Présidentielle: Le ton monte entre Macron et Le Pen après le duel à distance chez Whirlpool

LIVE Revivez les événements de ce mercredi alors que la campagne de l'entre-deux-tours bat son plein...

O. G. avec Ma.A
— 
Emmanuel Macron, en meeting à Arras, le 26 avril 2017.
Emmanuel Macron, en meeting à Arras, le 26 avril 2017. — Michel Spingler/AP/SIPA

L'ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont qualifiés pour le second tour dimanche dernier
  • Au Parti socialiste comme chez Les Républicains la débâcle laisse place à des remises en question
  • Ce mercredi, Emmanuel Macron se déplace à Amiens, où il va rencontrer des syndicalistes de Whirlpool. Et Marine Le Pen a fait une visite surprise. 

A LIRE AUSSI

Portrait: Louis Aliot, le «national-populiste» qui dédiabolisait avant l'heure

Marine Le Pen multiplie les appels du pied aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon

La Manif pour tous mobilisée contre Macron

RESUME EN VIDEO DU DUEL MACRON/LE PEN A AMIENS

 

0h00 : Ce live est terminé

Une journée marquée par la bataille Whirlpool à Amiens. Après l'opération de comm' réussie de Marine Le Pen, Emmanuel Macron a tenté de réagir avec un ton beaucoup plus offensif lors de son meeting à Arras. Les sondages des prochaines jours seront à suivre de près. Bonne nuit à tous, on se retrouve jeudi matin pour la suite de l'entre-deux-tours.

23h30 : La suspension d'Audrey Pulvar par C News fait réagir

La journaliste a été suspendue par la chaîne pour avoir signé une pétition contre Marine Le Pen. Pour le Front national, Florian Philippot estime que C News «fait preuve de responsabilité».

22h45 : Penelopegate: Publihebdos n'a «pas les moyens» de satisfaire aux demandes du juge

Le groupe Publihebdos, dont plusieurs hebdomadaires avaient reçu une réquisition leur demandant des archives prouvant la présence de Penelope Fillon sur le terrain, dans l'affaire de ses présumés emplois fictifs, a assuré «ne pas avoir les moyens» de répondre à une telle demande.

«Pour répondre au mieux à sa demande, Publihebdos a fait savoir au juge (Serge) Tournaire qu'il tient à la disposition de la justice sa collection d'archives et rappelle qu'elles sont publiques dans le cadre du dépôt légal, disponible auprès de la BNF (Bibliothèque nationale de France)», a expliqué le groupe sur le site Actu.fr qu'il édite.

«Publihebdos précise être dans l'incapacité de fournir précisément les éventuels articles et ne pas avoir les moyens de mener ces recherches colossales qui portent sur des centaines de milliers de pages (dont la plupart ne sont pas numérisées) publiées dans plusieurs journaux durant cette période de 18 ans», a fait valoir le groupe.

22h00 : Macron en a terminé à Arras

Il cible directement son adversaire: «Ne donnez pas au Front national votre colère. Il ne la mérite pas. Ne donnez pas au Front national vos espoirs. Il les trahira.» Le débat télévisé du 3 mai promet.


 

20h52 : Pour Macron, Marine Le Pen « n’est pas la réponse »

Le candidat a haussé le ton en parlant de son adversaire : « Marine Le Pen, elle se prétend du peuple, mais elle est une héritière (…) Dites-le à celles et ceux qui n’y croient plus, elle n’est pas la réponse. »

20h40 : Deux femmes avec un drapeau pour Marine Le Pen exclues du meeting d’Emmanuel Macron

Notre journaliste Laure Cometti est sur place.



 

20h35 : Emmanuel Macron a commencé son meeting avec quelques minutes de retard

Le candidat qui veut incarner le renouvellement est revenu sur l’élimination du PS et des LR : « Quelque chose s’est passé dans notre pays dimanche dernier. Une page a été tournée. Ces deux grands partis [le Parti socialiste et Les Républicains] ne peuvent plus structurer la vie politique d’aujourd’hui et de demain. »

Il a également évoqué Jean-Luc Mélenchon, qui a annoncé ce matin qu’il ne dirait pas pour qui il votera dimanche 7 mai. : « Il a été un candidat tout à fait digne. Il a soulevé dans le pays, une attente, une adhésion qu’il faut regarder. Simplement depuis dimanche soir, il n’est pas à la hauteur de cette adhésion et ses électeurs valent mieux que lui. »

19h43 : L’ex-ministre Pierre Lellouche se retire de la vie politique et rend sa carte LRLe député LR Pierre Lellouche a décidé de se retirer de la vie politique et de « rendre sa carte LR » après « l’épreuve épouvantable » de la campagne présidentielle, « preuve définitive de la décomposition des partis », selon un courrier au vitriol qu’il a envoyé à ses « concitoyens ».

 

19h04 : Florian Philippot croit à la « remontada » de Le PenFlorian Philippot, vice-président du Front national, a dit ce mercredi croire en la possibilité d’une « remontada » de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle face à Emmanuel Macron, alors que les sondages donnent l’écart actuel à 60-40 en faveur du vainqueur du premier tour.

« Nous, on fera la 'remontada', nous avons dix points de 'remontada' à faire, nous allons la faire joyeusement en dix jours » a affirmé Florian Philippot lors de l’émission « L’épreuve de vérité », en référence à la remontée fantastique du FC Barcelone face au PSG en huitième de finale de Ligue des Champions.

18h56 : Emmanuel Macron est en meeting à Arras

Notre journaliste, Laure Cometti est sur place, où les militants ont reçu des drapeaux français et européens.


 

18h35 : Macron serait largement élu face à Le Pen, selon un sondage Ifop

Emmanuel Macron serait largement élu président de la République le 7 mai face à sa rivale du second tour Marine Le Pen,selon un sondage Ifop-Fiducial publié ce mercredi.

Le candidat d’En Marche ! est crédité de 60,5 % des intentions de vote contre 39,5 % à la candidate du Front national, selon ce sondage. 43 % des électeurs du candidat de la droite François Fillon voteraient Macron (28 % pour Le Pen), de même que 47 % des électeurs du candidat de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon (18 % pour Le Pen) et 81 % des électeurs du socialiste Benoît Hamon (6 % pour Le Pen). Le reste des électeurs s’abstiendraient, voteraient blanc ou nul ou ne se prononcent pas.

18h04 : Le Conseil constitutionnel a proclamé mercredi les résultats officiels du premier tour: Macron (24,01%) contre Le Pen (21,30%)

Le Conseil constitutionnel a proclamé mercredi les résultats officiels du premier tour de l'élection présidentielle, sans modifications notables par rapport aux chiffres diffusés lundi par le ministère de l'Intérieur.

Les deux candidats arrivés en tête, Emmanuel Macron (24,01%) et Marine Le Pen (21,30%) seront opposés au second tour le dimanche 7 mai. En troisième position, François Fillon a rassemblé 20,01% des suffrages, devant Jean-Luc Mélenchon, 19,58%. 

17h56 : Le vice-président du FN a «bon espoir» que le FN obtienne le «soutien» de Nicolas Dupont-Aignan

Florian Philippot, vice-président du FN, a affirmé mercredi avoir «bon espoir» que le FN obtienne le «soutien» de Nicolas Dupont-Aignan, 4,7% au premier tour de la présidentielle, un «ami en politique» avec qui le FN «partage tout», lors de l'émission «L'épreuve de vérité» (Public Sénat-AFP-Les Echos-Radio Classique).

«Il y a toujours des discussions, il faut toujours discuter avec ses amis en politique, Nicolas Dupont-Aignan fait partie de nos amis», a-t-il poursuivi.

Nicolas Dupont-Aignan «a fait un bon score, beaucoup plus qu'attendu, il a un projet qui vous le savez est à 95% identique, souverainiste, de régulation de l'immigration, de refus de la casse sociale», a-t-il ajouté.

17h50 : Des associations féministes appellent à «faire barrage» à Marine Le Pen

Féministe, Marine Le Pen? Plusieurs associations féministes ont appelé à «faire barrage» à Marine Le Pen au second tour, estimant que la candidate du Front national n'est pas «la candidate des femmes».

Le Planning familial, Osez le féminisme, le Collectif national des droits des femmes ont exprimé dans des communiqués distincts leur opposition à la représentante d'un parti qui a «pour ADN de considérer les femmes comme inférieures aux hommes».


 

17h40 : Retrouvez en vidéo les casseroles du nouveau président du FN par interim

Certains médias ont ressorti des propos négationnistes de Jean-François Jalkh, président par interim de Front national. 

 

17h31 : Les policiers en colère interpellent les candidats à la présidentielle

Six jours après la mort de Xavier Jugelé, plusieurs centaines de policiers ont marché entre Montparnasse et les Champs-Elysées pour demander « plus de moyens » et de « considération ». Retrouvez notre reportage par ici. 

17h27 : Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale du PCF rappelle que «l'urgent, c'est d'arrêter l'extrême droite»

Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale du PCF, a estimé mercredi auprès de l'AFP que «l'urgent», dans la perspective du second tour de la présidentielle, «c'est d'arrêter l'extrême droite» en votant pour Emmanuel Macron.

«Je ferai distribuer demain (jeudi), dans ma circonscription (de Seine-Saint-Denis), une déclaration pour souligner que l'urgent, c'est d'arrêter l'extrême droite», a déclaré l'ancienne ministre des Sports, proche de Jean-Luc Mélenchon.

Que pense-t-elle du refus du candidat de La France insoumise de donner la moindre consigne de vote pour le second tour ? «C'est son choix personnel», a-t-elle éludé.

17h24 : Nos internautes ont témoigné: pour les jeunes Insoumis, «la menace du pire ne marche pas»

Entre désillusion, et désir d’avenir, les jeunes mélenchonistes préparent l’après 1er tour... Et ont confié à 20 Minutes leurs doutes et leur espoir. 

17h18 : Avalanche de critiques sur les réseaux après le dévoilement des affiches photoshopées des deux candidats

Un petit cours de photoshop pourrait être une bonne idée pour l'équipe de campagne de Marine Le Pen... 20 Minutes vous a concocté une petite sélection des meilleurs tweets sur les affiches plutôt bizarres de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron,  par ici. 

17h15 : L'Inter-LGBT appelle à la mobilisation pour faire «battre les idées du Front national»

L'Inter-LGBT, fédération d'associations lesbiennes, gay, bi, trans et intersexes, a appelé mercredi les électeurs à se «mobiliser massivement» pour faire «battre les idées du Front national» au second tour de la présidentielle le 7 mai.

«En 2002, la présence du Front national au second tour fut un choc. Cette fois-ci, bien que pressenti, son score en hausse le rapproche de l'Élysée. La progression et la banalisation de l'extrême droite sont très inquiétantes», estime l'Inter-LGBT dans un communiqué.

17h05 : Marine Le Pen publie un communiqué sur Whirlpool: «Whirlpool Amiens ne fermera pas»

Dans un communiqué, la candidate du FN insiste sur ses propositions pour sauver le site ouvrier: «Whirlpool Amiens ne fermera pas. Je l’ai dit, je le répète, je l’assume et j’en prends l’engagement ferme. »


 

17h03 : Jack Lang à Mélenchon:  «La République a besoin d'une claire décision de ta part»

L'ancien ministre socialiste Jack Lang a assuré à Jean-Luc Mélenchon que «la République a besoin d'une claire décision de (sa) part», et que la gauche espérait qu'il fasse le choix de voter Emmanuel Macron contre Marine Le Pen le 7 mai, dans une lettre rendue publique mercredi.

Assurant avoir «bien compris» ses «réticences» à voter pour le candidat d'En Marche!, que M. Mélenchon qualifie de «candidat de l'extrême-marché», Jack Lang estime qu'«aujourd'hui une étape est franchie: Emmanuel Macron, homme de talent et de conviction, est le seul rempart face aux risques d'élection de Marine Le Pen».

16h56 : Cazeneuve a entendu l'appel de Hollande: il participe à un meeting pour Macron à Dijon

Bernard Cazeneuve se rendra mardi à Dijon à un meeting organisé par le PS pour appeler à voter en faveur d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, a appris l'AFP mercredi auprès de Matignon.

Le rassemblement est organisé en début de soirée par le PS sous le mot d'ordre "Tous ensemble pour dire non au FN". Une autre participation à un meeting la semaine prochaine est également envisagée par Bernard Cazeneuve, a indiqué Matignon, confirmant une information du Parisien.

16h40 : Surprise ! Jean Lasalle s’est trouvé une nouvelle carrière : chroniqueur à la télévision

Arrivée surprise à l’émission « Touche pas à mon poste » de… Jean Lasalle. Cyril Hanouna l’a annoncé mardi dans l’émission : « Ce sera notre expert média très bientôt. »

16h16 : Macron répond: «On ne va pas être d'accord»

«Interdire à une entreprise de ferme un site, ce n'est pas possible, rétorque Emmanuel Macron. Si je fais ça demain, y'a plus personne qui viendra investir en France. Je porte un plan de formation de 15 milliards pour tous les âges pour aider aux reconversions. Il y en a du boulot, mais il est différent.»

«En même temps, on en cherche que 285 d'emplois!», ironise un salarié. 


 

16h12 : François Ruffin salue le courage de Macron, mais attaque tout de même

«Je salue votre courage d'être venu malgré tout au milieu de la mêlée, et c'était pas gagné», a d'abord lancé François Ruffin, réalisateur du documentaire césarisé «Merci patron» et candidat aux législatives dans la 1ère circonscription de la Somme avec le soutien d'EELV, de La France Insoumise et du PCF.

«L'ambiance que vous avez ici, vous payez le prix de ne pas voir pris de position publique, votre absence de solidarité avec les salariés», lui a reproché François Ruffin, un des initiateurs du mouvement Nuit Debout.

«Comment vous allez faire un bras de fer avec Whirlpool? Eviter les dividendes en plus alors que le site ferme? On n'est pas de l'ordre du dysfonctionnement de l'économie mais du fonctionnement.» 

«La mondialisation n'est pas heureuse, a poursuivi le journaliste et candidat de La France insoumise aux législatives dans la Somme. Il y a une France qui se porte très bien, mais là, vous êtes au milieu de celle qui se porte mal.»

16h07 : Macron défend son parcours et ses engagements: «Je reviendrai sans les caméras. Même si je perds»

«J'ai quitté la fonction de ministre et la fonction publique. J'ai pris mes responsabilités. Je n'ai pas de leçon à recevoir. Vous croyez que ça ne me fait pas mal aux tripes que le FN gagne sur mes terres? C'est pas des promesses en l'air. Je serai là pour protéger un plan social qui défende vos intérêts. Je défends les entreprises mais de manière juste. Pas normal qu'elle verse des dividendes après avoir délocalisé. Le risque, on va le prendre ensemble! On a tous une responsabilité immense. Je reviendrai sans les caméras. Même si je perds»



 

16h06 : Accueil glacial de Macron hué à Whirlpool en vidéo

 

15h53 : «Je ne vous fais pas de promesse en l'air»

Le candidat Macron promet de revenir. «Je reviendrai pour rendre compte. A court terme la réponse, c'est le PSE et la reprise. Je ne prends pas l'engagement de vous sauvez avec l'argent public. Il y a du boulot, il y a Amazon qui s'est installé. La mondialisation, on en a besoin parce qu'on vend dans le monde.»

Emmanuel Macron tente de répondre à quelques questions: «La clef pour l'emploi des jeunes, c'est la formation. Une formation, ça n'empêche pas à une entreprise de fermer, mais ça vous permet de retrouver un emploi derrière.» 


 

15h51 : Le nouveau président du FN accusé de négationnisme sur les réseaux sociaux

20 Minutes fait le point sur cette polémique sur les réseaux sociaux par ici. 

15h46 : Retrouvez en vidéo la visite surprise de Marine Le Pen à l'usine Whirlpool

 

15h35 : Macron veut s'adresser aux salariés en direct et fera une conférence de presse ensuite

«Bien sûr qu'il y a de la colère dans le pays, tempère Macron face au chaos de cette visite. Je suis candidat à la présidence, je suis venu dire ce que je veux faire.»

Il annonce qu'il va parler en direct avec les salariés sans les journalistes puis fera une conférence de presse. 



 

15h24 : Ambiance chaotique et dialogue difficile... mais des militants frontistes sont aussi sur place

«Je suis là pourquoi? Mon premier geste, c'est de venir vous voir. Je ne me défile pas.» Un salarié lui demande: «Vous êtes pour la mondialisation?» Un autre «Sauvez nos emplois!»

«Quand Marine Le Pen vous dit il faut sortir de la mondialisation, elle vous ment, assure Macron. Ce n'est pas la solution. Chez Procter et Gamble, il y a 1.000 salariés. Si on dit on ferme les frontières, c'est fini, c'est 1.000 emplois en moins.»

«Qu'est ce qu'on peut faire pour vous? Se battre pour qu'il y ait un repreneur. Il n'y aura pas d'homologation du plan social. Je ne suis pas en train de vous dire qu'on va nationaliser Whirlpool. »


 

15h20 : Macron demande à voir ceux qui veulent lui parler

Certains crient «Marine présidente». Macron réplique «Je suis venu à la demande de l'intersyndicale». Il se met à crier: «est-ce que vous m'entendez?» «Je ne suis pas venu faire de fausse promesses», tacle Macron. 


 

15h16 : Macron se fait siffler et huer sur le parking de Whirlpool

Les ouvriers accueillent Emmanuel Macron en le huant et le sifflant. Il assure qu'il n'est pas venu faire de la démagogie mais pour proposer des idées. C'est pourquoi il a fait le choix de rencontrer des syndicalistes ce matin. 

Visite très mouvementée donc. «Je suis content d'être là", assure Macron. «Il y a longtemps qu'on vous attendait», réplique un salarié. 

15h12 : Macron est arrivé sur le site de l'usine

On voit surtout une nuée de journalistes...


Macron fait un point retraite et décret carrière longue avec une salariée de Whirlpool qui s'inquiétait de son départ à la retraite. 

15h09 : En Marche! se désolidarise de Jacques Attali et ses propos sur les ouvriers de Whirlpool

Jacques Attali a répondu par un tweet pour remettre en perspective sa maladresse. 


 

15h00 : «Emmanuel Macron a proposé aux salariés de venir sur le site avant l'arrivée de Marine Le Pen» assure son équipe presse

Et scoop, selon notre reporter sur place, Macron avait eu l’idée de se déplacer sur le site de l’usine menacée avant que sa concurrente Marine Le Pen ne s’y invite.



 

14h54 : Macron a retardé sa visite pour déjeuner dans le centre d'Amiens

Il était attendu de pied ferme à 14h30. Mais Emmanuel Macron arrivera plus tard finalement. Le candidat déjeune avec son équipe dans un restaurant du centre d'Amiens. 


 

14h44 : La bourde d'Attali, qui estime que la situation à Whilpool relève de l'«anecdote»

Interviewé ce mercredi matin sur LCI, Jacques Attali, soutien d'Emmanuel Macron a souligné Que le sort des ouviers de cette usine menacée de fermeture relève de l'anecdote. «Je ne voudrais pas que cette campagne se réduise à des anecdotes [...] C'est en effet une anecdote dans un contexte plus large, si on ne se présente pas dans le contexte plus large. C'est une anecdote, non pas au sens péjoratif du mot, ça s'inscrit dans un contexte plus large, c'est-à-dire dans le contexte de la mondialisation ou la fermeture.»

14h28 : Henri Guaino ne votera pas pour Macron:  «Je me demande si le danger de monsieur Macron n’est pas pire, parce que c’est une imposture»

«Je ne voterai pas pour Monsieur Macron, a déclaré mercredi le député LR des Yvelines Henri Guaino, invité sur  Europe 1. «Je n’ai jamais voté pour le Front national et je ne voterai jamais pour le Front national, mais je ne comprends pas pourquoi cela doit m’obliger à voter pour Emmanuel Macron», ajoute-t-il.

Qui va encore plus loin. «Je me demande si le danger de monsieur Macron n’est pas pire, parce que c’est une imposture, a repris Henri Guaino. Au moins les gens qui votent pour Marine Le Pen savent pour qui ils votent, ils prennent leur responsabilité. […] Quand les gens se rendront compte de cette imposture, alors ce sera encore plus terrible qu'aujourd’hui.»


 

14h22 : Pour Xavier Bertrand, le FN «se rapproche peu à peu du pouvoir»

 Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand estime mercredi qu'il n'y a pas de «plafond de verre» pour le FN, qui «se rapproche peu à peu du pouvoir», et prévient d'un risque d'«implosion» de son parti, dans un entretien à l'hebdomadaire Le Point.

«Qu'on ne s'y trompe pas, le FN se rapproche peu à peu du pouvoir, et nous ne sommes pas passés si loin d'un second tour Le Pen-Mélenchon», dit l'ancien ministre.

Un score FN faible, «c'est aussi le meilleur moyen de préserver nos chances de remporter les législatives et d'imposer une cohabitaion à M. Macron», déclare M. Bertrand.

14h16 : Et les ouvriers sont toujours remontés à bloc...

Un accueil qui s'annonce tendu pour Macron. 



 

14h12 : Macron sera sur le site de Whirlpool pour rencontrer les ouvriers ce mercredi à 14h30

Le ton monte entre Macron et Le Pen. Emmanuel Macron a finalement décidé de se rendre dans l'usine menacée de fermeture après son entrevue avec les syndicalistes... et la venue surprise de Marine Le Pen. 


 

14h00 : Dupont Aignan hésite toujours sur sa consigne de vote... et reporte sa conférence de presse

Selon un journaliste du Figaro, Nicolas Dupont Aignan, qui devait tenir une conférence de presse jeudi, l'a reporté. 


 

13h38 : « On a normalisé Marine Le Pen » confie Emmanuel Macron

« Le jeu médiatico-politique a banalisé Marine Le Pen. On a normalisé Marine Le Pen. Il n’y a plus de front républicain depuis dimanche soir. Il y a aujourd’hui deux offres politiques qui s’opposent : le FN et le projet que je porte, qui est progressiste. »

13h35 : Marine Le Pen a tweeté sa visite à l’usine Whirlpool d’Amiens

 

13h32 : Macron pense que les électeurs de Mélenchon « méritent mieux que cela »

Le candidat a la présidentielle a réagi à l’absence de soutien de Jean-Luc Mélenchon en sa faveur : « Je remercie l’ensemble des dirigeants qui ont pris leur responsabilité et qui ont appelé à voter pour ma candidature. Pour ce qui est de Jean-Luc Mélenchon, j’ai du respect pour lui, mais je l’ai dit, je pense que ses électeurs méritent mieux que cela. »

13h30 : Emmanuel Macron se déplace finalement dans l'usine Whirlpool cet après-midi

Le leader d’En Marche ! a annoncé qu’il rencontrera les salariés de Whirlpool ce mercredi après-midi : « Nous avons convenu que je me rendrai [sur le site] cet après-midi en compagnie de l’intersyndicale. »

13h27 : « Marine Le Pen fait de l’utilisation politique », a déclaré Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a réagi à la visite surprise de Marine Le Pen à l’usine Whirlpool : « Madame Le Pen est venue à Amiens car j’y venais. Bienvenue à elle. Mais nous n’avons pas les mêmes projets (…) Madame Le Pen fait de l’utilisation politique car elle va haranguer les militants politiques sur un parking. »


 

13h25 : Marine Le Pen tacle Emmanuel Macron

« Je suis là au côté de salariés, sur le parking, pas dans des restaurants amiénois », a déclaré à la presse la candidate, qui s’est défendue de « faire un coup médiatique » et se faisait photographier au côté de salariés faisant des selfies.

13h15 : Macron promet de ne « faire aucune démagogie » avec les salariés de Whirlpool

Le candidat du mouvement En Marche ! est en ce moment même à la CCI d’Amiens pour rencontrer une intersyndicale de l’usine Whirlpool d’Amiens.

« Je suis venu pour voir les représentants des salariés comme je m’y étais engagé », a souligné le candidat d’En Marche ! à l’élection présidentielle en arrivant à la Chambre de commerce et d’industrie d’Amiens-Picardie. « Je suis venu ici à l’écoute des salariés, pour parler de manière efficace, pour accompagner de manière responsable et ne faire aucune démagogie », a ajouté Emmanuel Macron, étiqueté comme favori du deuxième tour du scrutin face à Marine Le Pen.

13h05 : Marine Le Pen en visite surprise à Whirlpool (Amiens)

La candidate du Front national est en ce moment à l’usine Whirlpool d’Amiens, au moment où Emmanuel Macron rencontre une intersyndicale à la CCI d’Amiens.


 

12h59 : Nicolas Sarkozy votera Macron... et n'envisage pas de revenir en politique

Dans un communiqué, l'ancien Président de la République confirme qu'il votera bien Emmanuel Macron au second tour. 

«Je voterai donc au second tour de l’élection présidentielle pour Emmanuel Macron. C’est un choix de responsabilité qui ne vaut en aucun cas un soutien à son projet. Je veux d’ailleurs rappeler qu’au mois de juin prochain, à l’occasion des législatives, les Français auront à nouveau la possibilité de faire le choix d'une alternance véritable en portant leurs suffrages sur les candidats investis par la droite et le centre.

J'ai décidé il y a quelques mois de me retirer de la vie politique active. Je n'ai pas l'intention de revenir sur ce choix mais, au regard de la situation exceptionnelle à laquelle nous devons faire face, j’appelle tous les responsables de la droite et du centre au rassemblement des énergies, des talents et des compétences. Tout autre comportement serait irresponsable. La division n’est pas une option face à l’extrême gravité de la situation de la France.»


 

12h43 : Macron à la CCI... mais pas à l'usine Whirlpool

François Ruffin, rencontré par notre reporter Julien Laloye, tacle Emmanuel Macron. 



 

12h38 : Hollande demande à «tous les ministres» de s'engager contre Le Pen

François Hollande a demandé mercredi à «tous les ministres» de s'engager «pleinement» dans la campagne pour faire en sorte que la candidate du FN «Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible» au second tour de la présidentielle, a rapporté le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.

Pendant le conseil des ministres, le chef de l'Etat a demandé que «tous les ministres s'engagent pleinement dans cette campagne du 2e tour pour que Marine Le Pen fasse le score le plus bas possible», a indiqué Stéphane Le Foll. «Il est important d'être totalement mobilisés dans cette campagne», a ajouté François Hollande, selon le porte-parole, estimant que «plus que jamais il faut refuser la banalisation du Front national».

12h35 : Le FN présente aussi son affiche et son slogan pour le 2e tour

David Rachline présente l'affiche et le slogan du FN pour le second tour: «Choisir la France». 




 

12h32 : Mélenchon ne dévoilera pas son vote...

 Jean-Luc Mélenchon ne dira à aucun moment avant le 7 mai quel sera son choix personnel de vote au second tour de la présidentielle, quel que soit le résultat de la consultation engagée auprès des militants de La France insoumise.

«Dans notre mouvement, il y aura plusieurs opinions», qui seront publiées le 2 mai, a expliqué lors d'une conférence de presse le porte-parole du candidat, Alexis Corbière, mais il faut «faire la différence entre un choix intime et un choix politique».

12h19 : Pour un proche de Valls, la guerre fratricide entre PS et En Marche! n'aura pas lieu

Des batailles d'étiquettes potentielles pour les législatives? Le candidat d'En Marche! a réaffirmé ces derniers jours qu'il souhaitait que les futurs candidats aux législatives de la majorité présidentielle soient investis sous l'étiquette En Marche!, excluant la double appartenance. 

«Nous sommes dans la majorité présidentielle (...) Nous avons soutenu Emmanuel Macron dès le premier tour, fortement et sans ambiguïté (...) Il n'est pas question, et je le connais, de nous exclure», a déclaré François Loncle, député PS proche de Manuel Valls mercredi sur LCP. «De même qu'il n'est pas question (pour les) apparatchiks du Parti socialiste de nous exclure sous prétexte qu'on aurait voté Emmanuel Macron», a-t-il ajouté, en écho à des propos de Manuel Valls mardi soir.

 

12h10 : Macron arrive à la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Amiens


 

12h08 : En Marche! révèle son affiche pour le second tour

«Ensemble, la France». Voici l'affiche d'En Marche! pour le second tour. 


 

12h07 : Les ouvriers bien remontés contre Macron...

 

12h04 : Il y a aussi des élus frontistes aux côtés des ouvriers Whirlpool

Selon notre reporter sur place, il n'y a pas que les ouvriers qui attendent Macron... 



 

12h00 : Avec les ouvriers, François Ruffin attend de pied ferme MacronSelon un journaliste de RTL, le réalisateur de Merci Patron regrette : « Aller bouffer une merguez sur le parking avec les Whirlpool c’est pas un truc qu’il a eu l’occasion de faire. C’est dommage qu’il rate ce moment. C’est moins difficile d’aller à la chambre de commerce que dans une usine qui ferme. J’ai l’impression de voir un pingouin qui découvre le sable du désert. »

 

11h54 : Dans une confidence au Canard Enchaîné, Fillon estime que la fin de sa campagne a été totalement plombée par la polémique sur Sens Commun

Des membres de Sens Commun dans un gouvernement Fillon? Pour le candidat LR grand perdant du 1er tour, cette polémique «a totalement plombé» la fin de sa campagne. «Pendant une semaine, je n'ai parlé que de Sens commun», a-t-il regretté, dans des propos rapportés par Le Canard enchaîné

11h47 : L'élection de Macron permettrait «plus d'embauches en France», le soutien clair du PDG de LVMH Bernard Arnault

Le PDG et principal actionnaire du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, juge que le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron permettra «plus d'embauches en France», dans une interview au quotidien Le Figaro de mercredi.

«Dans la première partie du quinquennat qui s'achève, les entreprises étaient mises au ban de la société. Mais la plupart de nos dirigeants ont enfin compris que le seul moyen de lutter contre le chômage, c'est de développer les embauches dans le secteur privé, pas de créer des postes dans la fonction publique», affirme l'homme d'affaires.

«Le nouveau président qui s'annonce a cette vision: Emmanuel Macron va permettre plus d'embauches, plus d'investissements, plus de croissance pour la France».

11h39 : A Amiens, les ouvriers de Whilrpool très réservés sur la visite de Macron

Emmanuel Macron est attendu dans une vingtaine de minutes à Amiens. Et il se pourrait qu'il reçoive un accueil glacial...voire pire. Selon des journalistes sur place, certains syndicalistes ne prévoient même pas de lui serrer la main...



 

11h32 : Cheminade veut continuer à mobiliser ses électeurs

Dans un communiqué, Jacques Cheminade, qui a reçu 0,18% des voix et ne se verra donc pas remboursé de ses frais de campagne, demande à ses sympathisants à ne pas lâcher le combat: «J’appelle les 65.073 électeurs qui ont voté pour nos idées, en résistant à la tentation opportuniste et à l’enfumage médiatique, à se manifester pour continuer le combat. Je les attends sur notre site internet, sur notre boîte postale (Solidarité & Progrès, BP 27, 92114 Clichy cedex) et sur nos pages de soutien (Facebook et Youtube) et de dons.

11h25 : Geoffroy Didier va militer pour «une profonde rénovation» de LR

L'ancien cofondateur du courant sarkozyste «la Droite forte», Geoffroy Didier a déclaré mercredi qu'il allait militer pour «une profonde rénovation» de LR et a souhaité «l'écoute» du candidat d'En Marche!.

«En cohérence avec mon opposition au Front national, je voterai, à titre personnel et comme citoyen, Emmanuel Macron», a annoncé dans un communiqué ce vice-président Les Républicains de la région Ile-de-France.

«Au lendemain du second tour, je militerai pour une profonde rénovation de ma famille politique. Sur la forme comme sur le fond. J'y participerai activement car je crois à la force des mouvements politiques. (...) Sans eux, notre régime courrait un risque réel de dérive présidentielle dans les prochaines années», a estimé M. Didier.

10h56 : «Pas une voix pour le Front national», tranche Alexis Corbière de La France Insoumise

«Je profite de votre émission pour dire: «pas une voix pour le Front national». Ca n'est même pas dans la proposition de consultation que nous faisons, car il est clair que pour nous le Front national est un danger pour le monde du travail, parce qu'il ment aux salariés (...) et que chaque fois qu'il y a eu des mobilisations pour les droits sociaux, l'extrême droite, elle était là contre nous», a déclaré Alexis Corbière sur LCI.

«Vous dites qu'elle (Marine Le Pen) nous tend la main. Moi, d'abord (je dis que) leurs fondateurs ont tendu le bras (...) Marine Le Pen a été la porte-parole et la directrice stratégique de Jean-Marie Le Pen, qui a été le principal émetteur d'antisémitisme dans ce pays», a-t-il poursuivi.

Lui-même a laissé entendre qu'il voterait pour l'ancien ministre de l'Economie au second tour. «Je sais ce que je ferai, ce que j'ai toujours fait d'ailleurs, mais je respecte le fait que des amis ne fassent pas la même chose», a dit Alexis Corbière.

10h34 : Macron à Amiens vers midi, une visite sous haute tension

Ils l'attendent de pied ferme...  Emmanuel Macron doit se rendre à midi à la chambre de commerce et d'industrie d'Amiens, où il devrait rencontrer des syndicalistes de Whirlpool. Une usine menacée de fermeture où les ouvriers se mobilisent depuis des mois contre la délocalisation de l'usine de sèche-linge en Pologne. 

10h29 : Quand un ancien élu frontiste appelle à voter... Macron

Un ancien conseiller de Marine Le Pen a fait son choix, pour lui ce sera Macron! « Pour ma part je voterai Macron, affirme Gaël Nofri à 20 Minutes. Je considère qu’entre quelqu’un qui n’a pas les mêmes idées que moi mais qui s’inscrit dans le jeu institutionnel, et quelqu’un qui menace l’équilibre démocratique, le jeu est fait. »

10h23 : David Rachline (FN) tape sur l'Europe

Invité de Bourdin sur RMc et BFMTV, David Rachline, le député FN a estimé que le second tour opposant Marine Le Pen et Emmanuel Macron est «un véritable référendum pour ou contre la mondialisation». Et en a profité pour opposer Macron le candidat pro-européen à Marine Le Pen qui veut défendre les intérêts de la France.



 

10h16 : La Manif pour tous mobilisée contre Macron

La nuit dernière, la Manif pour tous, fer de lance de l’opposition à la loi sur le mariage homosexuel, a appelé à s’opposer à Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle, estimant que le représentant d’En Marche ! était un « candidat ouvertement anti-famille ».  On fait le point par là. 

10h13 : Comment les candidats espèrent lutter contre les problèmes de mobilité des Français?

Pas le permis, des trains en panne, des transports en commun trop peu développés... Pour beaucoup de Français les problèmes de mobilité se révèlent être un frein pour l'accès à l'emploi et aux services publics. 20 Minutes s'est penché sur la question de la mobilité et comment Macron et Le Pen l'abordent dans leur programme. 

10h03 : Le porte-parole de Mélenchon attaque frontalement Hamon qui a «fabriqué Marine Le Pen au deuxième tour»

Pour l'apaisement entre socialistes et insoumis, on repassera. Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, a attaqué Benoît Hamon dans une interview sur LCI.

«A quoi a servi (...) le fait qu'il utilise ses dernières journées, notamment son meeting à la République, pour nous insulter et dire que nous avions un problème avec la démocratie ? Lui il l'a fabriquée, Marine Le Pen au deuxième tour», a déclaré le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon.

Aux vues des résultats serrés entre Marine Le Pen, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, «sans doute, peut-être, 600.000 voix, peut-être des gens qui hésitaient auraient pu venir vers nous plutôt que de perdre leur temps à voter pour le candidat du Parti socialiste», a-t-il déclaré. «Le Parti socialiste lui n'a servi à rien si ce n'est à nuire à cette campagne», a-t-il affirmé.

09h54 : Estrosi critique le «flou» de Wauquiez

Christian Estrosi, président (Les Républicains) de la région Paca, a reproché mercredi au vice-président du parti Laurent Wauquiez d'être «flou» en n'appelant pas explicitement à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle.

«Sans ça, ça veut dire que le pacte fondateur voulu par Jacques Chirac de l'UMP en 2002 pour pouvoir faire barrage en toutes circonstances au Front national et qu'il n'y ait pas la moindre porosité avec le Front national, va exploser purement et simplement et je ne veux pas que ce pacte explose», a déclaré Christian Estrosi sur France Inter.

Qui en revanche n'a pas pour objectif de devenir ministre de Macron... Pourrait-il être ministre d'Emmanuel Macron, qu'il a reçu en Paca durant la campagne électorale ? «Absolument pas. Je ne suis pas candidat à cette fonction. Je ne l'aurais pas été auprès de François Fillon, je ne le suis pas auprès d'Emmanuel Macron», a-t-il assuré.

09h50 : Griveaux d'En Marche! égratigne les Le Pen, «symbole de l'héritage en politique»

Sur RTL, Benjamin Griveaux, soutien du candidat d'«En Marche !», tacle la famille Le Pen qui symbolise «l'héritage en politique». «Vous avez un Le Pen candidat depuis 30 ans à l'élection présidentielle et pour les 25 prochaines années. Vous avez le père, la fille puis probablement la nièce. Elle est l'incarnation de l'héritage en politique. Et il n'y a pas qu'elles. Vous prenez les cadres du Front national. Aucun n'a jamais travaillé». 

09h44 : Baroin met en garde les élus des Républicains qui iraient «à la soupe pour un petit poste»

Peur de l'implosion? Les divisions en tout cas au sein des Républicains sont de plus en plus visibles. François Baroin s'est dit mercredi «absolument convaincu» que la droite pouvait remporter les élections législatives, mettant en garde ceux qui, chez Les Républicains, iraient «à la soupe pour un petit poste» dans un gouvernement Macron.

«Cette présidentielle étant hors normes (...) je suis absolument convaincu que nous pouvons obtenir une majorité parlementaire qui n'est pas de la sensibilité du futur président», a déclaré François Baroin sur CNews.

«Je n'imagine pas une seconde que des gens de notre famille aillent à la soupe pour un petit poste. Ils se mettront de fait en dehors de notre famille», a par ailleurs déclaré M. Baroin. Qui se dit tout de même disponible pour devenir Premier ministre en cas de victoire de la droite aux législiatives... 


 

09h41 : La CFDT a deux messages à faire passer pour la mobilisation du 1er mai

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a demandé mercredi à Emmanuel Macron de «montrer un peu d'empathie à l'égard des plus fragiles», prévenant que voter pour lui ne valait «pas acceptation de son programme» et qu'il pourrait rapidement trouver «sur sa route» la CFDT.

La CFDT portera le 1er mai «un double message», a-t-il expliqué sur RTL.

Le premier est de faire barrage au Front national car Marine Le Pen «emmène le pays dans le mur», le second sera adressé à Emmanuel Macron pour qu'«il entende qu'il y a aujourd'hui une aspiration à beaucoup plus de justice sociale dans notre pays».


09h38 : Royal: «Si le front national est au second tour, c'est aussi parce que le candidat de la droite était extrêmement faible»

«Si le front national est au second tour, c'est aussi parce que le candidat de la droite était extrêmement faible», tacle Ségolène Royal sur Europe 1. Ce n'est pas moi qui le dis, mais les leaders de la droite. C'est là qu'est le vrai problème. Les républicains n'ont pas été capables de dire à un candidat mis en examen de laisser la place à un autre candidat.»


 

09h35 : Royal appelle Mélenchon à «se ressaisir»

Ségolène Royal a appelé mercredi Jean-Luc Mélenchon à «se ressaisir» et à appeler «à voter contre l'extrême droite» au second tour de l'élection présidentielle, comme il l'avait fait en 2002.

«Il y a peut-être un petit délai à respecter, il faut qu'il fasse le deuil de sa non victoire, de sa non présence au second tour, a expliqué la Ministre de l'Environnement sur Europe 1. Mais c'est déjà extraordinaire le score qu'il a fait», a salué la ministre.

«Je crois d'ailleurs, que c'est en partie grâce à ses électeurs que l'extrême droite n'est pas en tête. Parce qu'une partie du vote contestataire a pu aller aussi chez Jean-Luc Mélenchon», selon elle.

09h33 : Et Cambadélis tacle: Macron «veut tuer le Parti socialiste»

Toujours sur France 2, Cambadélis a réglé ses comptes avec Macron: «Bien sûr qu'il veut tuer le Parti socialiste !» Ce qui augure une bataille sanglante entre le PS et En Marche! pour les législatives. Pour le premier secrétaire du PS, Emmanuel Macron entend obliger ceux qui rejoignent son mouvement En marche ! à quitter le PS. «Mais ce n'est pas comme ça qu'on fait une majorité de gauche», avertit le député de Paris, qui était mercredi 26 avril l'invité de France 2.

09h29 : Cambadélis explique pourquoi le PS renonce finalement à diffuser les tracts

Jean-Christophe Cambadélis sur France 2 a par ailleurs expliqué que le PS avait renoncé à diffuser un tract avec un visuel représentant la candidate du FN en habit présidentiel, barré de la mention «ça jamais», parce que «beaucoup de responsables PS ne veulent pas diffuser la tête de Marine Le Pen». «Donc on fera un tract avec simplement la photo de la République».

Tract anti-FN du PS: Volonté de faire le buzz ou amateurisme? L'analyse de deux pros de l'image par ici

09h26 : Cambadélis tape sur Mélenchon: «quand on est de gauche, on ne biaise pas» face au FN

Jean-Christophe Cambadélis (PS) a dit mercredi ne pas comprendre «du tout» Jean-Luc Mélenchon, qui n'a pas donné de consigne de vote pour le second tour de la présidentielle, affirmant que «quand on est de gauche, on ne biaise pas» face au FN.

«Pour moi la lutte contre le FN, quand on est de gauche est un réflexe spontané, ce n'est pas une introspection, une interrogation, une consultation» a affirmé le premier secrétaire du Parti socialiste sur France 2.

09h22 : Pierre Laurent (PCF) ne veut pas signer un «chèque en blanc» à Macron

 Voter pour Emmanuel Macron, ce n'est pas un «chèque en blanc» a assuré Pierre Laurent, secrétaire général du Parti communiste qui avait soutenu Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, inquiet du «danger réel» que le FN l'emporte.

 

«L'accession de Marine Le Pen à l'Elysée qui est un danger réel, il faut cesser de le banaliser (...) D'un autre côté comptez sur nous, nous nous battrons contre les politique libérales d'Emmanuel Macron, ce n'est pas un chèque en blanc», a-t-il déclaré sur RMC, affirmant comprendre «l'hostilité» des électeurs de Jean-Luc Mélenchon au programme du candidat d'En marche! et «respecter» la réflexion des électeurs qui hésitent à voter blanc.

09h21 : La «campagne positive» de Macron a permis d'éviter que le FN n'arrive en tête assure un porte-parole d'En Marche!

C'est la «campagne positive» d'Emmanuel Macron qui a permis d'éviter que le FN n'arrive en tête du premier tour de la présidentielle, a estimé mercredi son porte-parole Benjamin Griveaux, en réponse aux critiques de François Hollande.

«On a un FN qui aujourd'hui est second, et dont je rappelle qu'on nous avait annoncé depuis deux ans qu'il serait en tête du premier tour... S'il y a une personnalité qui a fait mentir cela, c'est Emmanuel Macron», a estimé le porte-parole du candidat d'En Marche!.

09h15 : Marine Le Pen fait «un bon début de campagne» de second tour pour 61% des Français

Selon cette enquête réalisée pour RMC et Atlantico et publiée mercredi, Marine Le Pen « a plutôt réussi son début de campagne d’entre-deux-tours » pour 61 % des personnes interrogées, contre 39 % qui jugent qu’elle l’a plutôt raté. L’adversaire de la candidate du Front national, Emmanuel Macron (En marche !), a plutôt raté le sien pour 52 % des personnes interrogées, contre 48 % d’un avis contraire. Plus de détails par ici.