Législatives 2022 : « Les Françaises et Français sauront donner une majorité au projet que je porte », estime Emmanuel Macron

POLITIQUE Revivez avec nous toutes les infos de la campagne des élections législatives à quatre jours du premier tour

X.R., D.R.
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Emmanuel Macron croit à la victoire de la majorité présidentielle aux législatives.
Emmanuel Macron croit à la victoire de la majorité présidentielle aux législatives. — Jacques Witt/SIPA

L'ESSENTIEL 

  • Les élections législatives ont lieu les 12 et 19 juin. Environ 48 millions d'électeurs inscrits sont appelés à élire leurs 577 représentants à l'Assemblée nationale pour les cinq prochaines années, parmi plus de 6.300 candidats.
  • Ce mercredi, Jean-Luc Mélenchon, leader de la Nupes, se rend à Caen pour tenir un meeting. La Première ministre Elisabeth Borne sera aussi de passage dans le Calvados, à Vire, où elle est candidate.
  • Selon certains sondages, le parti présidentiel pourrait perdre la majorité absolue à l'Assemblée, la coalition Ensemble ne remportant qu'entre 24,5 et 28% des intentions de vote. Mais une victoire de la Nupes, coalition de la gauche, reste peu probable pour l'heure.

A VOIR

A LIRE AUSSI

 

C’est la fin de ce live, merci à tous de nous avoir suivi. A demain pour un nouveau direct avec 20 Minutes.
18h55 : « On ne pourra réformer qu’avec les enseignants », estime Pap Ndiaye

Le nouveau ministre de l’Éducation Pap Ndiaye a dit mercredi en Bretagne toute « la considération » et « l’estime » qu’il avait pour les enseignants, assurant que le gouvernement ne pourrait « réformer et avancer » qu’avec eux.

« On va avancer ensemble car on ne pourra réformer et avancer qu’avec les enseignants, les enseignantes et l’ensemble de la communauté éducative », a déclaré Pap Ndiaye, lors d’un déplacement à Dinan, où il venait soutenir le député LREM Hervé Berville, candidat à sa réélection dans la deuxième circonscription des Côtes d’Armor. Après une déambulation dans les rues de Dinan, Pap Ndiaye a ensuite rencontré à huis clos des « acteurs de l’éducation » à la bibliothèque municipale de la ville.

Le successeur de Jean-Michel Blanquer a indiqué à la presse qu’il avait l’intention de leur manifester « la considération et l’estime que j’ai pour les enseignants, qui n’ont pas été toujours dans des conditions faciles avec la crise sanitaire, avec des conditions de travail qui sont difficiles, avec des rémunérations qui ne sont pas aussi élevées qu’on pourrait le souhaiter ».

18h44 : « Mon chéri, aide-moi ! »

Le président Emmanuel Macron a été interpellé lors d’une visite à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ce mercredi. « Mon chéri aide-moi ! Je suis handicapée, je ne peux pas descendre l’escalier (…) mon ange je veux une maison, un logement ou bien un petit pavillon », a demandé une femme qui assure n’avoir jamais été dédommagée pour son handicap.


 

18h32 : Macron croit à la majorité aux législatives

« Les Françaises et Français sauront donner une majorité au projet que je porte », a déclaré Emmanuel Macron en déplacement à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, ce mercredi. 

18h27 : Le Sénat veut fusionner l’audiovisuel public

Fusionner France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (RFI et France 24) et l’Ina à partir de 2025 dans une société publique unique baptisée France Médias : c’est la proposition choc d’un rapport sénatorial sur l’audiovisuel public présenté mercredi.

Pour le secteur spécifique de l’information, le rapport préconise de créer « une structure commune réunissant l’ensemble des journalistes de France Télévisions, Radio France et France Médias Monde ».

Par ailleurs, la création de France Médias s’accompagnerait de celle d’une filiale consacrée à « l’offre locale ». Baptisée « France Médias Régions », elle rassemblerait la télévision France 3 et les radios de France Bleu pour « développer un grand média public territorial ». « Le temps est venu de mettre un terme à une exception française », celle « d’un audiovisuel dispersé », a plaidé l’un des rapporteurs, le sénateur LR Jean-Raymond Hugonet, lors d’une conférence de presse.

18h18 : Défiance, abstention… Propositions du Sénat pour « redynamiser la culture citoyenne »

« Que signifie aujourd’hui être citoyen ? » Dans une année électorale marquée par l’abstention, une mission sénatoriale d’information a présenté mercredi une série de recommandations pour « redynamiser la culture citoyenne », notamment en dépoussiérant le processus électoral. La mission d’information sur la culture citoyenne avait été créée à la demande du groupe RDSE à majorité radicale.

« Si la distance entre les élus et les citoyens s’est creusée d’élection en élection, si la défiance s’est accrue (…) c’est de notre responsabilité de faire en sorte que la politique réponde aux attentes des citoyens », a souligné le rapporteur Henri Cabanel (RDSE) lors d’une conférence de presse.

Les travaux de la mission d’information se sont appuyés « sur une préoccupation fondamentale », la progression de l’abstention, a indiqué son président Stéphane Piednoir (LR). Particulièrement « aiguë » chez les jeunes, elle laisse craindre un nouveau record aux élections législatives des 12 et 19 juin. Au second tour de la présidentielle, le taux d’abstention a atteint 41 % chez les 18-24 ans, pour une moyenne nationale de 28 %.

18h07 : Les députés du Zodiaque

Sur Twitter, les militants de la Nupes diffusent avec enthousiasme une version revisitée du mythique dessin animé des années 80 « Les chevaliers du zodiaque », où les héros de ce manga japonais sont devenus les protagonistes de l’alliance de gauche pour les législatives. On y retrouve « Jean-Luc » à terre, et crachant du sang, mais qui refuse de s’avouer vaincu face à celui qui vient d’être élu président et va « pouvoir finir de détruire les services publics ».

« Il y a un troisième tour, je peux encore gagner les législatives les 12 et 19 juin et si c’est moi qui ai la majorité de députés, tu seras obligé de me nommer Premier ministre », souffle le héros à genoux. Autour de lui ses camarades écologistes, socialistes, communistes et du NPA agonisent… Mais finissent par « unir leurs forces pour gagner », à grand renfort de cris, de musique et d’éclairs, et envoient sur orbite leur adversaire.

17h58 : Trop peu de candidats citoyens

La députée ex-LREM Paula Forteza, fervente partisane du « renouvellement de la classe politique », a étudié les CV des candidats – elle-même ne brigue pas de nouveau mandat. Dans une étude mercredi pour la Fondation Rousseau, elle constate qu’après la vague de nouveaux élus en 2017, « les réflexes de vieux partis ont repris le dessus ».

Seuls les candidats LFI sortent du lot selon elle : 40 % viennent de la société civile, dont de nombreux enseignants, agriculteurs ou militants syndiqués. Le RN a lui opéré « un panachage assez important entre investis issus de la société civile et élus locaux ». Mais du côté de la majorité présidentielle, « on compte moins de 10 % de candidats issus de la société civile ». Et chez LR, « le repli politique est plus flagrant encore », pointe Paula Forteza.

17h47 : « Oh la belle brochette ! »

Pour Élisabeth Borne, l’arrêt photo est inévitable, dans la boucherie Collet à Versailles. Mercredi, la Première ministre est venue soutenir Jean-Noël Barrot, député sortant et candidat de la majorité présidentielle dans la deuxième circonscription des Yvelines.

Au menu : visite dans une petite usine familiale de farine, les Moulins de Versailles – dûment aidée par le plan de relance – chez un primeur et un boucher haut de gamme. « Oh la belle brochette ! », s’exclame la Première ministre avant d’aborder avec les commerçants le sujet brûlant de l’inflation. Alors que la météo sondagière annonce de gros nuages Nupes dimanche, Elisabeth Borne comme Jean-Noël Barrot ont réfuté toute fébrilité, assurant qu’ils sont, depuis le début, « déterminés ».

17h40 : Le recours au PS contre l’accord de la Nupes, « un crime signé »

Si les quatre plaignants qui ont fait un recours contre l’accord de la Nupes au PS sont « des adhérents inconnus », on connaît bien, au sein du PS, leur avocat, Frédéric Scanvic, qui fut directeur général du PS lorsque François Hollande en était le Premier secrétaire. « En prenant Scanvic, le crime est signé, c’est Hollande qui est derrière », reconnaît un cadre du PS. L’ancien président de la République est vivement opposé à l’accord de la Nupes avec LFI, EELV, PS et PCF et ne s’en cache pas.

17h29 : Eric Zemmour « d’accord » avec Booba

Début avril, le chanteur Booba avait dit « bravo » à Eric Zemmour pour son intervention sur la lutte contre « l’endoctrinement LGBT à l’école ». Ce mercredi, le candidat d’extrême droite aux législatives lui a enfin répondu, estimant qu’ils étaient « d’accord sur une seule chose : protégeons nos enfants ».


 

17h12 : « Pap Ndiaye ou Reconquête »

D’après Eric Zemmour, pour les législatives de ce dimanche, « il n’y a pas de juste milieu ». « Les parents français ont un choix simple à faire : Pap Ndiaye, ou Reconquête », estime l’homme politique d’extrême droite qui reproche à l’école d’imposer une « idéologie LGBT » aux enfants.


 

17 heures : Gilles Le Gendre dénonce le « signalement indigne » de Rachida Dati

La justice a classé sans suite le courrier que lui avait adressé, en pleine campagne législative, l’élue parisienne Rachida Dati (LR) mettant en cause Gilles Le Gendre (LREM) dans des affaires de harcèlement moral et sexuel. Le mis en cause a réagi sur ce « signalement indigne ». « Les électeurs jugeront vos calomnies pour tenter de les abuser et de fausser le scrutin. Avant que vous en répondiez devant la Justice », a écrit sur Twitter le député de la 2e circonscription de Paris.


 

16h44 : Borne assure n’avoir « pas eu l’intention » de « blesser » l'auditrice

Elisabeth Borne a assuré mercredi n’avoir « pas eu l’intention » de « blesser » une auditrice handicapée, à qui elle a suggéré de « peut-être reprendre une activité professionnelle » lors d’une émission la veille sur France Bleu. « Ce que je veux dire c’est que si la personne – Dolorès en l’occurrence – a pu être blessée par mes propos, je le déplore. Je n’ai naturellement pas eu l’intention de la blesser », a déclaré la Première ministre, en marge d’un déplacement à Versailles.

La veille, Elisabeth Borne avait dialogué avec « Dolorès » qui, émue, l’interpellait sur sa situation personnelle, et notamment sur la « déconjugalisation » de l’allocation adulte handicapée. Rappelant que « des aides pour la vie courante », « qui sont pas du tout sous condition de ressources », existaient, la Première ministre a ensuite ajouté : « et il y a la façon dont on peut vous accompagner pour que vous puissiez peut-être reprendre une activité professionnelle. J’imagine que c’est quelque chose que vous pourriez souhaiter et là, il y a des structures dont c’est la responsabilité ».

16h35 : Elisabeth Borne se défend après sa conversation avec une femme en fauteuil

« Je ne suis pas surprise que Jean-Luc Mélenchon m’attaque, ni que ce soit de façon violente car c’est un peu sa méthode. Si Dolorès a pu être blessée par mes propos, je m’en excuse. Depuis j’ai essayé de la recontacter », a déclaré la Première ministre citée par BFMTV. Elisabeth Borne avait été critiquée après avoir conseillé à une femme en fauteuil roulant de « reprendre une activité ».

16h23 : L’inflation pousse les ménages à couper dans leurs dépenses

Un rendez-vous chez le coiffeur repoussé sine die, l’abonnement Netflix résilié, une liste de courses réduite comme peau de chagrin : les ménages fragilisés par l’inflation sont confrontés à des arbitrages quotidiens pour tenter d’équilibrer leur budget, avec des dépenses qui sautent inéluctablement. En mai, l’inflation s’est encore accélérée, dépassant la barre des 5 % pour la première fois depuis 1985 et, « contrairement aux années 1970 et 1980, beaucoup de consommateurs ne sont pas habitués à ce phénomène », relève Jérémy Ducros, économiste pour l’association d’intérêt général La finance pour tous.

Pour les classes moyennes, dont la part du budget dédiée aux dépenses contraintes (alimentation, loyer, énergie, trajets quotidiens, etc.) est moins élevée que pour les plus précaires, les premiers arbitrages se font sur des pôles non-essentiels. « Il y a une diminution plus forte de l’hygiène/beauté, type coiffeur et esthéticienne, et on finit le tube de dentifrice », observe Sandra Hoibian, directrice générale du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc).

16h14 : Les transports publics veulent un ministre et des financements

Un peu perdu sans ministre à qui parler et encore convalescent après la crise sanitaire, le petit monde des transports publics demande un soutien plus marqué de l’Etat, pour mieux remplir son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Aujourd’hui, la situation reste un petit peu compliquée », ironise Thierry Mallet, PDG de l’opérateur Transdev.

« C’est un problème d’argent », résume Louis Nègre, président (LR) du Groupement des autorités responsables de transport (Gart), lors d’un débat au salon des transports publics EuMo Expo, à Paris. « Nous avons besoin d’un soutien financier de l’Etat. C’est clair, c’est net, parce que seuls, on n’y arrivera pas », embraie le représentant des collectivités locales.

Le Gart demande à l’Etat d’apporter 5 milliards d’euros pendant la prochaine législature, les collectivités devant investir le double. Des chiffres qui ne concernent que la province, l’Ile-de-France représentant à elle seule près de la moitié du budget des transports en commun du pays. Le club des élus locaux veut aussi que l’Etat fasse cadeau aux collectivités des sommes avancées pour combler les déficits liés à la crise sanitaire. Les pertes de recettes issues de la vente de billets se montent à environ 2,5 milliards d’euros… Il réclame aussi, une nouvelle fois, une baisse de la TVA à 5,5 %.

16h03 : A Lille, Quatennens tambour battant pour sa réélection

Derrière sa batterie ou à la guitare, modèle rock-star : Adrien Quatennens a assuré le « show » mardi le temps d’un meeting-concert à Lille, où cette figure de la « génération Mélenchon » part favori pour sa réélection. Déjà prêt, dit-il, à entrer au gouvernement. C’est baguettes en main, devant ses cymbales et sa caisse claire que l’élu LFI à l’inimitable brosse rousse démarre son meeting dans une salle lilloise, avec son groupe, Les Insousols.

Il enchaîne ensuite « la fille du coupeur de joint », cette fois à la guitare, au côté de l’autre tête d’affiche de la soirée : le chanteur Hubert-Félix Thiéfaine, venu en « ami ». Entre-temps, ce fan de rock – et de Johnny – aura décliné les points clefs du programme de la Nupes, SMIC à 1.500 euros et retraite à 60 ans. Par ce mélange des genres, le député entend combattre « la résignation » et l’abstention.

En 2017, ce conseiller clientèle alors âgé de 27 ans est quasi-inconnu quand il est élu député, à 46 voix près, dans la 1re circonscription du Nord. Il est depuis devenu le numéro deux du principal parti français de gauche, au poste de coordinateur. « On voit mal comment la circonscription peut lui échapper », estime Tristan Haute, professeur de sciences politiques à Lille.

15h51 : Les élections législatives, « probablement parmi les plus cruciales depuis la guerre »

« J’espère que les Français vont avoir la lucidité de se regrouper pour donner une majorité au président », a déclaré le président du MoDem François Bayrou dans un entretien à La Provence. Il estime que ces élections sont « plus importantes qu’elles ne l’ont jamais été depuis la guerre, y compris la guerre d’Algérie ».

« La guerre d’Ukraine est terriblement dangereuse, parce qu’elle met de l’incertitude partout dans le monde et l’incertitude pour les investissements c’est catastrophique », a ajouté le centriste.

15h37 : Pour en savoir plus sur l’abstention record prévue

 

15h28 : Abstention record en vue

 

15h15 : Bourguignon annonce une série de « premières mesures » pour les urgences

Heures sup payées doubles, élèves infirmiers « immédiatement » employables : la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, a annoncé mercredi une série de « premières mesures » afin de surmonter un « été difficile » à l’hôpital, « sans attendre » les conclusions de la mission flash sur les urgences. « L’été sera difficile » et il faudra « trouver des solutions pour que les Français ne soient pas privés de soins », a déclaré Brigitte Bourguignon lors d’une intervention au Congrès Urgences, qui se tient à Paris de mercredi à vendredi.

Alors que 120 services d’urgences ont été forcés de limiter leur activité ou s’y préparent, selon un décompte diffusé fin mai par l’association Samu-Urgences de France, « le gouvernement prend ses responsabilités face à la crise », a-t-elle affirmé.

L’exécutif a notamment « décidé de réactiver le doublement de la rémunération des heures supplémentaires du personnel non médical, et du temps de travail additionnel des médecins, pour l’ensemble de la période estivale ».

La ministre a également annoncé « un dispositif exceptionnel » pour que « les élèves infirmiers et aides-soignants ayant achevé leur formation initiale en juin et juillet (puissent) commencer à exercer immédiatement, sans attendre la remise officielle de leur diplôme ». Les soignants retraités « volontaires pour reprendre une activité » cet été bénéficieront pour leur part de « facilités de cumul (avec) leur pension de retraite ».

15h03 : La famille Cazeneuve en campagne

Pierre Cazeneuve, candidat Renaissance (ex-LREM) dans la 7e circonscription des Hauts-de-Seine (Garches, Rueil-Malmaison et Saint-Cloud). Jean-René, son père, est député LREM et candidat à sa réélection dans la première circonscription du Gers. On vous raconte l’histoire de cette famille (qui n’a rien à voir avec Bernard Cazeneuve) :

 

14h29 : La « coalition burkini » et l’erreur nominative

La coalition de gauche, la Nupes, Marine Le Pen l’appelle « la coalition burkini » parce que c’est « la complaisance avec le fondamentalisme islamique », estime-t-elle.

« Les idées de Jean-Luc Mélenchon, c’est désarmer la police, c’est la mettre systématiquement en cause, c’est la régularisation des clandestins – tous les clandestins – c’est sortir les délinquants et les criminels de prison », a déclaré Marine Le Pen, confondant le chef de la France Insoumise et le président Emmanuel Macron.


 

14h18 : « De bonnes mesures » en musique ou en politique ?

Entre interviews télévisées et campagne, Adrien Quatennens joue aussi de la batterie. « Un député qui défend de bonnes mesures » s’amuse Aymeric Caron, lui aussi candidat sous l’étiquette Nupes.


 

13h43 : Vers un nouveau record d’abstention aux législatives ? ​

Plus l’élection approche et plus le pronostic se précise : après la relative embellie de la présidentielle, le premier tour des législatives dimanche risque d’enregistrer un nouveau record d’abstention qui pourrait favoriser la majorité macroniste.

Selon la dernière enquête d’Ipsos Sopra-Steria pour le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès et Le Monde publiée mercredi, l’abstention pourrait atteindre dimanche entre 52 % et 56 %, avec un point moyen à 54 %, très au-delà des 51,3 % du 11 juin 2017, précédent record pour un premier tour de législatives.

13h24 : Marine Le Pen peine à se faire entendre

Face à Jean-Luc Melechon, Marine le Pen peine à faire le poids. Pour la majorité présidentielle, la menace a clairement changé de camp. En terme de projections de sièges, les deux premières places sont clairement occupées par Ensemble!, qui regroupe LREM, le MoDem, Horizons et Agir, et la Nupes, qui associe LFI, EELV, le PCF et le PS.

Alors que le parti d'extrême droite est lui donné à la troisième voire à la quatrième place.

13h04 : Exemplaire en politique, c’est possible ?

Hélène L’Heuillet, philosophe, psychanalyste, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Sorbonne, décortique les principes d’exemplarité en politique. Retrouvez ici notre super podcast « Minute Papillon ! » :


 

12h56 : Des images de Jean-Luc Mélenchon dans l’Essonne

 

12h39 : « Pas porte-commentaire des sondages »

« Je suis porte-parole du gouvernement, je ne suis pas porte-commentaire des sondages », a rétorqué Olivia Grégoire, interrogée sur les derniers sondages qui indiquent que LREM pourrait ne pas obtenir de majorité.

12h39 : « Pas porte-commentaire des sondages »

« Je suis porte-parole du gouvernement, je ne suis pas porte-commentaire des sondages », a rétorqué Olivia Grégoire, interrogée sur les derniers sondages qui indiquent que LREM pourrait ne pas obtenir de majorité.

12h23 : Plainte pour racisme

« Dégage sale n**** avec ta variole du singe. Va manger tes bananes » Un candidat aux législatives a porté plainte pour racisme après avoir reçu ce courrier. Orny Impenge est candidat de gauche dans la 1re circonscription de la Nièvre. « J’irai donc porter plainte car j’en ai marre que ces semeurs de haine qui se cachent très souvent ne soient pas condamnés », a-t-il déclaré.

11h59 : La justice invalide le processus d’adhésion du Parti socialiste à la Nupes

Le juge des référés du tribunal de Créteil a enjoint le PS d’organiser sous trente jours une convention nationale portant sur l’accord de la nouvelle alliance de la gauche (Nupes), une décision qui ne remet pas en cause l’accord, a indiqué mercredi la numéro 2 du PS. Selon le jugement rendu mardi en fin de journée, l’accord de la nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), conclu le 6 mai avec LFI, EELV et le PCF, a été dûment adopté par le Conseil national du parti mais « aurait dû faire l’objet d’une convention nationale », a expliqué la numéro 2 du parti Corinne Narassiguin, précisant que le PS avait fait appel de cette décision.

Le juge a enjoint le Parti socialiste d’organiser une convention nationale dans un délai de 30 jours, « soit inévitablement après les élections législatives, car il est impossible d’organiser une telle convention plus rapidement », a-t-elle précisé, en tenant compte du temps nécessaire pour voter préalablement dans les sections, puis les fédérations, pour désigner les délégués de la convention nationale. « Cette décision ne remet pas en cause l’accord, ni les investitures du PS, ni le soutien du PS aux candidats des autres partis de la Nupes. Rien de ce que nous avons fait n’a été invalidé », a-t-elle insisté.

11h44 : Guerini exclu des sujets liés à Google

Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, ne s’occupera pas des sujets « de toute nature » liés à Alphabet, la maison mère de Google où travaille son épouse, selon un décret publié mercredi au Journal officiel (JO). « Le ministre de la transformation et de la fonction publiques (Stanislas Guerini) ne connaît pas des actes de toute nature relatifs à la société Alphabet Inc. et ses filiales ainsi que des actes relatifs à l’hébergement en nuage des données de l’Etat », est-il ainsi précisé.

« Les attributions correspondantes sont exercées » par la Première ministre Elisabeth Borne, conformément à un décret de 1959. Selon ce dernier décret, « le ministre qui estime se trouver en situation de conflit d’intérêts en informe par écrit le Premier ministre en précisant la teneur des questions pour lesquelles il estime ne pas devoir exercer ses attributions. Un décret détermine, en conséquence, les attributions que le Premier ministre exerce à la place du ministre intéressé », est-il détaillé.

Le texte publié mercredi au JO « est lié aux fonctions de son épouse » Marie-Luce Conrard, a confirmé le ministère à l’AFP. Celle-ci travaille à Google Cloud France en tant que « directrice de la stratégie et des opérations, à l’exclusion du secteur public », selon les informations publiées sur son compte LinkedIn.

11h32 : Olivier Véran s’inquiète d’une « crise institutionnelle » à cause de la Nupes

« On a eu une crise sociale, une crise sanitaire, une crise géopolitique, n’ajoutons pas une crise institutionnelle avec un pays qui ne serait pas gouvernable », a réclamé l’ancien ministre de la Santé sur France Inter ce mercredi. Olivier Véran redoute la coalition de gauche Nupes aux législatives et estime que Jean-Luc Mélenchon est « brutal » et « extrême ».


 

11h18 : Le programme de Mélenchon serait une « catastrophe pour la France » pour la ministre Pannier-Runacher

Le programme de Jean-Luc Mélenchon représente « une catastrophe pour la France », a estimé mercredi la ministre de la transition énergétique Agnès Pannier-Runacher à quatre jours du premier tour des élections législatives. « Il faut donner une majorité à Emmanuel Macron. Je ne crois pas une minute que M. Mélenchon soit capable de porter les ambitions françaises », a-t-elle souligné sur CNews.

Pour la ministre, le leader insoumis « est extraordinairement ambigu par rapport à la Russie et je ne pense pas que ce soit l’intérêt de la France de se jeter dans les bras de Vladimir Poutine comme il le laisse penser ».

« Je ne crois pas que ce soit dans l’intérêt de la transition énergétique de sortir du nucléaire (…) Je ne crois pas non plus qu’il soit capable de porter un projet profitable aux classes populaires parce que ses décisions vont précipiter des millions de Français dans le chômage. Nous sommes le gouvernement du pouvoir d’achat (…) Le programme de M. Mélenchon est une catastrophe pour la France. »


 

11h05 : En Essonne, le Monsieur numérique de Mélenchon passe en mode réel

Il a troqué les vidéos sur les réseaux sociaux pour une candidature aux législatives : sur le marché de Grigny, dans la 10e circonscription de l’Essonne, le responsable de la stratégie numérique de Jean-Luc Mélenchon, Antoine Léaument, distribue ses tracts. « Je privilégie une campagne de terrain, je publie peu sur les réseaux sociaux », dit le candidat de la Nupes (Nouvelle union populaire, écologiste et sociale) de 32 ans. Une détox numérique ? « Presque », rit-il.

Depuis neuf ans, Antoine Léaument, blond au visage fin et lunettes rondes, pilote avec succès la stratégie numérique de Jean-Luc Mélenchon. Les comptes du leader de la France insoumise sont abondamment suivis : 770.000 abonnés sur YouTube, 1,9 million sur TikTok. « Jean-Luc Mélenchon m’a dit : "Va en Essonne" », selon le candidat, qui dit vouloir avoir davantage les mains « dans le cambouis ».

10h54 : Drôle de photomontage

Certes, avec un photomontage, l’empreinte carbone est moins conséquente. Mais, du coup, on peut voir que la candidate LREM aux législatives Agnès Thill ne sait pas faire un « è » majuscule sur son clavier. (Pour les petits curieux, c’est ALT + 212)


 

10h42 : Les macronistes en tête, sans certitude de majorité absolue, selon un sondage

Les macronistes arriveraient en tête en nombre de sièges mais sans certitude d’obtenir la majorité absolue aux élections législatives, face à la pression de l’alliance de gauche Nupes, selon un sondage Ipsos/Cevipof pour Le Monde publié mercredi. Cette enquête, qui s’appuie sur un échantillon de près de 11.000 personnes, plus large que d’autres sondages, projette de 275 à 315 sièges pour la majorité présidentielle Ensemble !.

La majorité absolue est de 289 députés à l’Assemblée nationale. Les macronistes obtiendraient quinze sièges de moins que dans l’enquête similaire réalisée par Ipsos il y a trois semaines, en vue de ces scrutins des 12 et 19 juin.

L’alliance de gauche Nupes scellée autour de Jean-Luc Mélenchon (LFI, PS, EELV, PCF) est créditée de 160 à 200 sièges, devant LR (30 à 55 sièges) et le RN (20 à 55 sièges). Le sondeur Brice Teinturier souligne le « faible intérêt » des Français pour cette élection, avec une abstention attendue entre 52 % et 56 % qui pourrait dépasser le record de 2017 (51,3 %).

10h31 : Le boulanger et la Farine

Stéphane Ravacley est artisan-boulanger. Il est candidat aux législatives dans la circonscription du Doubs à Besançon, sous l’étiquette de la NUPES. En faisant du porte-à-porte, il s’est amusé en trouvant un potentiel électeur dont le nom de famille est Farine. « Si cette personne ne vote pas pour moi, je n’y comprends plus rien », écrit-il sur Twitter.


 

10h31 : Le boulanger et la Farine

Stéphane Ravacley est artisan-boulanger. Il est candidat aux législatives dans la circonscription du Doubs à Besançon, sous l’étiquette de la NUPES. En faisant du porte-à-porte, il s’est amusé en trouvant un potentiel électeur dont le nom de famille est Farine. « Si cette personne ne vote pas pour moi, je n’y comprends plus rien », écrit-il sur Twitter.


 

10h14 : Les Français ne paieront pas « plus d’impôts »

Les Français qui obtiennent des hausses de salaire de leur employeur pour faire face à l’inflation ne paieront pas « plus d’impôts » du fait de cette revalorisation, a assuré mercredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. « Nous allons indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation pour éviter ces effets de seuil, où des gens (…) basculent dans l’impôt sur le revenu ou une tranche supplémentaire » en raison d’une hausse de salaire, a affirmé le numéro 2 du gouvernement sur BFM TV/RMC.


 

10 heures : Sur Europe 1, Le Pen étrille Mélenchon

« Il a moins de chance d’être Premier ministre que moi de gagner au loto sans jouer », a lancé Marine Le Pen, ce matin sur Europe 1, à propos de Jean-Luc Mélenchon. Et d’ajouter : « Je crains toujours l’abstention. C’est aussi les conséquences d’un mode de scrutin inique qui donne l’impression que toutes les voix ne sont pas prises en considération (….) Voter, c’est un acte de défense, c’est se défendre. Si on ne vote pas, on donne une demi-voix à Macron. »


 

9h41 : « De fait, des policiers ont tué »

Ce matin sur France Info, Sandrine Rousseau est revenue sur le tirs de policiers lors d'un refus d'obtempérer. « De fait, des policiers ont tué une femme de 21 ans et de fait ce n’est pas la première fois. Il y a Cédric Chouviat, et il y en a d’autres. L’enjeu, c’est qu’elle ne tue plus », a réagi la candidate de la Nupes dans la 9e circonscription de Pari. «On a aujourd’hui une doctrine du maintien de l’ordre qui ne va pas du tout. On l’a vu avec les incidents de la Gare de l’Est, on l’a vu au Stade de France. On déploie une force excessive», a ajouté celle qui était invitée des 4 Vérités.


 

9h40 : Un candidat Nupes filmé en train de sniffer une poudre blanche

Léon Thébault, un candidat Nupes aux élections législatives dans la 1ère circonscription de l’Aveyron, est aperçu dans une vidéo en train de sniffer une poudre blanche, entouré d’amis. Une vidéo très rapidement partagée par Damien Rieu, un ancien dirigeant du groupuscule d’extrême droite Génération identitaire, sur Twitter.

 

9h35 : Macron dans le Tarn

Alors qu’arrive dimanche le premier tour des élections législatives, Emmanuel Macron va effectuer un nouveau déplacement pour cette fois évoquer la « sécurité du quotidien en zone gendarmerie ». Le président se rendra pour cela jeudi dans le Tarn, à Gaillac, a annoncé l’Elysée mardi soir. La suite des infos, c'est par ici :

 

9h22 : Duel en Normandie

Jean-Luc Mélenchon et la Première ministre Elisabeth Borne vont se livrer aujourd'hui un duel en Normandie à quatre jours du premier tour des législatives. Le premier sera à Caen, la seconde à Vire. Le chef de file des insoumis tiendra son dernier grand meeting avant le premier tour des législatives dimanche et la Première ministre organise un meeting, dès 20 heures.

9h15 : Un chouette papier sur la majorité qui tente de rester cool

 

9h10 : Un Conseil des ministres au programme

Le Conseil des ministres se tiendra dès 10 heures à l'Elysée

8h40 : Le Nord-Gironde, ancien foyer des « gilets jaunes », dans le viseur du RN

« Cela fait 5 ans que je suis en campagne ». Dans la 11e circonscription de la Gironde, la candidate et cheffe de file régionale du Rassemblement national Edwige Diaz compte faire basculer ce territoire viticole, ex-foyer des « gilets jaunes », après la percée de Marine Le Pen à la présidentielle. Sur le marché de Saint-André-de-Cubzac, à 25 km au nord de Bordeaux, les tracts n’ont pas le temps de brûler les doigts de la candidate aux faux airs de Marion Maréchal Le Pen. Edwige Diaz, 34 ans, embrasse, tutoie et reçoit le soutien de sympathisants « espérant que ça passe, ce coup-ci ».

Aux législatives de 2017, elle avait été nettement battue par la députée sortante LREM Véronique Hammerer, élue à 57,02 % contre 42,98 % pour Edwige Diaz. Mais c’est désormais une autre bataille qui se joue. Ancienne place forte des « gilets jaunes », la circonscription « a enregistré une progression assez sensible » du vote RN, note le politologue girondin Jean Petaux. Entre 2017 et 2022, Marine Le Pen grimpe de six points au premier tour de la présidentielle, passant de 30 à 36 %, indique-t-il. Emmanuel Macron reste, lui, autour de 20 %. Sur les 87 communes, seules 5 l’ont placé en tête, souligne le RN.

8h30 : Le camp nationaliste corse en ordre dispersé

En 2017, les nationalistes et autonomistes corses s'étaient regroupés sous leur drapeau pour conquérir trois des quatre circonscriptions de l'île de Beauté. Une union qui ne connait pas de deuxième édition, après la course en solitaire de Gilles Simeoni pour les élections territoriales de 2021. Le camp nationaliste s'est encore plus divisé depuis, après les violences qui ont agité l'île suite à la mort d'Yvan Colonna. Dans trois circonscriptions, les nationalistes partiront donc en ordre dispersé.

8h10 : Julien Lassalle, frère de Jean, reprend le flambeau

En campagne à Banca, petit village de la très rurale 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, le berger et candidat Julien Lassalle a délibérément oublié son béret noir, qui rappelle un peu trop à son goût Jean, son médiatique frère et député sortant. « J’avais déjà assez une image de demi-candidat et de petit frère », sourit le frère de Jean Lassalle, l’ex-candidat à la présidentielle et député depuis 20 ans de ce territoire entre Béarn et Pays basque, à qui il va tenter de succéder.

Julien Lassalle, 62 ans, berger à Lourdios-Ichère en vallée d’Aspe et candidat sous les couleurs du mouvement fraternel Résistons !, n’est pourtant pas totalement novice en politique. Il s’était présenté aux élections régionales en 2021, pour le Mouvement de la ruralité, avec un score de 13,6 % dans le département.

Bonjour à toutes et à tous !

Plus que quatre jours avant le premier tour des élections législatives dans l’Hexagone, les Français à l’étranger ayant déjà voté (et éliminé Manuel Valls). On va suivre cette nouvelle journée politique, entre suite de la polémique sur les tirs de policiers et Conseil des ministres.