Présidentielle: revivez le meeting de François Hollande au Bourget en direct

M.Go. et M.P. au Bourget
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François Hollande, candidat PS à l'Elysée, lors d'un débat à Nantes le 19 janvier 2012.
François Hollande, candidat PS à l'Elysée, lors d'un débat à Nantes le 19 janvier 2012. — P. KOVARIK/AFP

Meeting du Bourget

18h29 : Ce direct est maintenant terminé. Merci de nous avoir suivis et à bientôt.
16h43 : La vise aux ténors, notamment à Aubry et Jospin. Et rapidement à Valérie Treirweiler, sa compagne.
16h40 : Hollande, rejoint sur scène par des jeunes militants, arpente la scène. Il va saluer des militants sur l'extrême gauche de la scène... pour le plus grand bonheur du service d'ordre du PS.
16h38 : "Nous ferons gagner la gauche. Le changement j'y suis prêt. Vive la République et vive la France". La Marseillaise retentit. Les 10.000 militants entonnent l'hymne.
I16h36: l parle de sa France, "une france du travail, du mérite, de l'effort. Une France de la justice, où l'argent sera remis à sa place, celle d'un serviteur et non du maître, une France où on est fier, fier d'être Français. La France n'est pas un problème, la France est la solution". Fin de discours enlevée. Les militants sont en feu.
16h35 : Il parle aussi de son "rêve français". "Je ne vous appelle pas à mettre votre tête dans les étoiles, je vous appelle à retrouver le récit républicain, celui de la Révolution française , ce récit républicain qui s'est poursuivi avec la IIIe République, la résistance, Mai-68, le 10 mai 1981", enumère Hollande. Il cite alors Shakespeare: "ils ont échoué car ils n'ont pas commencé par le rêve" et promet une "démocratie plus forte que l'argent, que la finance".
16h31 : S'il est élu, prévient-il, "je ne veux être jugé que sur un seul objectif: est-ce qu'au terme du mandat qui me serait confié, les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012"
16h30 : Il promet la création de 150.000 emplois d'avenir. Soit deux fois moins que ce que prévoit le projet du PS.
16h28 : C'est bientôt la fin et Hollande en vient enfin à son grand thème, "la jeunesse". "C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France", rappelant que "la promesse républicaine", c'est que les générations futures vivent mieux que les précédentes. Il rappelle la création des 60.000 postes dans l'Education nationale. "On me dit c'est trop, moi je dis, ce n'est peut-être pas assez". Il veut qu'à la fin du quinquennat, le nombre de jeunes qui sortent sans qualification de l'Education nationale soit divisé par deux. "Personne ne sera laissé de côté, abandonné, oublié", promet-il.
16 h24: "Je ne promettrai que ce que je suis capable de tenir", avertit de nouveau Hollande, qui cite Pierre Mendès-France. "Si les Français m'en donnent mandat, mon premier déplacement sera pour rencontrer la chancelière allemande", annoce-t-il. Dans ses premières mesures: "contre la finance" et pour "la réforme bancaire". "Le quinquennat ne sera pas un zig-zag, une volte-face. Nous savons où nous voulons aller. Nous savons que nous avons des moyens limités mais nous avons la volonté", prévient-il encore..
16h18 : Que ce soit les "fraudeurs" en col blanc et les "petits caïds", "la République vous rattrapera", avertit Hollande
16h18 : "L'égalité c'est aussi la sécurité pour tous". Hollande n'oublie pas ce pan là dans son discours.
16h16 : Il veut que personne en France ne soit à plus d'une demi-heure d'un hôpital. Les dépassements d'honoraires seront encadrés aussi. "L'égalité, c'est le même salaire quand on a les mêmes compétences", lance-t-il.
16h12 : "Je sais que le combat sera rude, qu'on cherchera à faire peur, à effrayer les classes moyennes" alors qu'elles auront tout à gagner de ses réformes, dit-il. Il rééxplique sa réforme de la retraite à 60 ans. "L'égalité, c'est le logement pour tous en France". L 'Etat mettra immédiatement  à la disposition des collectivités locales tous ses terrains pour construire de nouveaux logements. Il faut plus "de logements sociaux", donc le Livret A  (qui sert à financer les logements sociaux) "verra son plafond doubler". "J'encadrerais les loyers là où les prix sont manifestement excessifs" "je multiplierai par cinq les sanctions qui pèsent sur les villes qui bafouent la loi" en vigueur.
16h07 : "Je serai le président de la fin des privilèges". Et après on ne sait pas, on n'entend rien, la parole de Hollande est couverte par les militants."L'égalité ce n'est pas l'égalitarisme, l'égalité ce n'est pas l'assistanat, l'égalité c'est la soilidarité", reprend-il. La question qu'il se posera avant chaque décision: "est-ce que ce que l'on me propose est juste"."Qui peut trouver normal qu'on gagne plus d'argent en dormant qu'en travaillant?", demande-t-il? Il fait la liste de ses réformes fiscales: nouvelle tranche de l'impôt sur le revenu, fin des niches fiscales, etc.
16h05 : "Chaque nation a une âme. L'âme de la France, c'est l'égalité, c'est pour l'égalité que la France a fait sa révolution en 1789, que la France s'est soulevée en 1848", lance Hollande. Il cite Camus en exemple, qui a eu un prix Nobel de la Paix.
16h03 : "Je rétablirai l'équilibre budgétaire en fin de mandat, pour cela, il supprimera les "cadeaux fiscaux" et les niches fiscales. Il sera "mis fin à la règle aveugle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux à la retraite".
16h00 : Hollande évoque la transition énergétique, thèmes de frictions avec Aubry pendant les primaires ret avec les écologistes. "Nous avons besoin des énergies renouvelables", lance Hollande qui rappelle son objectif: ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité de 75% à 50% d'ici 2025.
15h59 : Hollande oriente maintenant son discours sur un de ses thèmes forts de campagne: la réindustrilisation. "J'exigrai des entreprises qui délocalisent qu'elles remboursent immédiatement les aides publiques reçues."
15h57 : "En janvier 2013, si les Français m'en donnent mandat, je proposerai aux allemands un nouveau traité franco-allemand." Fin d'un long passage sur l'Europe, "notre bien commun à tous".
15h54 : "Je renégocierais le traité européen" du 9 novembre, confirme Hollande.  En demandant l'intervention de la BCE, la création des euro-obligations notamment. "Je proposerais une nouvelle politique commerciale", avec "une contribution écologique aux frontières de l'Europe", que la monnaie chinoise ne soit plus inconvertible. "L'Europe a bien des défauts mais défendons là, elle en a besoin". Mais pour la pousser vers une Europe "de croissance, de solidarité".
15h51 : "Tout s'est dégradé, je ne parle pas d'une note, ni des comptes publics" mais de la situation en général. "Voilà pourquoi le changement n'est pas simplement celui d'un président, mais celui d'une politique, d'une perspective, de dimension". "Si la finance est un adversaire, il faut l'affronter": ça commencera par le vote d'une loi obligeant les banques à séparer leurs activité de finance et de crédit, une loi contre les paradis fiscaux. Les bonus seront encadrés et il proposera une taxe sur les transactions financières. "Une véritable taxe avec ceux en Europe qui voudront la mettre en oeuvre avec nous".
15h48 : "Mon véritable histoire n'a pas de nom, pas de visage, il ne présentera jamais sa candidature, cet adversaire, c'est le monde de la finance".
15h45 : @darktheo Aujourd'hui, nous avons choisi de vous faire suivre ce meeting du candidat PS car c'est un moment important de sa campagne. Nous vous ferons également vivre en live les grands meetings des autres candidats.
15h46 : "Le doute s'est installé" devant "l'impuissance du système" Avec cette idée: "la marche vers le progrès se serait arrêtée". "Voilà contre quoi je me bats, voilà pourquoi je me présente à l'élection présidentielle", lance-t-il.
15h43 Hollande parle du 10 mai 1981 : Hollande parle du 10 mai 1981: "ce moment, l'alternance enfin". "Je ne veux pas verser dans la nostalgie", prévient-il. "Je veux installer la gauche dans la durée, si je suis candidat c'est pour renouer le fil" entre "la gauche et la France". "Je veux voir votre bonheur le 6 mai. Je veux gagner avec vous le droit de présider la France", lance-t-il. La France, "un pays que j'ai silloné si souvent" et "dont je ne me lasse pas". "Je n'ignore rien de nos villages où le silence s'est fait, de nos quartiers" où il y a de "la résignation".
15h41 : François Hollande rappelle le 21 avril 2002. "Ce soir terrible où l'extrême droite a mis hors jeu la gauche. Je ne lasserai pas faire. Je ne laisserai pas les ouvriers aller vers une famille politique qui n'a jamais rien fait" pour elle.
15h37 : "Je veux conquérir le pouvoir mais je ne suis pas vorace. Je veux simplement le mettre au service des Français" . "Je n'aime pas les honneurs, les palais. Je revendique une simplicité qui n'est pas une retenue mais la marque d'une authentique autorité", lance-t-il. Il annonce qu'il va "confier un secret": "j'aime les gens quand d'autres sont fascinés par l'argent", lance-t-il. Sa voix est de nouveau couverte par des "François président".
15h33 : "Rien ne m'a été donné, ce que j'ai arraché, je l'ai conquis et fait fructifié", insiste-t-il. Il reprend tout son parcours, depuis sa réélection au Conseil général, jusqu'au primaires, saluant Martine Aubry. "Vous me connaissez depuis trente ans, c'est un bail. Je ne m'exhibe pas, je reste moi même, c'est ma force. Ce que vous voyez ici, c'est ce que je suis".
15h31 : Hollande rappelle qu'il est maire de Tulle, au lieu de résistance. "J’ai leur nom !", dit-il en parlant des fusillés de Tulle.
15h30 : "Je suis socialiste. La gauche je ne l'ai pas reçue en héritage. J'ai grandi en Normandie dans une famille plutôt conservatrice. Je remercie mes parents, mon père, parce qu'il avait des idées contraires au miennes et qu'il m'a aidé à affermir mes convictions. Ma mère, qui m'a  transmis l'ambition d'être utile". Hollande lance l'opération confession."La gauche, je l'ai choisie, je l'ai aimée, rêvée, avec François Mitterrand dans la conquête", ajoute-t-il.
15h27 : "C'est être ambitieux pour son pays, humble pour soi. C'est montrer l'exemple, y compris dans son propre comportement, et sa rémunération"
15h25 : "Il est temps de proposer le retrait qui s'impose" dit-il à propos de l'Afghanistan.  Hollande répète ce qu'il a déjà dit.
15h24 : "Présider la République c'est ne pas inviter des dictateurs à Paris", ajoute-t-il. Pour l'instant, Hollande se livre à un réquisitoire anti-Sarkozy en creux.
15h23 : "Présider la République, c'est rassembler, écarter la division, la suspicion entre ceux qui seraient là depuis toujours et ceux qui seraient là depuis moins longtemps". "C'est être ferme, à l'égard de l'immigration clandestine" et ceux qui en profitent mais les traiter avec "dignité".
15h20 : "Présider la République, c'est accepter de partager le pouvoir de nomination aux plus hautes fonctions, c'est aussi ne pas nommer les présidents des chaînes de télévision". Bref, être président, si l'on suit Hollande, c'est l'inverse de ce que fait Nicolas Sarkozy. Sa voix est couverte par "François président!". Le "non-cumul des mandats", il le fera, annonce-t-il Enorme succès auprès des militants socialistes très attachés à cette mesure.
15h18 : Etre président, c'est "prolonger l'histoire de notre pays, "s'en montrer digne, partout, en tous lieux, dans tous les actes qu'exige la fonction présidentielle". Hollande évoque "l'intérêt général", être Président, "c'est être viscéralement attaché à la laïcité. Il annonce donc qu'il inscrira la loi de 1905 qui sépare l'Etat et l'Eglise dans la Constitution.
15h16 : Sa tâche: "incarner le changement, faire gagner la gauche" pour "changer le destin de notre pays". "Je suis prêt à assumer cette responsabilité"
15h15 : "L'enjeu de cette campagne va bien au delà de nous, de la gauche, l'enjeu de cette campagne, c'est la France, toujours"
15h14 : Il le fait "en Seine-Saint-Denis", département "le plus jeune de France", avec beaucoup de difficultés mais aussi de "ressources".
15h14 : "Je suis venu vous parler de la France et donc de la République, de la France qui souffre et de la France qui espère. Une page est en train de s'effacer. Je suis venu vous parler de la France de demain, nous sommes en train de l'écrire", commence-t-il.
15h12 : Hollande est sur scène,ça y est. Pile  l'heure, comme prévu.
15h08 : Hollande entre dans la salle. Tout le monde est debout. Il serre des mains, fait la bise, salue les tribunes.... Entrée de rock-star oblige sur la nouvelle musique de campagne, très rythmée, "le changement"
15h06 : Toujours dans le film-portrait. "Rien ne m'a été donné, rien ne m'a été confié. Rien ne m'a été attribué. Tout ce que j'ai conquis, je l'ai conquis à la droite." Une des phrases qui revient osuvent dans la campagne de Hollande.
15h03 : Le PS a préparé  un portrait de Hollande. Musique douce et voix off du candidat. "Je ne suis pas candidat à n'importe quelle fonction..."
15h01 : Fini la séquence chansons, place à un film sur les grands moments de la carrière de Françoooooooooooois... Avec Delors, avec Jospin, avec Aubry...
14h56 : Denis Podalydès adresse "un message personnel" à Hollande, il va le soutenir. C'est lui qui tenait le rôle de Sarkozy dans La Conquête. "Maintenant je veux jouer François Hollande. Il est plus que temps pour moi de jouer le président de la République François Hollande".
14h54 : "Donne moi une vie"... Yannick Noah conclut son mini-concert par l'un de ses tubes. Les militants sont au taquet. ça frappe dans les mains, ça chante et ça danse...
14h51 : Tout en finesse, notre collègue des sports @alexandrepedro, politologue musical à ses heures sur Twitter: " Au moins Henri Leconte a la gentillesse de ne pas chanter quand il se pointe à un meeting de Sarkozy. # Noah # bourget"
14h47 : Donc 25.000 personnes au Bourget , confirme le PS. Seulement 10.000 à l'intérieur. Va y avoir des déçus.
14h40 : Noah envoie ses chansons et souhaite "bonsoir à la famille". Gros succès pour l'ancien tennisman. Pour ne pas casser l'ambiance, on ne parlera pas des impôts aujourd'hui.
14h39 : Yannick Noah est sur scène!
14h36 : Petit film sur l'histoire de la gauche, avec Léon Blum, Mitterrand, Badinter et l'abolition de la peine de mort... Images de liesses le 10 mai 1981, rappel des avancées sociales (RMI, 5e semaine de congés payés, PACS, etc). Bref, la conclusion, vous l'aurez deviné, c'est "le changement c'est maintenant". "Nous sommes les successeurs de cette histoire", reprend Lauriane Deniaud.
14h31 : Des images de Coluche sur l'écran géant. "Qu'est-ce qu'ils en font de notre argent? Ils le dépensent..."
14h30 : Trop de monde au Bourget! Un millier de militants est resté à la porte, selon le PS.
14h27 : Loriane Deniaud, conseillère pour la jeunesse de François Hollande et ancienne présidente du MJS, souhaite le bienvenue au militants qui "ont traversé toute la France".
14h22 : Yannick Noah s'échauffe en régie. Il va pousser la chansonnette dans quelques instants...
14h21 : Gros succès pour tous les éléphants du PS. Dès que Jospin, Montebourg ou Peilon apparaissent sur les grands écrans, c'est le feu au Bourge t. Mention spéciale à Martine Aubry, décidemment très applaudie.
14h19 : Le ministre du travail, Xavier Bertrand, ne comprend pas l'objectif du meeting du Bourget. «Ce n'est pas un meeting qui change les choses, ce n'est pas un meeting qui donne des idées», a critiqué le ministre l ors du Grand Rendez-vous Europe 1/ Le Parisien, dimanche matin.
14h17 : Comment assurer une grosse ambiance au Bourget? En passant des images de Nicolas Sarkozy et de ses multiples promesses. Simple et efficace, les vuvuzélas sont de sortie et les militants chauds bouillants.
14h16 : Pour Jean-Marc Ayrault, ce meeting, "c'est un moment fondateur" de la campagne, "dans le récit" de la personnalité de Hollande et dans "l'engagement". "Il y a quelque chose qui va se passer, j'en suis convaincu", a-t-il affirmé à des journalistes. Avec ce meeting, "on franchit un cap. Les Français n'en peuvent plus, ils veulent entendre une autre voix, au delà du programme, du projet . Ils veulent voir qu'avec sa personnalité, sa méthode, un autre chemin est possible", conclut le député-maire de Nantes.
14h12 : Bonjour à tous. Au Bourget, l'ambiance monte d'un cran grâce aux MJS, le mouvement des jeunes socialistes. Les responsables du PS sont acclamés quand ils apparaissent sur le grand écran, notamment Martine Aubry. Manuel Valls arrive au bon moment pour lui faire la bise.
De nos envoyés spéciaux au Bourget

Les socialistes préparent ce rendez-vous depuis des mois. Dimanche 22 janvier, François Hollande prononce son premier grand discours de campagne devant 10.000 militants dans le grand hall du Bourget. En 2007, Nicolas Sarkozy avait fait décoller sa campagne dans la même salle. Au programme, des people comme Yannick Noah qui poussera la chansonnette, un clip vidéo de la carrière de Hollande et un grand discours du candidat sur sa vision de la République et sa destinée présidentielle.

Nous vous ferons vivre minute par minute cet événement, n'hésitez pas à le commenter et à nous laisser vos impressions.