En images : Le photographe Brassaï à l’honneur de l’album RSF pour la liberté de la presse

bonne cause « 100 photos pour la liberté de la presse » en kiosque le 10 novembre 2022

Olivier Juszczak
Baraque de strip-tease à la fête foraine 1932
Baraque de strip-tease à la fête foraine 1932 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

Le nouvel album de l’ONG Reporters sans frontières pour la liberté de la presse sort le 10 novembre 2022 en kiosque. Mois de la photo à Paris oblige, c'est logiquemement un grand photographe qui est à l'honneur de cette nouvelle édition, à savoir, Brassaï ! Maître incontesté des lumières de la nuit et inlassable arpenteur de Paris, le photographe franco-hongrois nous offre une jolie balade iconographique dans le Paris des années 1930 et 1950. 

Fondée en 1985, Reporters sans frontières œuvre pour la liberté, l’indépendance et le pluralisme du journalisme partout sur la planète. Les bénéfices des ventes des albums seront intégralement reversés à l’association.


Réalisation : Olivier JUSZCZAK

  • Album n°71 – Brassaï, 100 photos pour la liberté de la presse
    Album n°71 – Brassaï, 100 photos pour la liberté de la presse — Braissai/RSF

    Gyula Halász naît le 9 septembre 1899 à Brassó, en Hongrie, et décède le 8 juillet 1984, à Beaulieu-sur-Mer dans les Alpes-Maritimes. Il signe ses œuvres avec le pseudonyme Brassaï en hommage à son lieu de naissance.

  • Colonne Morris, 1933
    Colonne Morris, 1933 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    « C’est pour saisir la nuit de Paris que je suis devenu photographe », racontait Brassaï.

  • La fille au billard russe, boulevard Rochechouard 1932
    La fille au billard russe, boulevard Rochechouard 1932 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    Arrivé à Paris en 1924, il étudie le français et devient correspondant pour des journaux hongrois et allemands, tout en passant ses nuits dans le quartier de Montparnasse en compagnie de l’Américain Henry Miller. À partir de 1929, il prend ses premières photos dans le but d’illustrer ses articles.

  • Belle de nuit, quartier Italie 1932
    Belle de nuit, quartier Italie 1932 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    En 1932, il publie son premier ouvrage, Paris de nuit, qui rassemble 62 de ses images. Avec 12.000 exemplaires vendus c’est un succès ! Et la presse encense le regard de cet artiste dont les photos nocturnes en extérieur peuvent prendre jusqu’à 15 minutes de temps de pose. Un temps d’ouverture qu’il calcule généralement en cigarettes fumées…

  • Couple d’amoureux dans un café́ parisien, Place Clichy 1932
    Couple d’amoureux dans un café́ parisien, Place Clichy 1932 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    À l’aise dans les soirées mondaines comme dans les bals populaires, fréquentant les artistes de Montparnasse et les canailles du quartier Italie, il fixe pour l’éternité le Paris fiévreux des années 1930.

  • Baraque de strip-tease à la fête foraine, 1932
    Baraque de strip-tease à la fête foraine, 1932 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    En 1932, il rencontre l’artiste peintre Picasso dont il restera très proche toute sa vie. Les surréalistes l’invitent à participer à la revue Minotaure, éditée à Paris de 1933 à 1939.

  • Kiki et ses amies Thérèse, Treize de Caro et Lily, 1932
    Kiki et ses amies Thérèse, Treize de Caro et Lily, 1932 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    C’est aussi au début des années 1930 qu’il commence à s’intéresser aux inscriptions ou « graffitis » sur les murs de Paris. Le street artiste C215 commente dans l’album l’œuvre de ce pionnier de la photographie de rue.

  • Le baiser, 1935-37
    Le baiser, 1935-37 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    Ce travail sera d’ailleurs exposé pour la première fois en 1956 dans Langage du mur, graffitis parisiens au MoMA à New York.

  • Le Fort des Halles, 1939
    Le Fort des Halles, 1939 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    Braissaï immortalise également le Paris des classes populaires, en réalisant des portraits quand la ville s’éveille et que les « petits métiers » commencent leur labeur dans le quartier des Halles.

  • Enfants réfugiés, juin 1940
    Enfants réfugiés, juin 1940 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    Il met une pause dans son travail de photographe durant la Seconde Guerre mondiale pour reprendre ensuite son activité.

  • Jacques Prévert au chat, 1948
    Jacques Prévert au chat, 1948 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    Brassaï portraitiste de nombreux artistes de son époque. Souvent, ce sont également ses amis, comme ici, avec le poète Jacques Prévert.

  • La belle Wanda, 1951
    La belle Wanda, 1951 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    A partir des années 1950, Brassaï collabore avec des grands magazines internationaux.

  • Filles jouant dans les docks de Londres, 1959
    Filles jouant dans les docks de Londres, 1959 — Estate Brassaï Succession-Philippe Ribeyrolles

    La dernière partie de l’album est consacrée à son travail hors des frontières de la France.

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