La famille Pinault veut racheter une des plus célèbres agences de stars de Hollywood

INVESTISSEMENT CAA représente Salma Hayek, la femme de François-Henri Pinault, mais aussi Brad Pitt, Scarlett Johansson, Tom Hanks et Steven Spielberg

20 Minutes avec agence
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La transaction se ferait à travers la holding Artemis, détenue par François-Henri Pinault et d'autres membres de sa famille. Photo d'illustration.
La transaction se ferait à travers la holding Artemis, détenue par François-Henri Pinault et d'autres membres de sa famille. Photo d'illustration. — Andrew H. Walker//SIPA

Un accord serait proche entre Artemis, holding détenue par la famille Pinault, et Creative Artists Agency (CAA), la célèbre agence américaine de talents. François Pinault et ses proches se préparent à acquérir pour 7 milliards de dollars (un peu moins de 6,5 milliards d’euros) une majorité parts de l’entreprise qui représente notamment Brad Pitt, ont indiqué à Bloomberg des sources proches de la transaction.

La vente pourrait être finalisée « dans les deux ou trois prochaines semaines », ont indiqué ces personnes. Reste que ces dernières ont fait état d’obstacles à la vente qui n’ont pas encore été éliminés. Rien n’est donc encore certain. Les parts du géant hollywoodien que vise la famille Pinault à travers sa société regroupant plusieurs actionnaires constituent 53 % du capital de CAA.

De futures égéries ?

Elles sont détenues depuis 2014 par le fonds de private equity TPG qui, comme les autres investisseurs de ce type, n’a pas pour habitude de conserver ses acquisitions plus de quelques années. Les talents représentés par CAA pourraient, à terme, devenir des ambassadeurs des marques du groupe français comme Saint-Laurent ou Gucci. Salma Ayek, l’épouse de François-Henri Pinault, est cliente de CAA.

C’est également le cas de Scarlett Johansson, Tom Hanks ou Steven Spielberg. L’agence fondée en 1975 ne se spécialise cependant pas dans les stars de cinéma ou de télévision. Elle représente par exemple également les intérêts du basketteur Chris Paul. Les trois hommes à la tête de l’entreprise depuis les années 1990 pourraient conserver leurs responsabilités de dirigeants si la transaction avait bel et bien lieu.