VIDEO. «Bambola»: Betta Lemme prête à conquérir la France avec son tube trilingue

MUSIQUE Succès en Italie, « Bambola », le premier single de Betta Lemme pourrait bien cartonner de ce côté des Alpes. Explications…

Fabien Randanne
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Betta Lemme dans le clip de «Bambola».
Betta Lemme dans le clip de «Bambola». — Betta Lemme - Sarah McColgan - HK CORP

Numéro 4 en Italie, n° 15 en Russie et « seulement » n° 58 en France… Bambola de Betta Lemme a tout du tube en puissance, comme en témoignent les classements à l’étranger, mais les oreilles françaises n’y ont pas encore succombé… Ce n’est sans doute qu’une question de jours. En attendant, 20 Minutes fait les présentations.

 

  • Qui est Betta Lemme ?

Betta Lemme est canadienne, car née à Montréal, d’origine italienne et vit à New York. Mais c’est tout ce que l’on pourra savoir sur son état civil car elle préfère garder son âge secret. « Je comprends qu’on me pose la question, mais je ne veux pas y répondre, pour ne pas qu’on me mette dans une case. Certains articles à mon sujet disent que j’ai 19 ans, d’autres 24, d’autres s’étonnent que je parle trois langues à mon âge, cela m’amuse », sourit-elle lorsque 20 Minutes tente l’indiscrétion. Pour se présenter au public français, elle laisserait parler la musique. « Je leur dirais : "Ecoutez 30 secondes de ma chanson. Est-ce que pour vous, c’est dansant, une ballade ? Est-ce que ça vous fait penser à Voyage, voyage à Paroles paroles ?" Tout ce que je peux dire, c’est que ça vient du coeur. »

  • Un morceau trilingue

Betta Lemme parle anglais, français et italien, comme on l’entend dans Bambola qu’elle a écrite. Aux couplets dans la langue de Molière, l’artiste a voulu « ajouter un zeste d’Italie » dans le refrain. « En français, "poupée" sonnait moins bien, alors j’ai opté pour "bambola", et puis les rimes, "butterai", "cambierai", sont venues facilement. »

  • Poupée de son

Sa chanson parle des relations amoureuses déséquilibrées et du refus d’être utilisée comme une poupée (comme une « bambola », donc). « L’amour ne se joue pas, maintenant ce sera sans moi », chante Betta Lemme qui, dans la vidéo, apparaît sûre d’elle et charmeuse. « Dès l’écriture de la chanson, j’avais les images du clip en tête », confie l’artiste qui dans la vie de tous les jours se décrit plutôt comme « timide ». Un rôle de composition, donc.

  • Fan de Dalida et Aqua

Quand on évoque ses influences musicales, Betta Lemme fait le grand écart entre les époques. Parmi les artistes contemporains, elle cite Charli XCX, et assure être une grande fan de Missy Elliot. Mais elle dit aussi aimer « les grandes mélodies » de Trenet, Aznavour ou de  Dalida. « Elle a eu des moments très difficiles mais a toujours réussi à faire de la musique fun », commente la chanteuse. Betta Lemme assume aussi son penchant pour la dance de la fin des années 1990, Aqua et Vengaboys en tête. Et si l’on écoute sa chanson attentivement et que l’on regarde le clip, on ressent parfaitement cet alliage d’influences.

  • A la conquête du public français

Betta Lemme a déjà séduit les Italiens - « ils sont très passionnés et ils utilisent beaucoup d’émojis dans les messages qu’ils m’envoient sur les réseaux sociaux », sourit-elle – et les Russes - « qui aiment le côté dansant ». Le marché français est-il plus difficile à conquérir ? « Je ne sais pas, le refrain en italien peut-être un frein, quoique je n’en suis pas sûre puisque, en Russie, en Israël ou au Canada, les gens le chantent même s’ils ne parlent pas la langue, glisse celle qui fera sa première télé hexagonale dans C à Vous, sur France 5 ce mercredi soir. Le public français découvre petit à petit ma chanson, et j’ai l’impression qu’il l’apprécie. » Pour le moment, un peu. Et demain, passionnément ?