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Présidentielle : La Manif pour tous contre Macron, «les chiffres mentent», selon Le Pen
LIVE Suivez les événements en direct de ce mardi, deux jours après le premier tour de l'élection présidentielle...
L’ESSENTIEL
- Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle
- De nombreuses personnalités de tous bords de l’échiquier politique ont appelé à faire barrage contre le FN et appellent à voter Emmanuel Macron
- Ce mardi, Marine Le Pen et Emmanuel Macron participera à l'invitation de François Hollande à l'hommage national rendu au policier tué lors de l'attentat sur les Champs-Elysées
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«Un vote rural pour Marine Le Pen et un vote plus urbain pour Emmanuel Macron »
RESUME EN VIDEO
Les réactions des politiques à l'issue du 1e tour
«Macron, c'est non». La Manif pour tous, fer de lance de l'opposition à la loi sur le mariage homosexuel, a appelé mardi à ne pas voter en faveur d'Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, estimant que le représentant d'En Marche! était un «candidat ouvertement anti-famille».
«Emmanuel Macron prépare une politique anti-famille. Pour les familles, pour les enfants, pour l'avenir, le 7 mai : Macron, c'est non», affirme dans un communiqué la présidente du mouvement Ludovine de la Rochère, sans donner d'autre consigne de vote. Dimanche soir, Sens commun, émanation politique de La Manif pour tous, avait refusé de choisir entre les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle.
Marine Le Pen drague les électeurs de Jean-Luc Mélenchon. Son message: «Est-ce que sérieusement vous envisagez de voter pour Mr Macron (...) dont l'objectif principal est l'uberisation généralisée de la société». Selon elle, la vision de son adversaire est «fratricide».
Interrogée sur une sortie de l'euro, Marine Le Pen répond d'abord immigration. Puis elle affirme que les prix ont «explosé» leur du passage à l'euro.
Les journalistes de TF1 la contredisent, citant les chiffres de l'Insee (l'inflation était supérieure à 3% dans les années 90, et oscille entre 0 et 2% depuis 2002), Marine Le Pen se prend pour Sean «faits alternatifs» Spicer et répond: «Les chiffres mentent».
La candidate est l'invitée politique de TF1. Elle oppose la «vision désincarnée» de Macron à sa candidature «du peuple».
Alain Juppé, qui a réuni ses proches mardi soir à Paris, a critiqué les «finasseries» de la position de son parti, Les Républicains, avant le second tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen.
«Voter blanc, c'est donner sa chance au FN. Assez de finasserie! Pour battre MLP, il n'y a qu'une solution: voter Macron», a tweeté le maire de Bordeaux dans la soirée.
Lundi soir, le bureau politique de LR a adopté un texte de compromis appelant «à voter contre Marine Le Pen pour la faire battre au second tour de l'élection présidentielle». «Face au Front National, l'abstention ne peut être un choix», insiste ce texte. Le parti laisse donc implicitement le choix entre le vote blanc ou le vote Macron
Valls bombe le torse, au vu d'une déclaration faite à ses proches que s'est procurée l'AFP: «Personne ne peut exclure du PS» ceux qui ont appelé à voter pour Emmanuel Macron dès le premier tour et souhaitent participer à sa majorité présidentielle en cas d'élection. «Il serait étonnant que ceux qui ont amené le candidat du PS à un tel niveau nous dise qui est au PS ou pas», a lancé l'ancien chef du gouvernement, selon des participants, en réitérant sa volonté de «participer à la majorité présidentielle» si Emmanuel Macron parvenait à l'Elysée le 7 mai.
Après la fronde d’un certain nombre d’élus PS qui refusaient d’y associer leur nom et de le distribuer, le Parti socialiste aurait renoncé à diffuser le tract prévu pour l’entre-deux tours contre Marine Le Pen, selon des informations de BFM TV.
Si vous n’étiez pas au courant de ces tracts, vous pouvez retrouver notre article ici.
Ceux qui envisageraient de rejoindre le mouvement En marche ! en cas de victoire d’Emmanuel Macron au second tour devront quitter leur parti, « qu’ils soient députés socialistes ou députés républicains », indique Emmanuel Macron sur France 2. « Ils peuvent être investis demain », ajoute le candidat.
Interrogé sur la possibilité d’adapter son programme pour attirer les électeurs de François Fillon et de Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron a affirmé qu’il ne changerait pas son projet : « Je ne vais pas changer le projet qui est le mien. Il est arrivé en tête du premier tour. Je ne vais pas l’amender. Par contre, je vais rassembler autour de ce projet ». Le leader du mouvement En Marche ! s’est exprimé sur l’électorat de Jean-Luc Mélenchon : « Je suis triste pour ses électeurs. Je pense qu’ils valent beaucoup mieux que ce qu’il leur a dit dimanche soir. »
Il a ensuite répondu aux attaques de la candidate du Front national : « Dans les formules de Marine Le Pen, dans son ton, je vois beaucoup plus de brutalité que de mon côté. Le projet brutal, le projet de haine, de rejet n’est pas de mon côté. » Emmanuel Macron est également revenu sur sa soirée à La Rotonde, à Paris : « Ceux qui me donnent des leçons, ils invitent qui ? Les grands patrons. Moi, j’ai invité les gens avec qui je travaille. J’assume totalement. »
«J'ai été stupéfait qu'il ne se prononce pas dimanche soir. J'aurais parié tout ce que j'avais que ce ne serait pas le cas... Je pense que Jean-Luc Mélenchon a dimanche soir heurté en profondeur un grand nombre de ceux qui lui ont fait confiance». Invité de l'émission «L'Épreuve de vérité» diffusée sur Public Sénat, en partenariat avec l'AFP, Les Échos et Radio Classique, François Bayrou n'a pas mâché ses mots à l'encontre du candidat de La France insoumise s’est refusé, dimanche soir, à donner des consignes de vote. Une position qui fait polémique.
En résumé, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. On vous explique tout ça dans cet article.
Emmanuel Macron assure n'avoir «jamais considéré que quoi que ce soit était gagné» avant son second tour de l'élection présidentielle face à Marine Le Pen (FN). Il s'est dit, en marge d'une visite de l'hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), «très fier d'être devant Marine Le Pen» à l'issue du premier tour dimanche soir. «Si les choses étaient gagnées, on n'aurait pas vu d'autres élections à l'étranger tourner comme elles ont tourné», a-t-il ajouté, interrogé sur les déclarations de François Hollande selon lesquelles «rien n'est fait avant le second tour».
Dans un entretien accordé au Monde, Christian Estrosi indique que «Toux ceux qui ne feront pas le choix très clair de faire voter pour ne pas faire barrage à Marine Le Pen doivent être exclus». Et de préciser sa pensée: «Jacques Chirac a défini en 1988 une ligne infranchissable : les accords avec le Front national. Madame Boutin a dit qu’elle soutiendrait Mme Le Pen, qu’en est-il du Parti chrétien-démocrate qui appartient à la famille des Républicains ? François Baroin reste dans le flou alors que François Fillon lui-même, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et désormais Nicolas Sarkozy appellent à voter pour Emmanuel Macron ?»
François Fillon ayant reconnu hier qu'il ne pouvait mener la bataille des législatives pour Les Républicains, c'est François Baroin qui va s'y coller.
Des propos qui auraient sali l'image de Xavier Jugelé, le policier tué sur les Champs-Elysées. La nation entière a rendu hommage à ce policier tombé pendant son service lors de l'attentat jeudi dernier. Selon les informations de L'Express, le ministre de l'Intérieur, Mathias Fekl, a saisi ce mardi la justice après plusieurs commentaires homophobes et injurieux visant le policier de 37 ans sur Twitter, Facebook et Youtube.
«Ca jamais».. Les tracts anti-FN du PS: Volonté de faire le buzz ou amateurisme? L'analyse de deux pros de l'image par ici.
Le groupe de réflexion Terra Nova, classé à gauche, estime mardi que supprimer l'aide médicale d'État (AME), mesure annoncée par Marine Le Pen, permettrait de faire peu d'économies et pourrait «nuire à la santé des Français».
Marine Le Pen, favorable à une aide exclusivement applicable en cas de pronostic vital engagé ou pour les patients présentant un risque de santé publique, a dit vouloir, par cette mesure, protéger «à 100% la santé des Français» et «affecter» ses crédits aux forces de sécurité.
Or, pour Terra Nova, «les dépenses liées à l'AME sont une goutte d'eau dans un océan de dépenses de santé»: elles représentent 0,4% de l'ensemble des dépenses de santé en France.
Cet ancien proche de Jean-Marie Le Pen remplace Marine Le Pen le temps de cette fin de campagne. Qui est-il?
Le secrétaire national du parti communiste Pierre Laurent a lancé mardi un «appel, notamment à La France insoumise dont je ne comprends pas le silence à nos appels à la discussion commune pour les législatives depuis dimanche», lors d'une conférence de presse à la veille du conseil national du PCF.
Dimanche au premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a réuni 19,6% des voix. Pour Pierre Laurent, ce chiffre important crée «une situation nouvelle» car, sur les 577 circonscriptions, il y en a 212 où «la totalité des voix de gauche et écologistes qui se sont portées sur les candidatures de Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et des candidats d'extrême gauche devancent (celles obtenues par) Emmanuel Macron et Marine Le Pen», les deux qualifiés, ainsi que la droite.
Jean Lassalle accuse le coup: 1,2% au premier tour, c'est peu. «Je prends la mesure de la taule que j’ai prise mais je veux dire que je suis très reconnaissant aux compatriotes du Pays Basque et du Béarn de m’avoir accompagné comme ils l’ont fait, parce que c’est quand même formidable ce qu’ils ont fait, dans un tel contexte. » Retrouvez notre article par ici.
« Nicolas Sarkozy, président élu de LR qui s’était mis en retrait pour faire la campagne de la primaire, est notre leader naturel et a un rôle à jouer pour garantir l’unité de la famille, en tant qu’autorité politique et morale, mais pas forcément avec un rôle opérationnel », a affirmé à l’AFP Daniel Fasquelle, trésorier du parti.
La direction opérationnelle de la campagne des législatives serait confiée à Christian Jacob, président des députés LR, sa direction politique (ou coordination) à François Baroin, président des maires de France, selon plusieurs sources LR.
Après une réunion du bureau politique du parti, il avait été confié lundi « une mission » à Christian Jacob « pour établir, en lien avec l’UDI, une équipe de direction de campagne pour les prochaines élections législatives ». Laurent Wauquiez, vice-président de LR, deviendrait le leader du parti, en attendant l’élection par le congrès d’un nouveau président, prévue à l’automne, selon des sources LR.
« En cas de cohabitation », si la droite et le centre réunis devenaient majoritaires à l’Assemblée en juin, François Baroin aurait vocation à devenir Premier ministre, selon plusieurs élus sarkozystes.
Pour la première fois de son histoire longue de 90 ans, la Licra soutient un candidat à l'élection présidentielle en appelant à voter pour Emmanuel Macron, a annoncé mardi à l'AFP son président, Alain Jakubowicz, face au «danger bien réel» du Front national.
«Nous appelons à voter pour M. Macron et nous sommes à la disposition des équipes de M. Macron pour lui apporter notre savoir-faire, nos connaissances», a affirmé M. Jakubowicz à l'issue d'une réunion spéciale du comité exécutif de la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme.
«Je pense qu'il n'y a pas eu de prise de conscience de ce qui s'est passé dimanche, aestimé François Hollande mardi. Tout le monde a regardé le résultat avec un ordre d'arrivée. Et on a oublié que c'était quand même Marine Le Pen qui était au deuxième tour. Ce n'est pas rien que l'extrême droite soit au deuxième tour d'une élection présidentielle», a déclaré le président de la République dans un aparté avec la presse lors d'un déplacement à Laval.
Qui a ajouté: «la victoire contre l'extrême droite pas acquise».
Retrouvez en vidéo l'allocution du Président au lendemain du premier tour
Emmanuel Macron a participé ce mardi matin à l’hommage à la Préfecture de police de Paris au policier tué dans l’attentat. Il a serré la main d’Etienne, le compagnon de Xavier Jugelé.
Le candidat d’En Marche ! était en déplacement en milieu d’après-midi à l’hôpital de Garches en région parisienne, sur le thème de « la prise en charge des patients en situation de handicap ». « La campagne reprend ses droits », a confirmé sur BFM TV Arnaud Leroy, porte-parole d’Emmanuel Macron.
Et ce soir, Emmanuel Macron tentera de convaincre les indécis au 20h de France 2.
Tous les sondages publiés depuis dimanche donnent 62 % à 64 % d’intentions de vote pour Macron contre 36 % à 38 % pour Marine Le Pen mais les analystes n’excluent pas un score beaucoup plus serré à l’arrivée.
L’analyse des reports de voix conforte Emmanuel Macron dans le rôle de favori. Près de 50 % des électeurs de François Fillon du premier tour, plus de la moitié de ceux de Jean-Luc Mélenchon et les trois quarts de ceux de Benoît Hamon se reporteraient sur lui.
Marine Le Pen récupérerait pour sa part autour de 20 % de l’électorat Fillon, de 10 % de celui de Jean-Luc Mélenchon et moins de 5 % des électeurs de Benoît Hamon.
Opération séduction de certains militants frontistes vers les mélenchonistes. « L’avenir en commun, c’est aussi avec Marine ». Un tract soulignant ce qui rassemble la candidature de la France insoumise et du FN est apparu sur les réseaux sociaux : « Sortir de l’Otan, abroger la loi travail, retraite à 60 ans…
Des proches d'Alain Juppé doivent se réunir mardi soir à Paris autour du maire de Bordeaux pour faire le point, alors que la famille LR est traversée de dissensions après l'échec de François Fillon au premier tour de la présidentielle, a-t-on appris auprès de juppéistes.
Ce rendez-vous dans un bar parisien est nécessaire compte tenu de «la nouvelle donne politique dont nous avons du mal à tirer toutes les conséquences», a déclaré à l'AFP un de ces fidèles de l'ancien Premier ministre et rival malheureux de François Fillon à la primaire de la droite.
Alain Juppé a jugé lundi nécessaire de «revoir la ligne politique» des Républicains, partiellement responsable selon lui de l'échec de François Fillon au premier tour de l'élection présidentielle.
La CGT et la CFDT ne vont finalement pas manifester ensemble le 1er mai en raison de divergences autour du mot d'ordre de la mobilisation, a déclaré mardi à l'AFP Véronique Descacq, numéro deux de la CFDT.
L'Unsa pourrait se joindre «au rassemblement» de la CFDT le 1er mai, de même que l'organisation de jeunesse Fage, selon Véronique Descacq. La CGT et la CFDT, qui n'ont pas manifesté ensemble un 1er mai depuis 2012, sont opposées sur le mot d'ordre, la CFDT «souhaitant un appel clair à faire barrage au Front national» quand la CGT veut une revendication plus «large».
Digne et apaisé. Voilà les mots d'Etienne, compagnon du policier tué pendant l'attentat de jeudi dernier.
«Il faut appeler tous ceux qui croient et qui espèrent en la France à voter pour Emmanuel Macron, parce que c'est lui qui porte, maintenant, cette espérance de fraternité», a déclaré mardi le grand rabbin de France, Haïm Korsia, dans un entretien à l'AFP.
Pour le chef religieux de la première communauté juive d'Europe, ce que l'extrême droite et sa candidate Marine Le Pen représentent, «c'est une France réduite aux acquêts».
«Or, dès qu'il y a une politique du rejet de quelqu'un, quel que soit ce quelqu'un, ce n'est plus la France», estime-t-il.
A Strasbourg, plusieurs électeurs ont eu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir glisser leur bulletin dans l'urne. Comment est-ce possible de découvrir devant les urnes qu'on ne peut pas voter ? 20 Minutes fait le point par ici.
L'ancien président Nicolas Sarkozy va annoncer qu'il votera en faveur d'Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle, ont indiqué des sources LR concordantes mardi à l'AFP.
Toutefois, aucune des sources n'a été en mesure de préciser si l'ex-chef de l'Etat votera pour le candidat d'En marche! «à titre personnel» ou s'il appellera son camp à voter en sa faveur. «M. Sarkozy s'exprimera d'ici quelques jours», a-t-on également affirmé, sans plus de précisions.
Sur Twitter, la police nationale a posté un message: «Les forces de police du monde entier ont également rendu hommage à notre collègue disparu» #merci
Dans un communiqué le syndicat appelle à faire barrage au FN. «L’utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés entendus lors de la campagne, la xénophobie, le racisme, le sexisme et l’homophobie, la préférence nationale ne résoudront pas les inégalités, le chômage et les bas salaires. La CGT les combat et les combattra sans relâche ! Elle n’aura de cesse de faire barrage à l’extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate !»
La permanence du Front national (FN) à Orvault, dans la banlieue de Nantes, a été visée par des jets de peinture et de canettes de bière enflammées, occasionnant de légères dégradations à l’extérieur du local, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Le local, situé au premier étage d’un immeuble, a subi « de légères dégradations de peinture rose et grise », et a été touché par le jet d’une canette de bière contenant un produit inflammable, occasionnant une légère combustion du store extérieur d’une de ses fenêtres, a indiqué une source policière à l’AFP.
Après Marine Le Pen lundi soir, c'est au tour d'Emmanuel Macron d'être invité au 20h de Pujadas ce mardi.
Le débat durera environ 2h20 et les deux candidats seront interrogés par Gilles Bouleau pour TF1 et David Pujadas pour France 2.
La date du 3 mai a été maintenue en dépit du télescopage avec la demi-finale de la Ligue des champions qui opposera Monaco à la Juventus du Turin, un match très attendu par les amateurs de foot et qui sera diffusé sur BeIN Sports
Le secrétaire national du Parti communiste français a exprimé sa ferme opposition à Marine Le Pen, appelant à voter pour le candidat d'En Marche!, même si ce n’est « en aucun cas un soutien à la politique d’E.Macron ». Pierre Laurent a également déploré le silence de Jean-Luc Mélenchon qui n’a pas donné de consigne de vote depuis les résultats du premier tour.
Comme Hillary Clinton, Emmanuel Macron se trouve dans la ligne de mire de Moscou. Alors que l’équipe de campagne du candidat affirmait mi-février subir « des centaines, voire des milliers, de cyberattaques venant des frontières russes », Trend Micro l’a confirmé ce lundi. On fait le point par ici.
L'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement «appelle à un vote résolu» en faveur d'Emmanuel Macron, tout en demandant aux «forces républicaines» de «réviser enfin leur politique, comme elles ne l'ont pas fait après 2002».
«Les Français, en mettant Emmanuel Macron au second tour, ont choisi le renouvellement des visages et d'un personnel politique usé par un bipartisme devenu de plus en plus artificiel», écrit M. Chevènement dans un communiqué.
«Une période est close. La percée d'Emmanuel Macron a fait turbuler le système. Les forces qui ont gouverné la France depuis un demi-siècle ont dévissé. Le Parti socialiste est divisé en trois. Le cycle d'Epinay est allé à son terme logique et depuis longtemps prévisible. La droite républicaine a perdu une élection qui paraissait imperdable. Comme le PS, elle entre dans une crise profonde et sans doute durable», poursuit l'ancien ministre de l'Intérieur de Lionel Jospin.
Alors que le Front national tente de chasser sur les terres mélenchonistes, une voix s'élève contre ce rapprochement. «La vision de la société que nous proposons n'a rien à voir avec celle de Jean-Luc Mélenchon», a affirmé Marion Maréchal-Le Pen dans un entretien à l'hebdomadaire Famille chrétienne.
La députée Front national a reconnu que son parti partageait avec Jean-Luc Mélenchon l'idée d'«une économie protégée» et la lutte «contre la financiarisation». Mais elle a accusé le candidat de La France insoumise d'être «le chantre de l'immigration» : «Avec lui, c'est le triomphe du laxisme et du multiculturalisme», a fustigé Mme Maréchal-Le Pen.
Europe Ecologie-Les Verts a appelé mardi les électeurs à faire battre «très largement» Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle, prévenant contre le risque de l'abstention, sans pour autant «donner quitus» à la personne ni au projet d'Emmanuel Macron.
«On espère qu'elle sera largement battue», a expliqué Julien Bayou, porte-parole d'EELV lors d'une conférence de presse, assurant souhaiter un score de 65/35 en faveur du candidat d'En Marche! «plutôt que «55/45».
«Nous préférons un projet qu'on peut combattre dans la rue plutôt qu'un projet qui peut dériver vers un régime qui n'a rien de démocratique», a-t-il argumenté. Mais, a-t-il prévenu, «ça ne vaut pas quitus pour Emmanuel Macron».
On se souvient des grands cortèges le 1er mai 2002 alors que le FN était pour la première fois que second tour des élections présidentielles... Cette fois, le doute plane.
La décision portant sur une éventuelle mobilisation le 1er mai avec tous les syndicats, dont la CFDT et la CGT, sera prise mercredi, a précisé à l'AFP mardi une responsable de la direction de la CGT.
Mais si la CFDT souhaite une mobilisation sous un seul mot d'ordre (barrage au FN), les autres syndicats militent pour des revendications plus larges.
Le président américain a interrogé lundi l’ambassadeur français à l’ONU au lendemain du premier tour. Au cours d’une réunion des ambassadeurs du Conseil de sécurité de l’ONU à Washington, Donald Trump a pris en aparté François Delattre pour se renseigner sur le vote en France. Pour en savoir plus c'est par ici.
«Ca jamais!» avec le portrait de Marine Le Pen en présidente...
Le Parti socialiste s'apprête à distribuer un tract tiré à quatre millions d’exemplaires en faveur de l’ancien locataire de Bercy. Sur celui-ci, on pourra lire « Votons le 7 mai pour La République, votez Emmanuel Macron ».
Très bien accueillie sur le site, la leader frontiste a été huée arrivée à l'espace réservé aux fruits et légumes. Une tomate aurait même volé, selon un journaliste de l'AFP présent sur les lieux.
Notamment à Toulouse, en mémoire du policier tué lors de l'attentat de jeudi dernier.
Pendant cet hommage, François Hollande en a profité pour appeler les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, à «accorder les ressources budgétaires nécessaires» aux forces de l'ordre.
Il a plaidé pour leur «fournir les moyens qui leur permettront d'agir encore plus efficacement». «Ce qui est attendu, c'est de la constance, de la persévérance, de la cohérence dans l'effort, plutôt que des surenchères et des ruptures», a-t-il plaidé.
Les obsèques de Xavier Jugelé seront célébrées dans l'intimité à Romorantin cet après-midi.
Devant les élus et la foule de passants réunis, la Marseillaise retentit.
Le Président fait chevalier de la Légion d'honneur le capitaine décédé à titre posthume.
"Aujourd'hui, la Nation toute entière exprime sa profonde gratitude et sa reconnaissance au capitaine Jugelé. Qu'il sache que son sacrifice à uni la nation.»
Il cite tous les policiers disparus dans leur mission.
«Sa tragique disparition nous rappelle ce que nous devons aux forces de police. Aux Français je veux dire, soutenez les policiers et les gendarmes. »
«Aux élus de demain je leur demande d'accorder les moyens nécessaires pour remplir leurs missions. Ce qui est attendu c'est de la constance, de la cohérence. C'est un combat qui va durer. Un combat long mais victorieux.
«Au sein de la police nationale il militait au sein de l'association Flag qui défend les policiers LGBT. Il savait ce qu'était la fraternité. Le 13 novembre 2015, il était présent autour du Bataclan. Cette expérience l'avait profondément marqué.» Il avait ensuite participé au concert de Sting pour dire non au terrorisme.
«Il était parti en Grève pour sécuriser le parcours des migrants. Le 2 mai à la veille de son anniversaire il devait rejoindre le PJ à la direction. Le terroriste ne lui a pas laissé le temps. La police était sa vie mais il avait une vie hors de la police.
«Xavier Jugelé défendait des valeurs. La liberté d'abord, c'est pour la préserver qu'il s'est engagé dans les forces de l'ordre. Xavier était courageux, face au danger il ne reculait pas. Pendant 6 ans il est gardien de la paix. Ce qui l'animait c'est que nos concitoyens puissent vivre en sécurité. Il croyait en l'égalité. »
«Vous jouez un rôle indispensable pour préserver notre paix sociale, sans lequel nos concitoyens ne peuvent pas avoir confiance en l'avenir», assure Hollande
«Il est mort sur les Champs-Elysées quand son destin a croisé celui d'un fanatique haineux. C'est parce qu'il était policier qu'il a été attaqué. Les policiers sont devenus des cibles, attaqués dans l'accomplissement de leur mission. Avec le risque de perdre la vie pour sauver celle des autres. L'année dernière, 8 policiers et 14 gendarmes sont morts dans l'exercice de leur fonction.»
«Le capitaine JUGELE était un héros du quotidien comme ses collègues qui étaient avec lui et ont face à un terroriste»
«Nous sommes rassemblés ce matin pour rendre hommage à Xavier Jugelé, pour partager la peine de sa famille, de son conjoint, de ses collègues. Pour nous adresser à tous les Français pour qu'ils expriment leur soutien aux forces de police. De nouveau la France a perdu l'un de ses fils parmi les plus braves.»
«Restons tous dignes et gardons la paix», conclut Etienne, le compagnon de Xavier Jugelé.
Son compagnon poursuit. Cette disparition lui a rappelé cette formule : « Vous n’aurez pas ma haine. On ne devient policier ou gendarme que par choix. D’aider les autres et de protéger. C’était la vision que nous partagions de cette profession. »
Il évoque aussi l’homme derrière le policier, épris de cinéma et d’anglais. « Tu enchaînais les concerts, Céline Dion était son étoile, Madonna, Britney Spears et tant d’autres. Une vie de joie et d'immenses sourires. Cette vie de star tu la quittes comme une star. Je voudrais dire à tous tes camarades combien je suis proche d'eux.»
Le compagnon de Xavier Jugelé raconte : « Xavier, jeudi matin comme de coutume je suis partie travailler et tu dormais encore. Nous avons parlé de notre voyage. Tu as pris ton service à 14h. Tes camarades et toi avez reçu de rejoindre le commissariat du 8e. On t’a désigné comme point de stationnement le 102 des champs. Ce type de mission te plaisait. Parce que c’était la France, la culture que vous protégiez. A cet instant et cet endroit le pire est arrivé. Tu as été emporté sur le coup, j’en remercie ta bonne étoile. Je suis rentré le soir sans toi. Avec une douleur qui s’apaisera peut-être un jour. »
La Garde d'honneur va déposer le cercueil de Xavier Jugelé dans la cour de la PP. Le policier va recevoir la Légion d'honneur à titre posthume.
François Hollande va prendre la parole lors de cette cérémonie. Et la Marseillaise résonne dans le cour de la PP.
La présidence propose de suivre en live en vidéo cette cérémonie
Xavier Jugelé allait rejoindre un service de la police judicaire. Il avait aussi participé à la sécurisation du Bataclan le 13 novembre. Il était retourné au Bataclan ensuite pour dire non au terrorisme.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen viennent de s'installer dans la cour de la PP.
Sur Twitter, des photos de la cour de la Préfecture de police de Paris où va se tenir l'hommage commencent à être partagées.
Tout un symbole. Lors de la cérémonie, le compagnon de Xavier Jugelé, avec lequel il était pacsé, devrait prendre la parole.
Il a été élevé à titre posthume au rang de capitaine et fait chevalier de la Légion d'honneur. Les deux gardiens de la paix blessés lors de l'attaque ont été nommés chevaliers de l'ordre national du Mérite.
A 11h ce mardi matin, une minute de silence sera respectée en mémoire de Xavier Jugelé dans tous les commissariats.
L'ancien ministre Bruno Le Maire (Les Républicains) a indiqué mardi qu'il voterait pour Emmanuel Macron le 7 mai, et qu'il n'aurait «aucune hésitation» à intégrer le gouvernement si le leader d'En Marche! se retrouvait sans majorité claire à l'Assemblée.
«Je voterai pour Emmanuel Macron» au second tour de la présidentielle, a déclaré M. Le Maire sur RMC et BFMTV.
«On banalise la situation politique actuelle», a-t-il regretté. «Une victoire de Marine Le Pen le 7 mai prochain est possible. On fait comme si l'élection d'Emmanuel Macron était acquise», a poursuivi le député de l'Eure, qui «pense qu'on fait une erreur profonde» à cet égard.
Comme on lui demandait s'il pourrait intégrer un gouvernement sous la présidence de M. Macron, il a évoqué trois hypothèses: la droite battue aux élections législatives et donc dans une «opposition constructive»; une majorité derrière Macron; troisième hypothèse: une chambre «dans laquelle aucune majorité claire ne se dégage». Alors «la seule chose qui compte, c'est l'intérêt de la France» et «je n'aurais aucune hésitation». «Je ne fais pas de la politique pour mon parti, je fais de la politique pour la France».
Le parti Les Républicains a «évité l'implosion» lundi, après une «défaite historique» au premier tour de l'élection présidentielle, a affirmé mardi Gérard Larcher sur RTL.
«Mettre d'accord 120 personnes sur un positionnement n'est pas chose simple», a souligné le président du Sénat, alors que LR laisse implicitement le choix pour le second tour de la présidentielle entre le vote blanc ou le vote Macron.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Michel Sapin, a mis en garde mardi les électeurs contre le programme de Marine Le Pen qui entraînerait la suppression de «centaines de milliers d'emplois» en France, appelant à voter pour Emmanuel Macron sur la chaîne CNews.
«Ce sont des centaines de milliers d'emplois qui seraient détruits chez nous par une volonté de fermer les frontières. C'est se priver de vendre à l'extérieur nos Airbus, nos trains Alstom», a-t-il ajouté.
«La volonté de se couper de l'Europe, avec ce symbole qu'est la sortie de l'euro, il faut que chacun sache que ce n'est pas aux plus riches que cela ferait du mal, mais bien aux plus pauvres», a affirmé le ministre qui a mis en garde contre un retour au franc.
Le Président, les deux finalistes de l'élection et la nation entière vont lui rendre hommage dans moins d'une heure. Xavier J., mort à 37 ans avait fait toute sa carrière à Paris... Portrait du policier tué sur les Champs-Elysées lors de l'attaque de jeudi dernier.
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a accusé mardi François Fillon de «trahison» envers ses électeurs pour avoir appelé à voter pour Emmanuel Macron et contre elle au second tour de la présidentielle.
«J'ai quand même une... une petite pensée... une petite pensée pour les électeurs de François Fillon», a affirmé Mme Le Pen à l'issue d'une visite matinale à Rungis.
«Voilà des gens qui ont défendu leur candidat dans des conditions extrêmement difficiles, qui sont restés fidèles jusqu'au bout, et qui se sont fait récompenser en écoutant à 20h02 leur candidat dire "il faut voter pour M. Macron"» a critiqué la dirigeante d'extrême droite.
Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a estimé mardi que «beaucoup d'électeurs» de Jean-Luc Mélenchon pouvaient voter pour Marine Le Pen, jugeant qu'il y avait une «cohérence» dans son absence de consigne pour le second tour de la présidentielle.
Interrogé sur l'absence de prise de position du candidat de la France insoumise, Florian Philippot a jugé sur franceinfo qu'il y avait «une espèce de cohérence quand même dans ce qu'il dit».
«Parmi ses électeurs, beaucoup refuseraient de toutes façons de voter pour (Emmanuel) Macron et beaucoup peuvent voter pour nous», a-t-il affirmé, invoquant notamment la volonté d'abroger la loi travail ou de combattre «le poids de la finance», et estimant que beaucoup de Français n'accepteront pas de voter pour Emmanuel Macron, «un ministre ultralibéral de Hollande».
Stéphane Le Foll, Michel Sapin, Marisol Touraine, Myriam El Khomri, Christian Eckert ou l'écologiste Emmanuelle Cosse ont signé... Cent soixante «hollandais», ministres, parlementaires et responsables locaux, appellent à voter pour Emmanuel Macron au second tour pour contrer Marine Le Pen, dans une tribune publiée lundi soir sur le site du Monde où ils défendent le bilan du quinquennat et leur «culture sociale-démocrate».
Considérant qu'«une victoire de Marine Le Pen conduirait inévitablement à une France divisée avec la violence au bout du chemin, à une France affaiblie économiquement au détriment des plus faibles, à une France isolée diplomatiquement dans le monde, à la fin de l'Union européenne», ils jugent de leur «devoir d'éviter ce cauchemar à notre pays, en votant pour Emmanuel Macron, qui peut préserver les chances de la France, dans un combat majeur».
Les sondages lui sont favorables... Mais certains sur le terrain comme sur les réseaux sociaux assurent qu'ils ne se déplaceront pas le 7 mai pour faire barrage au FN. Emmanuel Macron est-il (forcément) assuré de gagner face au Front national ? La réponse par ici.
Marine Le Pen, candidate FN qualifiée pour le second tour de la présidentielle, a visité mardi à l'aurore le marché alimentaire de Rungis, se posant en candidate de la «régulation» contre son adversaire Emmanuel Macron, celui de l'«ouverture totale».
«Emmanuel Macron est pour la dérégulation totale, l'ouverture totale, le libre-échange total. Moi je crois que l'Etat doit poser des régulations au marché pour établir une concurrence loyale, permettre qu'un acteur ne détruise pas l'autre, comme c'est souvent le cas avec la grande distribution», a affirmé Mme Le Pen, entourée de nombreux journalistes mais aussi de commerçants de Rungis.
Alors qu'on lui demandait si elle était venue voir «la France qui se lève tôt», expression attribuée à l'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, la candidate d'extrême droite a répondu par l'affirmative: «La France qui se lève tôt, oui, la France qui se lève, qui travaille et qui voudrait travailler mais qui n'en a pas la possibilité parce qu'aujourd'hui, on vit un chômage de masse.»
Un système qui n'a pas tellement fonctionné pour les deux grands partis français... L'ancien ministre (Les Républicains) Brice Hortefeux, proche de Nicolas Sarkozy, a jugé mardi que la droite ne devrait plus organiser à l'avenir de primaire pour désigner son candidat à l'élection présidentielle, après l'élimination de François Fillon au premier tour. «La primaire, première et dernière», a résumé Brice Hortefeux sur Europe 1.
«Comment persévérer dans un système qui aboutit à ce que les deux candidats qui se sont pliés à l'exercice de la primaire soient éliminés dès le premier tour? Et que les deux candidats qui s'en sont totalement exonérés soient aujourd'hui les gagnants du premier tour ?», s'est-il interrogé.
Les soutiens de Nicolas Sarkozy, longtemps réticents au principe d'une primaire ouverte de la droite, s'y étaient ralliés avant le retour sur la scène politique de l'ancien président.
Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national, a dit mardi souhaiter que sa petite-nièce Marion Maréchal-Le Pen poursuive sa carrière politique, alors que la députée du Vaucluse a plusieurs fois laissé entendre qu'elle pourrait y mettre un terme.
Comprenez-vous les états d'âme de Mme Maréchal-Le Pen ? «Non. Quand on a eu la chance d'avoir le destin politique de Marion Maréchal-Le Pen, on se fait un devoir de continuer la bataille. On n'a même pas le droit de se poser la question de savoir si on peut s'arrêter», a répondu Jean-Marie Le Pen sur France Inter.
Emmanuel Macron «ne va pas faire l'économie du combat» face à Marine Le Pen, a assuré mardi le secrétaire général d'En Marche! Richard Ferrand en réponse aux critiques sur l'attitude du candidat qui n'a pas repris sa campagne depuis dimanche soir contrairement à Marine Le Pen.
«Emmanuel Macron tiendra demain (mercredi) un meeting à Arras et ensuite il multipliera les déplacements de terrain tout le reste de la semaine, dans le Limousin et ailleurs», a expliqué Richard Ferrand. Qui a jugé «caricaturales» les critiques pour avoir célébré le résultat du premier tour dimanche soir dans une célèbre brasserie parisienne.
Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national, a salué l'attitude de Jean-Luc Mélenchon, qui n'a pas donné de consignes de vote pour le deuxième tour de la présidentielle entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, après son élimination.
Jean-Luc Mélenchon «est très correct. Ca me paraît très digne de la part d'un candidat qui a fait une percée remarquable et qui était, il faut le dire, sur le plan oratoire, le meilleur», a jugé Jean-Marie Le Pen sur France Inter.
François Hollande rend un hommage national mardi à Xavier Jugelé, le policier tué jeudi lors de l'attentat sur les Champs-Elysées qui a bouleversé la fin de la campagne avant le premier tour de la présidentielle.
L'hommage sera rendu dans la cour de la préfecture de police à partir de 11h en présence notamment des deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui ont répondu favorablement à l'invitation de François Hollande.