Adolescent mort aux Lilas: Cinq mineurs soupçonnés d’avoir porté des coups présentés à un juge

JUSTICE Le décès de l’adolescent originaire de Bagnolet est consécutif à un « œdème pulmonaire » selon les premières conclusions de l’autopsie dévoilée mardi et non aux blessures dues aux violences…

20 Minutes avec AFP
Des policiers devant le commissariat des Lilas en Seine-Saint-Denis. (Illustration)
Des policiers devant le commissariat des Lilas en Seine-Saint-Denis. (Illustration) — Bertrand GUAY / AFP

Cinq jeunes âgés de 14 à 17 ans et soupçonnés d’avoir frappé un collégien de 13 ans au sol lors d’une rixe​ aux Lillas (Seine-Saint-Denis), dimanche, ont été présentés à un juge, ce mercredi. Le parquet de Bobigny a ouvert une information judiciaire pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».

Selon les premières conclusions de l’autopsie, le décès de l’ado originaire de Bagnolet est consécutif à un «œdème pulmonaire massif ayant provoqué un arrêt cardiaque », avait précisé le parquet mardi. Le jeune homme avait antérieurement « connu des alertes d’ordre cardiaque », avait-il ajouté.

Aucun « hématome » ni « fracture palpable » constatés

Selon la chronologie des faits retracée par le parquet, l’adolescent a d’abord été victime d’un malaise après une première altercation « sans contacts physiques ». « Pris en charge à bord d’un scooter », il aurait ensuite « été victime d’un second malaise le faisant chuter du scooter ». C’est à ce moment qu’il « aurait alors été victime de violences aggravées ».

« Bien qu’ayant du mal à s’exprimer », le collégien a pu indiquer aux policiers « avoir été agressé », selon le parquet. En arrêt cardio-respiratoire à son arrivée à l’hôpital samedi soir, l’adolescent était décédé dimanche après-midi. Aucun « hématome » ni « fracture palpable » n’avaient été constatés par les médecins, selon le parquet.