L’alternance, un tremplin pour Anna

portrait A l’issue de ses études, Anna Mietz a été titularisée dans un poste à responsabilité

Coralie Lemke
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A 23 ans, Anna Mietz est une jeune active qui ne regrette pas d’avoir étudié en alternance. Ancienne élève de l’Ecole de management Léonard de Vinci (La Défense), elle est aujourd’hui ingénieur d’affaires chez Oodrive, une entreprise qui crée et vend des logiciels informatiques.

A l’origine, Anna voulait travailler dans le secteur des ressources humaines. Mais tout change lors de sa troisième année d’études, pendant laquelle un stage à l’étranger est obligatoire. Elle trouve un poste de négociatrice dans l’immobilier à Londres.

Le travail ne correspond pas à ce qui l’intéresse mais elle n’a que de bons échos de la ville, alors elle part pour sept mois. «Là-bas, j’organisais mon agenda comme je le voulais. Seul le résultat comptait. J’ai adoré ce rythme de travail. C’était la plus belle année de ma vie», se souvient-elle.

Dès son retour à Paris, finies les ressources humaines. Anna se réoriente dans le commercial. «Je ne voulais plus jamais m’enfermer dans un bureau», confie-t-elle. Alors que son école vient juste d’ouvrir une filière en alternance, elle se lance et fait partie de la première promotion.

Un CDI tout de suite

Après une première alternance d’un an dans l’immobilier, elle signe chez Oodrive pour la deuxième année de master. «Elle était chargée de gérer un réseau de revendeurs au sein d’une équipe. Au bout d’un an, je ne me souvenais même pas qu’elle était en alternance tellement elle s’était bien intégrée chez nous! Je lui ai naturellement proposé un CDI», se souvient Cédric Mermilliod, le directeur commercial d’Oodrive et ancien tuteur d’Anna.

La jeune femme reçoit alors une vingtaine de coups de téléphone d’autres entreprises pour des offres d’emploi. Mais aucun poste n’était à la hauteur de ce que lui proposait Oodrive. «Je n’ai passé aucun entretien. J’étais vraiment sûre de mon choix», ajoute-t-elle.

Un choix qui paye

Anna anime aujourd’hui à elle seule un réseau de 80 revendeurs: «On m’a confié un budget, je pars en rendez-vous dans toute la France et je m’organise comme je le souhaite.» Beaucoup de responsabilités pour un premier job en sortie d’école.

«Sans mon alternance, c’est sûr, ça n’aurait pas été pareil», admet Anna. La jeune femme a sans nul doute trouvé sa voie. Elle voudrait rester à son poste encore plusieurs années et peut-être, un jour, partir travailler à l’étranger.