J’ai testé: Cuisiner avec la box Kitchen Trotter
CONSO Des produits exotiques, des recettes inconnues, et des cuisiniers débutants. «20 Minutes» teste sans filet l'une des «eat box» qui font un carton en France...
Après les box beauté, apparues voilà deux ans, les «eat box» débarquent en France. Parmi les nombreux concepts disponibles -bio, de chefs, épicerie fine, végan, …-, 20 Minutes a choisi de tester la box Kitchen Trotter, qui propose chaque mois un kit différent pour tester une cuisine du monde.
D’abord, l’attente. Après avoir commandé et payé la box, impossible de se mettre à cuisiner dans la foulée: le kit commandé en octobre ne sera reçu qu’au cours de la première quinzaine de novembre… Une attente qui ne fait que renforcer la curiosité: quelle destination va-t-on nous avoir réservé? En effet le contenu de notre box nous est inconnu à l’avance.
Ensuite, la découverte. Ça y est, le moment tant attendu est arrivé: notre box est là, prête à être ouverte. On soulève délicatement le couvercle, et l’on découvre différents produits pour réaliser quatre recettes… sénégalaises! Haricots Cornille (késaco?), piment Oiseau (ça, on connait mais ce n’est pas mexicain?), pâte d'arachide, couscous de mil, farine de banane plantain et confiture de pomme de cajou. Petit plus, un assortiment de thés, des graines de baobab, quatre cartes de placement de table et un magnet aux couleurs du Sénégal ont été ajoutés au colis.
Les choses sérieuses commencent. Il va falloir cuisiner. Un peu inquiets, dans la mesure où l’on n’a pas un gros niveau en cuisine, on se lance tout de même. Sur les quatre recettes, nous choisissons de n’en faire que trois: les beignets de niébé et leur sauce tomate pimentée, le mafé de poulet, et les crêpes de banane plantain à la confiture de pomme de cajou.
Faux départ! En fait, on avait oublié que le kit Kitchen Trotter ne contient que les produits exotiques. Nous voilà donc partis au supermarché du coin pour acheter les autres ingrédients de la recette. Poulet, chou, carottes, patate douce, ail, oignon, concentré de tomate, huile, lait, œufs… La facture s’allonge, alors que la box seule nous a déjà coûté 25 euros (+4 euros de frais de port).
Retour en cuisine. Allez, c’est parti pour notre propre version du Paris-Dakar. On suit les recettes à la lettre, pour être sûrs que le repas soit réussi. En choisissant cette box pour découvrir tout un tas de saveurs différentes, on avait oublié le revers de la médaille: difficile de juger la justesse de la recette en cours de préparation, puisqu’elle nous est totalement inconnue! La pâte à crêpes nous semble ainsi un peu liquide par rapport à celle dont nous avons l’habitude, et on se bat pendant de longues minutes pour enlever la peau des haricots Cornille.
L’avis des convives. Au final, les recettes sont plutôt simples et assez bien décrites, même si on a finalement renoncé aux acras niébé, n’ayant pas réussi à obtenir la «jolie crème épaisse et granuleuse» annoncée par la recette après mixage des haricots Cornille… Heureusement, le mafé de poulet à base de pâte d'arachide était divin accompagné de riz, et on a pu faire cuire les crêpes de banane plantain. Ces dernières, comme la confiture de pomme de cajou, ont reçu un accueil mitigé, certains trouvant le dessert «un peu trop sucré».
Au final, la box de Kitchen Trotter nous a fait découvrir comme promis de nouvelles saveurs et des recettes que nous ne connaissions pas, et nous a permis de passer une soirée conviviale à préparer et déguster les plats. Une expérience que l’on a hâte de tenter à nouveau. Heureusement, la box de décembre devrait arriver sous peu.