Confinement : Bruno Le Maire prêt à envisager une aide face aux stocks invendus

COMMERCE Le ministre de l'Economie s'est dit prêt à envisager le versement d'une aide supplémentaire aux commerçants

20 Minutes avec AFP
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Le ministre Bruno Le Maire
Le ministre Bruno Le Maire — Eric Dessons/JDD/SIPA

Un geste pour les commerçants. Le ministre de l’économie Bruno Le Maire s’est dit prêt lundi à envisager le versement d’une aide supplémentaire aux commerçants pour faire face au casse-tête des stocks invendus en raison des fermetures administratives pendant le confinement.

« S’il faut une aide supplémentaire sur la question des stocks, nous sommes prêts à la regarder et à l’accorder, a déclaré le ministre sur le plateau de BFMTV. Effectivement, beaucoup de commerçants vont se retrouver avec des collections d’hiver sur les bras dont ils ne sauront quoi faire parce qu’ils n’auront pas pu les écouler dans la période. »

« Très favorable » à la prise de rendez-vous dans les commerces

Bruno Le Maire a parallèlement appelé à voir comment « renforcer les règles de sécurité sanitaires » durant le confinement afin de permettre la réouverture des commerces considérés comme non-essentiels. Il s’est notamment déclaré « très favorable » à la mise en place d’un système de prise de rendez-vous dans les magasins afin de limiter la circulation des personnes. « C’est une des règles sanitaires qui nous permettrait de rouvrir dans de bonnes conditions », a-t-il estimé.

Le ministre a également évoqué la possibilité de permettre l’ouverture des magasins le dimanche et l’élargissement des horaires d’ouverture pour permettre aux commerçants de combler le manque à gagner occasionné par ce nouveau confinement.

Maintien ou non du « Black Friday » ?

Interrogé sur la position du gouvernement envers les soldes de fin novembre, le « Black Friday » venu des Etats-Unis, Bruno Le Maire a rappelé qu’il s’agissait d'« une opération promotionnelle d’ordre privé » sur laquelle l’exécutif n’avait pas la main. « J’invite les distributeurs et commerçants à discuter entre eux pour savoir quelles solutions ils veulent apporter sur le “Black Friday” : est-ce qu’il faut le décaler ? Est-ce qu’il faut l’étaler ? C’est à eux de le décider », a-t-il déclaré.

« La responsabilité de l’Etat, ce sont les soldes », a-t-il affirmé, évoquant la possibilité de « bouger les date des soldes » si les commerçants le souhaitaient.