Le Bitcoin « n’est pas bon pour le climat », selon Bill Gates

PLANETE Le milliardaire américain a notamment rappelé que cette cryptomonnaie « consomme plus d’électricité par transaction que n’importe quel autre moyen de paiement »

20 Minutes avec agence
Illustration d'un Bitcoin.
Illustration d'un Bitcoin. — STRF/STAR MAX/IPx/AP/SIPA

Bill Gates a récemment fait part de son inquiétude concernant le coût environnemental du Bitcoin. Les dangers pour l’environnement que représente la monnaie virtuelle sont d’autant plus préoccupants que cette dernière suscite un enthousiasme en plein essor, notamment de la part des grandes entreprises américaines, note le New York Times. « Ce n’est pas du tout bon pour le climat », a estimé le milliardaire ce mardi dans le quotidien.

Le cofondateur de Microsoft a expliqué que ses réserves concernant le Bitcoin venaient entre autres du fait que la devise électronique « consomme plus d’électricité par transaction que n’importe quel autre moyen de paiement jamais utilisé ». Bill Gates ne s’est cependant pas dit fondamentalement opposé au Bitcoin. Le poids écologique de la monnaie dans le monde le tracasse davantage que le concept de cryptomonnaie lui-même.

Des méthodes de production plus écologiques ?

« Si c’est de l’électricité verte et que ça ne monopolise pas des ressources utilisables pour d’autres choses, au final, vous savez, ça peut peut-être aller », a-t-il déclaré au cours de l’interview. Des désaccords existent entre les experts concernant l’ampleur précise de l’empreinte carbone des activités nécessaires à la création et au fonctionnement du système du Bitcoin. Tous s’accordent cependant à dire qu’elle est importante. Des études ont néanmoins montré que l’émission annuelle de dioxyde de carbone due à l’électricité consommée pour le minage et le traitement de la monnaie virtuelle équivaut à celle de l’Argentine ou de la Nouvelle-Zélande.

Les entrepreneurs du monde entier s’intéressent de plus en plus au Bitcoin mais les préoccupations environnementales occupent également une place grandissante dans leurs esprits. Les auteurs de l’article évoquent donc la possibilité que cette prise de conscience oriente le secteur de la cryptomonnaie vers des méthodes de production plus écologiques.