaine dernière, il avait eu un conflit avec d’autres détenus », a précisé le surveillant.

Né en 1999, ce détenu est arrivé il y a 16 mois à la prison de Fontenay-le-Comte et doit y purger encore un an. « C’est un jeune, il est perdu sûrement », a ajouté Laurent Bachelier qui s’inquiète du « caractère mythomane de l’intéressé ».

La direction interrégionale des services pénitentiaires, contactée par l’AFP, n’était pas joignable dans l’immédiat.