«Je crois que Nicolas Sarkozy a pu trembler devant son téléviseur», pour Harlem Désir
REACTIONS Le dernier débat des primaires socialistes a marqué les esprits de la classe politique...
Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre mercredi soir, après le débat télévisé de l'entre-deux tours des primaires socialistes qui opposait les deux finalistes François Hollande et Martine Aubry. Petit tour d'horizon.
Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du PS, à la presse: «Je crois que Nicolas Sarkozy a pu trembler devant son téléviseur, ça lui a donné une idée de ce qui l'attend l'an prochain. Il y a deux grands candidats, deux leaders qui sont en mesure de battre la droite l'an prochain, de porter haut les couleurs de la gauche et d'incarner un espoir dans notre pays».
Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général-adjoint de l'UMP, dans un communiqué. «On a assisté ce soir à un laborieux exercice de style dans un climat tendu, arbitré en coulisses par Arnaud Montebourg et Ségolène Royal, chacun cherchant à convaincre les électeurs qu'il répondait le plus complètement possible aux surenchères populistes et démagogiques de ces derniers en matière de démondialisation, de mises sous tutelle des banques ou de durcissement du droit du travail».
«Leur débat aura consisté à se qualifier mutuellement de gauche dure ou molle, forte ou solide, claire ou floue pour donner finalement la même image d'une gauche ringarde!»
Aurélie Filippetti, députée, soutien de François Hollande, sur LCI: «Les attaques de Martine Aubry tombaient un peu à l'eau.»
«Cette agressivité légère mais constante de Martine Aubry n'était pas une bonne politique. Il faut préparer le rassemblement dimanche soir, c'est ça l'essentiel.»
Thierry Mariani, conseillé politique de l'UMP, dans un communiqué: «Ce soir, les Français ont vu s’affronter une gauche molle et une gauche archaïque qui ont comme points communs: la gauche sectaire, caricaturale et idéologue du XXe siècle.»
«A chaque problème, les socialistes ont proposé des droits et des allocations. Ils sont les marchands d’illusion. Illusion clientéliste avec toujours plus de fonctionnaires; illusion communautariste avec le droit de vote des étrangers.»
Bruno Julliard, secrétaire national du PS, soutien de Martine Aubry, sur LCI: «Elle a marqué des points importants ce soir. Je l'ai trouvée très offensive et solide sur le fond et je crois que ce sera absolument déterminant parce que les Français attendent quelqu'un en capacité de battre Nicolas Sarkozy mais aussi quelqu'un qui arrivera à incarner le changement».
Valérie Rosso-Debord, députée de Meurthe-et-Moselle et déléguée générale adjointe de l'UMP, dans un communiqué: «L'enseignement principal que nous pouvons tirer de ce faux dialogue des deux 'impétrants' socialistes est qu'ils ont chacun tenté de capter les électeurs d'Arnaud Montebourg... sans paraître très dérangés par les renoncements personnels que cela implique.»
«Le débat s'est perdu entre une gauche molle et une gauche dure... très loin d'une gauche responsable!»