Résultat présidentielle: Florian Philippot assure qu'il n'a relayé aucune «fake news»
REACTION Avant d’avouer à demi-mot sa faute…
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Plus c’est gros, plus ça passe. Invité ce lundi matin à Europe 1, au lendemain du second tour de l’élection présidentielle qui a vu la victoire d’Emmanuel Macron, le vice-président du Front national, Florian Philippot, a assuré qu’il n’avait relayé aucune fake news pendant la campagne.
Florian Philippot (@f_philippot) : "Je n'ai pas relayé de fake news !" https://t.co/VepM92eqBO #E1Matin pic.twitter.com/Axn7KgRLJB
— Europe 1 (@Europe1) May 8, 2017
« Le problème n’est pas d’avoir relayé un texto dont tout le monde pensait qu’il était vrai »
Au micro de Thomas Sotto, Florian Philippot est revenu sur l’affaire du faux texto des manifestants pro-Macron devant la cathédrale de Reims. « Vous avez aussi relayé pas mal de fakes news, au risque d’alimenter une campagne difficile sur la fin. Est-ce que vous estimez que vous avez une part de responsabilité dans ce qu’il s’est passé et dans son score un peu décevant malgré un record de voix ? » demande le journaliste.
Le vice-président dément d’abord, avant de répondre : « Oui enfin… Non, mais si vous faites allusion à la manifestation de Reims, le problème n’est pas d’avoir relayé un texto dont tout le monde pensait qu’il était vrai. » « Un faux texto », ajoute Thomas Sotto. Ce à quoi Florian Philippot répond : « Oui, enfin tout le monde pensait qu’il était vrai au départ, le problème, c’est cette manifestation extrêmement violente. »
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Une pratique presque commune pour Florian Philippot
Le bras droit de Marine Le Pen a donc reconnu ouvertement avoir relayé un faux SMS. Et ce n’est évidemment pas le seul exemple. Le dernier en date remonte à ce vendredi soir, juste avant le début de la période de réserve. Florian Philippot avait posté un tweet à propos de la fuite massive de documents issus d’un piratage informatique de l’équipe d' Emmanuel Macron, qui mêle des vrais et faux documents.
Les #Macronleaks apprendront-ils des choses que le journalisme d'investigation a délibérément tues ? Effrayant ce naufrage démocratique.
— Florian Philippot (@f_philippot) May 5, 2017
Interrogé sur ce tweet, le second de la candidate frontiste a répondu : «Ah bah, ça, je n’en sais rien, ça le MacronLeaks… Le MacronLeaks, je pense que c’est quelque chose… Si monsieur Macron s’estime diffamé ou je ne sais quoi, il saisit la justice et c’est tout à fait son droit mais on ne peut pas balayer d’un coup tout cela. »