En images : Les manifestations contre la réforme des retraites du 28 mars

Après le 10e round des rassemblements contre la réforme, les syndicats, bien décidés à parler des retraites, sont attendus en début de semaine prochaine à Matignon, avant une nouvelle journée de mobilisation le 6 avril. Le Conseil constitutionnel se prononcera, quant à lui, sur la réforme le 14 avril. Hier, le ministère de l'Intérieur a recensé 740.000 manifestants dans toute la France, dont 93.000 à Paris, la CGT « plus de 2 millions » dont 450.000 dans la capitale, avec une nette présence de la jeunesse dans les cortèges. Petit tour de France des manifestations contre la réforme des retraites en images.

Réalisation : Olivier JUSZCZAK

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  La 10e journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites s’est déroulée le mardi 28 mars 2023.

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  La circulation des trains était perturbée, avec trois TGV sur cinq et un TER sur deux en moyenne selon la SNCF. A Paris, Lorient et Marseille, des manifestants ont envahi les voies ferrées.

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  Si les enseignants étaient moins mobilisés (8 % de grévistes selon le ministère), des dizaines de blocages d’universités, de lycées et même de collèges ont été recensés, d’Avignon au Havre, de Lille à Bordeaux.

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  Le ministère de l’Intérieur a recensé 740.000 manifestants dans toute la France, dont 93.000 à Paris, la CGT « plus de 2 millions » dont 450.000 dans la capitale. Un repli par rapport à celle du 23 mars mais sur le terrain l’opposition à la réforme reste vive.

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  A Marseille, malgré leur grand écart habituel, les chiffres de la police (11.000) et des organisateurs (180.000) reculaient ensemble d’un tiers.

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  A Nice, les messages s’affichaient sur le tramway.

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  A Rennes, de nombreuses dégradations ont été commises dans le centre-ville où une agence d’assurances a été saccagée. Les forces de l’ordre ont fait usage d’un canon à eau. Six personnes ont été interpellées.

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  Nantes, Bordeaux, Strasbourg, Besançon et Nancy ont aussi connu des échauffourées.

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  A Bordeaux, toutes les façons de se mobiliser ont été observées !

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  Tensions aussi à Dijon, Lyon, Lille et Toulouse, où les forces de l’ordre ont fait usage de canons à eau.

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  A Lille, l’humour était également présent. Comme ici sur cette pancarte : « 2 ans gratuits ? T’as cru qu’c’est la braderie ? ».

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  « Macron à la retraite », à Dijon.

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  A Lyon, on a encore relevé le niveau de créativité !

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  Redoutant des incidents, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait déployé un « dispositif de sécurité inédit » : 13.000 policiers et gendarmes, dont 5.500 dans la capitale.

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  Dans la capitale, des affrontements ont opposé forces de l’ordre et des groupes de militants vêtus de noirs et visages masqués, vers la fin de la manifestation qui reliait la place de la République à celle de la Nation.

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  Mais la manifestation s’est déroulée avec beaucoup moins de heurts que celle du 23 mars.

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  La jeunesse a poursuivi sa mobilisation, avec des dizaines de blocages d’établissements universitaires, de lycées ou encore de collèges, avant de prendre part aux manifestations.

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  « On compte 60 facs bloquées sur 80 mobilisées, avec aussi beaucoup d’étudiants qui sont allés bloquer le pays aux côtés des travailleurs pour massifier le mouvement », a expliqué à la presse Éléonore Schmitt, porte-parole du syndicat étudiant L’Alternative, au départ du cortège parisien.

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  « La jeunesse est un point d’appui, le gouvernement sait qu’on peut jouer un tournant, on ne cédera pas. C’est un bras de fer, on pense qu’on peut gagner », a-t-elle lancé.

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  Les syndicats, bien décidés à parler des retraites, sont attendus en début de semaine prochaine à Matignon, avant une journée de mobilisation le 6 avril et alors que le Conseil constitutionnel se prononcera sur la réforme le 14 avril.

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