Bourse: Comment l'action Facebook a su rebondir

WEB Tout le monde la voyait couler, mais elle est aujourd'hui plus forte que jamais...

Bertrand de Volontat
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Facebook entre en bourse, New-York, le 18 mai 2012.
Facebook entre en bourse, New-York, le 18 mai 2012. — F. FRANKLIN / AP / SIPA

Facebook vit-il la fin de son cauchemar boursier? Le réseau social californien a dépassé, ce lundi, le seuil des 100 milliards de dollars de capitalisation boursière, soit un cours d’action à 41,34 dollars à la clôture de la Bourse de New York (un pic à 41,94 dollars a été atteint plus tôt dans la journée).

La société de Palo Alto a regagné 58 milliards de capitalisation boursière en onze mois et a franchi la barre symbolique des 40 dollars, emportant avec elle seize premiers mois de cotation difficiles. Et Le meilleur reste à venir ce mardi selon certains analystes.

Une stratégie lente mais payante

Le 18 mai 2012, au moment de l’introduction du titre «FB» à Wall Street, les attentes étaient élevées. Le cours d'entrée de l’action avait été fixé à 38 dollars, valorisant le groupe à 104 milliards. La plus importante introduction pour une société Web. Mais les préoccupations entourant les perspectives de croissance ainsi que des problèmes techniques ont pesé sur l'action, qui a chuté inexorablement jusqu’à la valeur de 17,55 dollars, en septembre dernier.

Nombreux étaient les analystes qui prédisaient une stabilisation du cours aux alentours de ce prix. Aujourd’hui, le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, prend sa revanche avec une stratégie payante, qui a certes pris son temps, basée sur la publicité numérique. 

Les recettes publicitaires tant espérées provenant des smartphones et des tablettes ont enfin décollé et ont porté les bons résultats financiers du second trimestre publiés fin juillet. Elles pèseraient désormais 41% des revenus publicitaires du groupe et représentent 30% du marché de la publicité mobile.

Plus d’utilisateurs pour perdurer

Après avoir montré le pire comme le meilleur, Facebook peut-il tenir au-dessus des cent milliards de dollars comme le font par exemple Apple (455 milliards), Google (290 milliards), Microsoft (290 milliards) ou encore IBM (203 milliards)?

Mark Zuckerberg est confiant, en annonçant un nombre croissant d’utilisateurs via les plateformes mobiles. Il a par ailleurs clamé jeudi dernier vouloir donner l’accès à Facebook à cinq milliards de personnes sur la planète. Car «FB» n’a fait que revenir à hauteur de sa valeur originelle et devra confirmer sa bonne progression financière au deuxième semestre pour ne pas rechuter.