L'Elysée dément que le père des réformes allemandes conseillera Hollande

ECONOMIE Peter Hartz a conseillé Gerhard Schröder pour réformer le marché du travail...

20 Minutes avec AFP
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Peter Hartz, conseiller de Gerhard Schröder en 2004.
Peter Hartz, conseiller de Gerhard Schröder en 2004. — VON BRAUCHITSCH/SIPA

L'Elysée a  démenti mardi des informations de la presse allemande  selon lesquelles  Peter Hartz, le père des réformes du marché du travail  allemand sous le  chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, était  appelé à conseiller  le président français François Hollande, tout en  confirmant un  «entretien informel».

Il ne sera pas conseiller

«François Hollande l'a reçu il y a deux mois à sa demande  pour un  entretien informel d'une heure et pour l'inviter à un colloque»,  a  déclaré à l'AFP le conseiller politique du président français,  Aquilino  Morelle, en marge d'une visite en Turquie. «Je démens qu'il soit son  conseiller ou soit amené à le devenir», a-t-il ajouté.

 

Le quotidien régional allemand Saarbrücker Zeitung  a écrit  mardi que Peter Hartz, le père des réformes du marché du  travail  allemand par Gerhard Schröder allait conseiller le président  français  François Hollande, précisant qu'il avait déjà été reçu à la  présidence  française. Peter Hartz a refusé de donner des détails de son  entretien avec le président français, selon le quotidien.

Peter Hartz, ancien membre du directoire du constructeur  automobile  Volkswagen, avait été chargé en 2002 par M. Schröder de  présenter une  série de réformes du marché du travail allemand.

Son  fameux «Agenda 2010» avait profondément remanié l'Etat-providence  allemand pour remettre au travail une Allemagne plombée par le chômage.