Croissance: La France peut espérer un rebond de l'activité en janvier

PRÉVISIONS Le travail temporaire progresse....

Maud Pierron
Illustration de la Banque de France.
Illustration de la Banque de France. — LIONEL BONAVENTURE / AFP

 La Banque de France a confirmé lundi sa prévision de croissance à 0,1% du produit intérieur brut au quatrième trimestre 2014, après +0,3% le trimestre précédent, dans sa troisième estimation pour la période. Dans son enquête de décembre auprès des entreprises, la Banque de France observe un léger repli de l'activité dans l'industrie, une progression dans les services et une stagnation dans la bâtiment.
La production industrielle est restée stable en décembre après deux mois de progression, avec une contraction des effectifs, moins de livraisons mais des carnets de commande qui se regarnissent «très légèrement», a précisé la banque centrale dans un communiqué.
Selon elle, «un rebond de la production est attendu en janvier» par les chefs d'entreprise.Dans le secteur des services, c'est surtout le travail temporaire de conseil d'ingénierie qui progresse. Si les effectifs augmentent, les prix reculent, avec une contraction des prix attendue en janvier, contrairement à ce qui est « généralement observé en début d'année », assure la Banque.
Service et industrie mènent la danse
Comme dans l'industrie, les chefs d'entreprise de ce secteur entrevoient une augmentation de l'activité en tout début d'année.
L'activité a enfin ralenti dans le bâtiment, dans le gros oeuvre comme dans le second oeuvre, avec des carnets de commandes dégradés, un fléchissement des effectifs et des prix de devis en baisse. Dans ce secteur, les chefs d'entreprise envisagent une stabilisation de l'activité en janvier «grâce à une légère progression dans le second oeuvre».
L'enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France couvre l'activité de sociétés de l'industrie, des services, du négoce de gros, du bâtiment et des travaux publics. La collecte est effectuée auprès d'un échantillon composé d'environ 9.000 entreprises ou établissements. Le gouvernement vise une croissance de 0,4% sur l'ensemble de l'année 2014, puis de 1,0% en 2015.