En 2023, le trafic passagers aérien mondial va retrouver sa forme d’avant-pandémie

rebond D’ici la fin de l’année, la fréquentation devrait être supérieure d’environ 3 % aux chiffres de 2019

20 Minutes avec AFP
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Un avion de Delta Air Lines décolle de l'aéroport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta, à Atlanta, le 22 novembre 2022. Illustration
Un avion de Delta Air Lines décolle de l'aéroport international Hartsfield-Jackson d'Atlanta, à Atlanta, le 22 novembre 2022. Illustration — Brynn Anderson/AP/SIPA

Le trafic aérien est en pleine accélération et devrait retrouver ses niveaux de pré-pandémie. Le trafic passagers mondial va retrouver cette année son activité d’avant la crise sanitaire, avant de dépasser, fin 2023, l’activité de 2019, a estimé mercredi l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Cette prévision table sur une nouvelle accélération du transport aérien, après une année 2022 qui a vu la fréquentation atteindre 74 % du volume enregistré en 2019, dernière année pleine avant l’arrivée du Covid-19.

Le trafic passager avait chuté de 60 % en 2020 par rapport à l’année précédente. En 2021, il était encore en retrait de 49 % par comparaison à 2019, selon l’agence de l’ONU basée à Montréal (Canada). L’OACI prévoit que « la demande va rapidement retrouver des niveaux d’avant pandémie sur la plupart des destinations durant le premier trimestre » 2023, selon un communiqué.

Une fréquentation en hausse

L’agence estime que d’ici la fin de l’année, la fréquentation sera supérieure d’environ 3 % aux chiffres de 2019. Elle la voit monter à 4 % au-dessus de cette année de référence en 2024. L’organisation entrevoit un retour à la rentabilité opérationnelle (bénéfice avant impôts et amortissements) du secteur au dernier trimestre 2023, « après trois années consécutives de pertes ».

De nombreuses compagnies ont déjà renoué avec les bénéfices, principalement grâce à l’appétit retrouvé pour le tourisme et les voyages en avion. Une résurgence que des hausses de tarifs marquées n’ont pas ralenti.

Concernant le fret aérien, l’OACI s’attend à une progression moindre que celle du trafic passagers, « du fait du ralentissement de la croissance mondiale ». En 2022, le transport de marchandises par les airs a été équivalent aux volumes enregistrés en 2021.