Les regrets de Nicolas Sarkozy dans «Des paroles et des actes»

PRESIDENTIELLE Du «bling bling» aux insultes, Nicolas Sarkozy a indiqué regretter plusieurs paroles et épisodes de son quinquennat...

Anne-Laëtitia Béraud avec Reuters
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Nicolas Sarkozy, invité de l'émission «Des paroles et des actes», sur France 2, le 6 mars 2012.
Nicolas Sarkozy, invité de l'émission «Des paroles et des actes», sur France 2, le 6 mars 2012. — AP/SIPA

Un Président-candidat et des regrets. Nicolas Sarkozy, sur le plateau de l'émission «Des paroles et des actes», mardi soir sur France 2, a exprimé ses regrets lorsqu'ont été évoqué plusieurs événements survenus au début de son quinquennat.

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Nicolas Sarkozy a tout d’abord regretté sa présence au Fouquet's le soir de son élection en mai 2007, puis la croisière qui a suivi sur le yacht de l'industriel Vincent Bolloré, deux événements qui ont alimenté l'image de président «bling bling» agitée par ses détracteurs.

Retour sur le bling bling                                        

Il a lié ces événements à ses difficultés conjugales de l'époque, déclarant notamment qu'il conservait un «souvenir ambivalent» de la soirée du Fouquet's, dans la mesure où le couple qu'il formait alors avec Cecilia Sarkozy était en train d'«exploser».

Quant à la croisière sur le yacht Paloma au large de Malte, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il n'avait fait que répondre à une invitation de Vincent Bolloré, qui lui a proposé de s'y reposer après sa campagne électorale dans l'espoir que ce séjour «arrange les choses dans son couple». «J'ai fait une erreur: une partie de mon cerveau était occupée à sauver quelque chose, je n'ai pas impacté le poids du symbole de la chose», s’est-il justifié.

Difficultés personnelles

Nicolas Sarkozy a également reconnu que son style agressif face à des interlocuteurs qui l'insultaient au Guilvinec ou au Salon de l'agriculture n'était pas celui d'un président. Il a déclaré qu'il n'aurait pas dû répondre agressivement à un pêcheur qui le provoquait lors d'une visite au port du Guilvinec en 2007 ou adresser l'année suivante un «casse toi pov'con!» à un visiteur du salon de l'Agriculture qui refusait de lui serrer la main.

«J'ai fait une erreur (...) Quand on m'insulte gratuitement je n'aime pas bien ça, mais en tant que président je n'aurais pas dû réagir comme ça.»

De même, il a dit «ô combien» regretter la tentative de nomination de son fils Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad (Etablissement public d'aménagement du quartier d'affaires de La Défense). «J'ai fait une erreur. Comme ce poste que j'avais exercé n'était pas rémunéré (...) je me suis dit “Jean peut faire acte de candidature, ça n'a aucune importance”. Je me suis trompé», a-t-il concédé.

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