Présidentielle américaine: Donald Trump remporte l'Ohio... La vague bleue n'a pas eu lieu...
LIVE Revivez cette journée d'élections américaines, qui s'annoncent historiques
Donald Trump a remporté l'Ohio, un des Etats très disputés et qui était susceptible de basculer dans le camp des démocrates, selon Fox et NBC.
Ce n'est pas arrivé depuis le 19e siècle, mais ce scénario est actuellement possible. C'est la nouvelle Chambre qui désignerait le président. Mais attention, même si les démocrates ont la majorité, cela ne veut pas dire que Biden gagnerait. En effet, ce n'est pas un vote par élu, mais un vote par délégation qui contrôle un Etat. Et dans l'ancienne chambre, même si les démocrates étaient majoritaires,les républicains contrôlaient davantage de petits Etats. Et on ne connaît pas les détails pour la nouvelle chambre.
Car contrairement à la Floride, le dépouillement du vote anticipé (vérification des signatures, notamment) n'a commencé qu'aujourd'hui (car les républicains ont refusé de commencer avant). Donc la priorité va au vote en personne, c'est pour cela que Trump est en tête. Mais il va manquer des centaines de millierrs de bulletins par correspondance qui devraient être comptés mercredi. Et la cour suprême a autorisé les enveloppes arrivant jusqu'à vendredi. Donc on pourrait avoir plusieurs jours d'incertitude.
Les démocrates gardent le contrôle de la Chambre.
Il s'impose en Californie, Orégon et Etat de Washington, mais il n'y avait aucun suspense. Trump devrait remonter dans la course aux délégués une fois que les projections tomberont en Floride et Texas.
Pour l'instant, Joe Biden n'a pas réussi à renverser un Etat du Sud, et Donald Trump est solide au Midwest, mais une énorme part du vote anticipé ne sera pas compté avant demain ou vendredi, notamment en Pennsylvanie.
Les républicains renversent Doug Jones et remettent les comptes à zéro après leur défaite dans le Colorado.
Pour l'instant, le président américain est en tête dans les 3 Etats que Joe Biden doit absolument gagner: Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin. Mais ici, c'est l'inverse du Sud: le vote anticipé ne pouvait pas être compté avant, et il pourra dans certains Etats être reçu après l'élection, donc en théorie, Joe Biden devrait remonter.
Ce fervent supporteur de Donald Trump avait une campagne de réélection très difficile face à Jaime Harrison, alors que les démocrates avaient levé des sommes records après la mort de Ruth Bader Ginsburg (Graham est le patron du comité judiciaire du Sénat).
Première réélection pour la star de l'aile gauche du parti, Alexandria Ocasio-Cortez.
Fox News fait la projection très tôt. On va voir si les démocrates améliorent leur majorité. Au Sénat, en revanche, cela va être très serré car il n'y a qu'un tiers des sièges en jeu. Les démocrates ont besoin de renverser 3 sièges si Biden gagne, et 4 sièges s'il perd (car en cas d'égalité 50-50, le vice-président est le tie-breaker).
C'est serré entre Trump et Biden, mais aussi entre le démocrate et le républicain candidats au Sénat.
Pour l'instant, la soirée se déroule comme prévu, chaque candidat gagne les mêmes Etats qu'en 2016. On va voir en fonction du dépouillement si on a des résultats quasi-définitifs pour la Caroline du Nord et l'Ohio, où Biden a une chance.
Biden réalise une contre-perforance à Miami-Date, où un quart de la population est d'origine cubaine, des électeurs traditionnellement républicains mais que Trump a particulièrement courtisé en comparant Biden à Castro et Chavez.
Biden fait moins bien que prévu en Floride mais mieux que prévu en Caroline du Nord, et Donald Trump n'a pas le droit de perdre cet Etat. Tout comme l'Ohio, où Biden est en tête, mais il reste plus de la moitié des bulletins à dépouiller.
Sans surprise, le démocrate va l'emporter dans de nombreux Etats du nord-est et dans l'Illinois. Trump, lui, est tranquille en terres républicains (sud et "colonne rouge").
La démographie est en train de changer au Texas, il y a beaucoup plus de jeunes (qui y déménagent car la vie est moins chère). Pour l'instant Biden fait la course en tête, mais c'est surtout sur le vote anticipé favorable au démocrate. Mais cela pourrait être sérré, Trump était à +1.5 dans la moyenne des sondages.
Il a été chahuté, mais le patron des républicains garde son siège.
Comme prévu, Donald Trump remonte. Et vu la contreperformance de Joe Biden à Miami-Dade, le président américain devrait logiquement remporter la Floride par environ 2 points une fois que le vote de la Floride occidentale est compté.
Pas de surprise, mêmes résultat qu'en 2016, Biden remonte au collège électoral.
On annonce les Etats quand on a au minimum les projections de 3 médias US de référence.
Joe Biden est en net recul sur le comté très peuplé de Miami Dade, avec 10 points d'avance contre 30 pour Clinton. Du coup, même s'il est pour l'instant en tête, Donald Trump est désormais favori en Floride.
Une dizaine de médias de référence ont un "decision desk" qui fait des projections. Elles sont rassemblées ici par le New York Times.
On ne le répétera jamais assez, Hillary Clinton s'en souvient: les premiers votes comptabilisés en Floride sont le vote anticipé/par correspondance et des comtés favorables aux démocrates. Donc les 7 points d'avance de Biden ne veulent pour l'instant pas dire grand chose.
C'était attendu, c'est l'Etat de Mike Pence, cela lui fait 11 grands électeurs.
The Needle avait traumatisé tous les démocrates, ce widget penchait en faveur de Clinton avant de remonter pour Trump inlassablement.
Cette année, le NYT ne le propose que pour trois Etats: Floride, Géorgie et Caroline du Nord. Si Biden en gagne un, il sera sur orbite.
75,8% à Broward county (l'un des 3 qui compose le métropole de Miami)
Pour l'Instant, Biden fait bien mieux que Clinton à Fayette County, qui est vu comme représentatif des suburbs au midwest. Attention quand même, c'est sur 50% des bulletins, et principalement du vote anticipé, donc Donald Trump devrait remonter, on va surveiller le score final.
Explications en vidéo.
On attend les premiers résultats, Donald Trump devrait nettement s'imposer, mais on va voir si dans l'Indiana, Biden fait mieux que Clinton (37%).
Les démocrates commencent à suer à grosses gouttes. Les républicains ont refait leur retard dans la participation du vote anticipé, et on compte désormais 200.000 personnes de plus enregistrées républicaines que démocrates. Enfin les indépendants vont jouer les arbitres.
Bonsoir à tous, passation de pouvoir, je récupère ce live depuis la Californie pour cette folle nuit électorale. Et les premiers bureaux de vote dans les Etats qui comptent ferment dans 1 heures, avec tous les yeux braqués sur la Floride.
Les deux portraits sont à retrouver ci-dessous:
- Joe Biden:
- Donald Trump :
Donald Trump se fait bien plus discret que son opposant démocrate sur Twitter, pourtant réseau social très utilisé par le président sortant tout au long de son mandat. Donald Trump se contente de publier des messages appelant au vote. Il promet que, s’il est réélu, 2021 sera la « plus belle année économique de l’histoire américaine ».
Pour 20 Minutes, Alexis Pichard, chercheur en civilisation américaine, auteur d’un ouvrage intitulé « Trump et les médias, l’illusion d’une guerre ? » est revenu sur les rapports houleux entre le président sortant et les médias américains tout au long de son mandat. Une interview à relire ci-dessous.
Le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden, a commis mardi une série de lapsus embarrassants, en apparaissant confondre ses petites-filles et en disant présenter à un groupe d’électeurs son fils Beau… qui est décédé en 2015.
Joe Biden s’exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main.
"Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie", dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.
Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d’un ton confus : "Ah non, attendez, ce n’est pas la bonne." Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.
Joe Biden, que Donald Trump accuse de sénilité sans toutefois aller jusqu’à employer ce mot, est familier des gaffes et bévues de ce type, rappelle l’AFP.
Joe Biden s’exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main.
"Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie", dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.
Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d’un ton confus : "Ah non, attendez, ce n’est pas la bonne." Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.
Joe Biden, que Donald Trump accuse de sénilité sans toutefois aller jusqu’à employer ce mot, est familier des gaffes et bévues de ce type, rappelle l’AFP.
Joe Biden s’exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main.
"Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie", dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.
Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d’un ton confus : "Ah non, attendez, ce n’est pas la bonne." Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.
Joe Biden, que Donald Trump accuse de sénilité sans toutefois aller jusqu’à employer ce mot, est familier des gaffes et bévues de ce type, rappelle l’AFP.
Joe Biden s’exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main.
"Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie", dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.
Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d’un ton confus : "Ah non, attendez, ce n’est pas la bonne." Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.
Joe Biden, que Donald Trump accuse de sénilité sans toutefois aller jusqu’à employer ce mot, est familier des gaffes et bévues de ce type, rappelle l’AFP.
Joe Biden s’exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main.
"Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie", dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.
Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d’un ton confus : "Ah non, attendez, ce n’est pas la bonne." Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.
Joe Biden, que Donald Trump accuse de sénilité sans toutefois aller jusqu’à employer ce mot, est familier des gaffes et bévues de ce type, rappelle l’AFP.
Joe Biden s’exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main.
"Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie", dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.
Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d’un ton confus : "Ah non, attendez, ce n’est pas la bonne." Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.
Joe Biden, que Donald Trump accuse de sénilité sans toutefois aller jusqu’à employer ce mot, est familier des gaffes et bévues de ce type, rappelle l’AFP.
Joe Biden s’exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main.
"Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie", dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.
Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d’un ton confus : "Ah non, attendez, ce n’est pas la bonne." Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.
Joe Biden, que Donald Trump accuse de sénilité sans toutefois aller jusqu’à employer ce mot, est familier des gaffes et bévues de ce type, rappelle l’AFP.
Le rappeur américain est bien candidat à la Maison Blanche mais n’a rempli les critères pour figuer sur les bulletins de vote que dans douze Etats sur les 50 que compte le pays. En clair : il n’a mathématiquement aucune chance d’être élu président. Cela n’a pas empêché Kanye West de voter pour lui.
Un autre article dans lequel on vous propose de plonger avant de connaître les premières résultats de ces élections. Traditionnellement, Hollywood vote démocrate et les républicains sont sous-représentés sur les écrans. Mais, depuis son élection en 2016, Donald Trump a inspiré les scénaristes américains. Petit passage en revue.
Joe Biden s’est exprimé sur les marches de son QG de campagne à Willmington dans le Delaware, où il va suivre la soirée électorale. Le candidat démocrate est resté sur ses gardes. « On ne sait pas ce qui va se passer dans une élection », a-t-il insisté, tout en disant malgré tout « optimiste ». « J’ai espoir, indique-t-il. Ce que je vois, c’est qu’il y a une participation incroyable à cette élection. Beaucoup de jeunes, de femmes se sont mobilisés mais aussi beaucoup d’Afro-américains en Géorgie, en Floride… Ce sont des groupes électoraux qui potentiellement me soutiennent. Mais on verra bien.»
Les Américains votent pendant l’une des pires périodes de la pandémie de Coivd-19 dans le pays, rappelle le New York Times. Lundi, plus de 93.000 cas ont été signalés aux Etats-Unis. C’est le deuxième pic le plus élevé enregistré aux États-Unis depuis le début de la pandémie.
A Yorba Linda, dans le comté d’Orange, en Californie, est le fief de Richard Nixon. Alors que le comté a basculé démocrate en 2016 pour la première fois depuis 1936, Yorba Linda avait plébiscité Donald Trump face à Hillary Clinton par une marge de plus de 20 points. Quatre ans et une pandémie plus tard, notre correspondant aux Etats-Unis y est allé faire un tour, en ce jour d’élection.
Son reportage à lire ci-dessous ;
Le signe d’une élection sous haute tension, entre la crainte de fraude et celle d’une contestation des résultats de l’élection par Donald Trump lui-même.
Joe Biden passe ce dernier jour de campagne électorale en Pennsylvanie. C’est l’un des swing states (Etats pivots) dans lesquels pourraient se jouer ces élections. En 2016, il avait échappé aux Démocrates de très peu. Mais la Pennsylvanie est aussi l’Etat qui a vu grandir Joe Biden, lui qui aime rappeler qu’il vient de la ville industrielle de Scranton. Comme en 2008, lorsqu’il était déjà candidat, le Démocrate a fait un crochet par la maison de son enfance et y écrire un message sur l’un de ses murs, dans l’espoir qu’il lui porte chance. Le message en question ? « De cette maison, à la Maison Blanche, par la grâce de Dieu »
L’info n’a pas échappé au New York Times. La première dame des Etats-Unis a voté à Palm Beach, en Floride, où se trouve Mar-a-Lago, une des propriétés de Donald Trump. Et elle était sans masque, , précise le quotidien new yorkais, alors que celui-ci est pourtant obligatoire, sur la voie publique, à Palm Beach.
« Elle était seule dans le bureau de vote à ce moment-là », précise le superviseur des élections du comté.
C’est une des traditions qui revient à chaque élection à Rochester, dans l’Etat de New York. Après avoir voté, les électeurs collent leur sticker « J’ai voté » sur la pierre tombale de Susan B. Anthony (1820-1906), militante américaine des droits civiques qui joua un rôle central dans la lutte pour le suffrage des femmes aux Etats-Unis.
La ville de Philadelphie invite à suivre le processus en direct sur sa chaîne Youtube. Cela donne une bonne idée de l'ampleur de la tâche.
Puisque cette soirée électorale commence à peine et que les résultats dans les premiers Etats ne sont pas attendus avant 1 heure du matin (heure de Paris), il est encore temps de s’assurer d’être bien au point sur le déroulement de ces élections américaines.
Et pour ça, rien de mieux que notre quizz :
D’un côté Donald Trump s’est voulu rassurant en indiquant à Fox New, qu’il n’entendait « pas tirer des plans sur la comète » et ainsi revendiquer la victoire avant l’annonce de tous les résultats officiels. Mais de l’autre, le président persiste sur le fait que les Américains sont « en droit de connaître le vainqueur » le jour de l’élection. Il l’a répété ce mardi encore, lors d’une visite dans un QG de campagne du parti républicain en banlieue de Washington.
Le recours accru des électeurs américains au vote par correspondance pourrait retarder le dépouillement des bulletins, donc l’annonce des résultats. Et le président sortant craint que les votes par anticipation ne lui soient pas favorables.
Avec Thomas Snégaroff, historien spécialiste des Etats-Unis et journaliste de France Info. Au moins, il est sûr de ne pas se tromper.
Facebook a annoncé une série de mesures visant à garantir l'intégrité du scrutin présidentiel de mardi aux Etats-Unis, assurant notamment vouloir limiter la diffusion de toute annonce de victoire avant que les résultats définitifs ne soient connus.
«Si un candidat à l'élection présidentielle déclare une victoire prématurée, nous ajouterons des informations plus spécifiques dans les messages d'avertissement sous ses publications, ainsi que dans les notifications en haut du fil d'actualités, et nous continuerons d'afficher les derniers résultats de votre Centre d'information sur les élections», a tweeté lundi soir le service de presse de Facebook.
Elles ont en tout cas accueilli par une forte hausse mardi la journée de scrutin présidentiel aux Etats-Unis, faisant fi de leurs incertitudes alors que le démocrate Joe Biden est favori mais dispose d’une avance serrée dans plusieurs Etats clés.
La Bourse de Paris a gagné 2,44 %, celle de Francfort a avancé de 2,55 %, Londres de 2,33 %, Madrid de 2,52 % et Milan de 3,19 %.
« On a tellement évoqué tous les scénarios possibles et imaginables à cette élection qu’il est peu probable qu’on soit aussi surpris qu’en 2016 » lorsque Donald Trump l’avait emporté face à Hillary Clinton, observe JJ Kinahan, responsable de la stratégie marchés chez TD Ameritrade aux Etats-Unis.
La séance de mercredi pourrait en revanche être davantage agitée selon Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque. « Si Biden gagne on pourrait assister à des prises de bénéfices, si c’est Trump à un phénomène d’aversion au risque", anticipe-t-il.
C’est en tout cas le constat de Laurence Haïm, la journaliste franco-américaine, ancienne. L’ancienne correspondante du groupe Canal et de l’agence CAPA à Washington, a mis cette fois-ci son expertise au service de LCI. En parallèle, elle raconte les coulisses de cette soirée électorale sur son compte Twitter.
Il y a deux jours, Laurence Haïm répondait aux questions de 20 minutes. A lire ci-dessous.
Une délégation du Rassemblement national est arrivée aux Etats-Unis le 30 octobre, invités par des représentants (députés) américains pro-Trump, indique ce mardi soir l’AFP. Elle devait être conduite par le numéro deux du parti Jordan Bardella, mais ce dernier a dû rester en France pour cause de Covid.
Les eurodéputés Jérôme Rivière, Catherine Griset, et le sénateur Stéphane Ravier ont assisté lundi à un des derniers meetings de Donald Trump en Pennsylvanie, et suivront la soirée électorale à Washington avec des membres de l’équipe du président sortant.
En cas de vague démocrate, on pourrait être fixé dans la nuit, mais si le scrutin est serré, il faudra sans doute attendre la fin de la semaine – ou plus – pour y voir plus clair.
20 Minutes fait le point dans ci-dessous.
Installé en Californie, Philippe Berry couvre l’actualité actualité américaine pour 20 Minutes. Forcément, il avait le nez plongé dans les élections américaines ces derniers mois. Et encore ce soir :
Voilà son pronostic :
Traduction : Il mise sur 326 grands électeurs gagnés par Biden contre 212 pour Tump. Le candidat démocrate remporterait la Floride et Pennsylvanie. Trump sauverait l’Ohio, la Caroline du Nord et la Georgie.
Maudit confinement ! Depuis 1924, le dernier mois de la présidentielle américaine, le Harry’s Bar, bar à cocktail de Paris, organise un vote fictif auquel participent les expatriés américains et touristes. Avec à chaque fois des pronostics très proches du résultat outre Atlantique. Il n’a pas eu lieu cette année à cause du Covid-19. Et c’est bien la première fois depuis 1945, précise l’établissement.
Chad Wolf, le ministre américain à la Sécurité intérieur, préfère calmer toute de suite les ardeurs. Lors d’une conférence de presse, il a appelé les électeurs à être patients en attendant les résultats des élections cette année. C’est l’un des points de crispations de ces élections américaines cette année.
Plusieurs Etats américains ont déjà fait savoir que dépouiller le volume massif des bulletins par correspondance reçus cette année pourrait prendre un ou plusieurs jours de plus qu’en temps normal et certains ont craint alors que Donald Trump revendique la victoire avant l’annonce de tous les résultats officiels. Le président sortant s’est voulu lui-même rassurant sur ce sujet. Interrogé par Fox News sur le moment où il se déclarerait gagnant, il a répondu : « seulement lorsque nous aurons une victoire. Il n’y a aucune raison de tirer des plans sur la comète ».
Il y a quatre ans, 57 millions d'électeurs avaient voté en avance, selon le site de la US Election Assistance Commission. Deux fois moins donc que cette année. Et au Texas, le nombre d'électeurs à avoir voté de façon anticipée cette année dépasse le nombre total de Texans ayant voté en 2016.
Plus de 100 millions d'Américains ont voté de façon anticipée pour l'élection présidentielle, avant même le jour du scrutin mardi, selon le dernier comptage actualisé du US Elections Project.
Les bulletins, envoyés par courrier ou déposés en personne par les électeurs avant l'ouverture officielle des bureaux de vote mardi, représentent plus de 72% du nombre total de bulletins lors de l'élection de 2016, selon ce comptage établi par l'Université de Floride. Le vote anticipé a battu des records cette année en raison de la pandémie de coronavirus.
Une délégation du Rassemblement national est arrivée aux Etats-Unis le 30 octobre, invités par des représentants (députés) américains pro-Trump. Elle devait être conduite par le numéro deux du parti Jordan Bardella, mais ce dernier a dû rester en France pour cause de Covid.
Les eurodéputés Jérôme Rivière, Catherine Griset, et le sénateur Stéphane Ravier ont assisté lundi à un des derniers meetings de Donald Trump en Pennsylvanie, et suivront la soirée électorale à Washington avec des membres de l'équipe du président sortant. "Les raisons d'être optimistes pour Trump mardi soir sont bien réelles", a écrit sur Twitter Jérôme Rivière.
Avec 42 % de popularité en septembre, Donald Trump n’est pas vraiment au beau fixe auprès de la population. Or, cette cote est similaire aux trois derniers présidents n’ayant pas réussi à briguer un second mandat : George H. Bush (39 %), Jimmy Carter (37 %) et Gérald Ford (45 %).
A contrario, la quasi-totalité des présidents ayant renouvelé leurs mandats avaient une cote égale ou supérieure à 50 %, exception faite d’Harry S. Truman, mais dans un contexte très particulier (mort de Roosevelt et fin de la Seconde Guerre mondiale).
Qu’il s’agisse de Joe Biden, 77 ans, ou de Donald Trump, 74 ans, le 46e président américain sera un des doyens du G20, mais les dirigeants septuagénaires voire octogénaires sont nombreux dans le monde. Le prochain président américain sera un des doyens du G20, où la moyenne d’âge des chefs d’Etat et de gouvernement avoisine les 60 ans.
Le membre le plus âgé du groupe des vingt pays les plus riches du monde plus âgé est le roi Salmane (Arabie Saoudite, 84 ans) mais qui laisse progressivement le pouvoir à son fils Mohammed, surnommé MBS, âgé de 35 ans, prince héritier et vice-Premier ministre depuis 2017. Viennent ensuite le nouveau Premier ministre japonais Yoshihide Suka (71 ans) et le Premier ministre indien Narendra Modi (70 ans).
Et c'est à retrouver ici
Un bon café entre les mains et un réveil matinal pour cette journée exceptionnelle, Philippe Berry, notre correspond aux Etats-Unis, est réveillé. Bon courage à lui !
Aux Etats-Unis, chacun des cinquante Etats a un nombre défini de Grand Electeur. De 55 Grands électeurs pour la Californie à seulement 3 pour les plus petits Etats, pour un total de 538 Grands Electeurs. Le but de chaque candidat est donc de remporter au moins 270 Grands Electeurs, lui assurant la majorité.
Les votes se font donc par un Etat, avec un système du « winner takes all ». A savoir que si par exemple Joe Biden remporte la Californie avec 51 % des voix contre 49 % pour Donald Trump, il empoche les 55 Grands Electeurs, et non pas 28 pour lui et 27 pour Donald Trump.
C’est pour cela que certains Etats sont plus importants que d’autres. Mais la plupart des Etats ont des habitudes électorales bien ancrées, et votent « forcément » Républicains ou Démocrates. Les Etats indécis sont en conséquence surnommés « swing states », puisqu’en penchant pour l’un ou l’autre des candidats, ils peuvent faire basculer l’élection.
Quel que soit le résultat de l'élection présidentielle américaine, les Etats-Unis quitteront officiellement ce mercredi l'accord de Paris sur le climat, une initiative controversée amenée à durer plus ou moins longtemps. Tout dépendra du choix des électeurs américains.
Une victoire de Joe Biden, et la première économie mondiale rejoindrait rapidement à nouveau les efforts internationaux contre le réchauffement climatique.Le candidat démocrate présenté un plan de 1.700 milliards de dollars afin que les Etats-Unis atteignent d'ici 2050 la neutralité carbone. Une réélection de Donald Trump et le pays ferait en revanche cavalier seul pour au moins quatre années supplémentaires.
Coronavirus, vote par correspondance (promis, après j’arrête d’en parler pendant au moins une demi-heure), clivage énorme… En plus de toutes ces raisons, cette élection pourrait être aussi historique pour son taux de participation, peut-être le plus haut de toute l’histoire américaine. Plus de 97 millions d’électeurs qui ont déjà voté par anticipation, soit plus de 70 % du nombre d’électeurs total de 2016. Avec un taux de participation total pouvant dépasser les 60 %, cette élection pourrait devenir la plus suivie de l’histoire des Etats-Unis.
Comme Dixville Notch, il s’agit d’un autre petit village du New Hampshire qui vote avant tout le monde grâce à une loi spécial de cet Etat. Et si Dixville Notch a donc sacré Joe Biden, c’est Donald Trump qui l’emporte à Millsfield, avec 16 voix contre cinq.
A noter que traditionnellement, un troisième village de l’Etat vote très tôt dans la nuit, ce qui aurait pu permettre au moins de départager ce cas, mais en raison du coronavirus, il a renoncé à cette élection nocturne.
Mirage bleu ou mirage rouge pour ce soir ? On en revient toujours à ces histoires de vote par correspondance, un système bien plus utilisé par les Démocrates que par les Républicains, puisque Donald Trump notamment encourage ses troupes à voter en présentiel.
De fait, en Floride et en Arizona par exemple, où le dépouillement des votes par correspondance a déjà débuté, les premières estimations pourraient donner une écrasante victoire de Joe Biden, avant que le dépouillement des votes en présentiel soit comptabilisé, pouvant renverser la vapeur pour Donald Trump (ce qu'on appelerait un mirage bleu, couleur des Démocrates). Au contraire, en Pennsylvanie, où le dépouillement des votes par correspondance sera tardif, les votes en présentiels seront d'abord majoritaire dans les estimations, ce qui pourrait donner un mirage rouge, couleur des ... Républicains, c'est bien vous suivez.
Parce que cette journée risque d’être atrocement longue pour les deux candidats, ces derniers ont décidé de s’occuper. Côté Donald Trump, plus de 400 personnes sont invitées à la Maison-Blanche pour suivre avec lui la soirée électorale selon CNN.
Programme très différent pour Joe Biden. Selon Associated Press, le candidat s’est rendu à l’église avant de se recueillir sur la tombe de son fils défunt.
C’est un petit village du New Hampshire qui a lancé les hostilités de la campagne. Douze habitants et depuis 1960, le premier endroit de tous les Etats-Unis à voter. Résultat sans appel là-bas, puisque les cinq votes du village ont tous été donnés à Joe BIden.
Pas de quoi rendre les armes pour Donald Trump et ses partisans, puisque cette anomalie américaine est plus qu’amusante que prophétique. Ainsi, en 2016, c’est Hillary Clinton qui l’emportait dans ce village, avec le résultat final qu’on connaît.
Il y a quatre ans, Donald Trump était officiellement vainqueur de la présidentielle entre 8 et 9 heures du matin en France, « au lendemain » de l’élection, après sa victoire dans le Wisconsin.
Même scénario en 2020 avec une réponse définitive entre les flocons d’avoines et les chocapics demain matin ? Et bien … sûrement pas. Comme dit dans le post précédent (oui, il y a une certaine continuité éditoriale dans ce live), en raison de l’explosion du nombre de vote par correspondance (plus du double par rapport à 2016 quand même), les résultats officiels devraient arriver plus tard.
C’est entre 1 et 2 heures du matin qu’on devrait avoir les toutes premières estimations des votes. Mais ces estimations seront à prendre avec beaucoup, vraiment beaucoup, de pincettes, vu le nombre anormalement élevé de vote par correspondance, l’une des (nombreuses) particularités de cette campagne marquée par le coronavirus.
Si ses votes par correspondance ont déjà été faits, ils viennent parfois à peine d’être comptabilisé ce matin, notamment en Pennsylvanie. De fait, le temps de compter tout ça, il faudra parfois attendre peut-être plusieurs jours avant d’avoir certains résultats définitifs. D’où des premières estimations pouvant facilement être biaisées.
Le président républicain, que les sondages placent derrière son rival démocrate Joe Biden, a estimé que « les foules incroyables » présentes à ses meetings allaient « se traduire » par des votes en sa faveur et créer la surprise comme en 2016.
« On va gagner très largement au Texas, en Floride, en Arizona. Je pense que les résultats seront très bons pour nous en Caroline du Nord », a-t-il encore prédit, en référence à plusieurs Etats où les résultats pourraient être serrés. Les résultats « seront bons en Pennsylvanie », a-t-il ajouté, un peu plus prudent.
Un peu d’auto-persuasion, ça ne fait jamais de mal.
Des deux côtés, le message est limpide : «Allez voter !»
Pour le savoir, répondez à notre test par ici.
Les bureaux de vote ont ouvert depuis une heure déjà à New York et dans quatre autres Etats, le New Jersey, le Connecticut, la Virginie et le Maine.