Présidentielle: «Non, je ne suis pas d'extrême gauche», affirme Mélenchon

PRESIDENTIELLE « Je connais bien mes dossiers, si je suis élu à l’Elysée, je saurai exactement par quel bout commencer », déclare le candidat...

20 Minutes avec AFP
Jean-Luc Mélenchon à Lille, le 12 avril 2017.
Jean-Luc Mélenchon à Lille, le 12 avril 2017. — Philippe HUGUEN / AFP

« J’entends ou je lis qu’on me dépeint comme quelqu’un d’ultra-extrême gauche. Si c’est le cas, je me demande ce que devient [Philippe] Poutou », fait mine de s’étonner Jean-Luc Mélenchon dans un entretien avec des lecteurs du Parisien. « Non je ne suis pas d’extrême gauche », lance alors le candidat de la France insoumise à la présidentielle.

D’ailleurs, pour lui, la majorité socialiste sortante n’appartient pas à la gauche. « Je n’appelle même plus ça la gauche. Le pouvoir s’est renié, trahi de toutes les manières possibles. Il a fait des dégâts considérables chez les gens qui leur faisaient confiance depuis toujours », estime-t-il dans cet entretien à paraître dimanche.

« Quand je me présente à une élection, c’est pour la gagner »

Alors qu’on lui demande s’il veut « vraiment être président », Jean-Luc Mélenchon affirme qu’il se « comporte comme un homme qui s’apprête à gouverner. Je connais bien mes dossiers, si je suis élu à l’Elysée, je saurai exactement par quel bout commencer ». « Je n’ai pas la culture du minoritaire permanent. Quand je me présente à une élection, c’est pour la gagner », affirme-t-il

Son élection « n’a jamais été si près de se réaliser, ce qui serait un événement mondial », ajoute celui que les enquêtes d’opinion placent dans le quatuor de tête des postulants à l’Elysée.