En images : Le photographe Elliott Erwitt à l’honneur de l’album RSF pour la liberté de la presse

AMOURS CHIENS Membre de l’illustre agence Magnum Photos, le photographe franco-américain, 95 ans, est à l’honneur du nouvel album de l’ONG Reporters sans frontières, en kiosque le 2 novembre

Olivier Juszczak
New York, États-Unis, 1974
New York, États-Unis, 1974 — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

Robert Doisneau (1912-1994) disait d’Elliott Erwitt qu’il avait « l’humour graphique, vif comme un clin d’œil ». Membre de l’illustre agence Magnum Photos, le photographe franco-américain, 95 ans, est à l’honneur du nouvel album de l’ONG Reporters sans frontières pour la liberté de la presse, en kiosque le 2 novembre. Dans cette édition, une rétrospective du travail d’Elliott Erwitt, à travers ses voyages et son amour pour les chiens, intégrant constamment son regard espiègle sur le monde qui l’entoure. Voici un aperçu de l’album en images.

Fondée en 1985, Reporters sans frontières œuvre pour la liberté, l’indépendance et le pluralisme du journalisme partout sur la planète. Les bénéfices des ventes des albums seront intégralement reversés à l’association.

Réalisation : Olivier JUSZCZAK

  • Couverture de l’Album n° 74, « 100 photos pour la liberté de la presse ».
    Couverture de l’Album n° 74, « 100 photos pour la liberté de la presse ». — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Né à Paris en 1928 de parents émigrés russe, Elio Romano Erwitz grandit en Italie avant que sa famille ne décide de partir vivre aux Etats-Unis en 1939, fuyant le fascisme en Europe. Il modifie son nom pour devenir Elliott Erwitt.

  • New York, États-Unis, 1946.
    New York, États-Unis, 1946. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    En 1941, il part avec son père à Los Angeles. Il achète son premier appareil et commence à travailler dans un laboratoire de photo. Il vit seul dès l’âge de 16 ans, ses parents étant séparés. En 1948, il décide de revenir s’installer définitivement aux Etats-Unis. Il prend des cours de cinéma et rencontre Robert Cappa (1913-1954) qui vient de fonder l’agence Magnum Photos. A un retour d’un voyage en Europe, il fait la connaissance de Robert Frank (1924-2019).

  • Valence, Espagne, 1952.
    Valence, Espagne, 1952. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Sa première commande officielle pour documenter la transformation de la ville de Pittsburgh est interrompue par son service militaire. Il part en Europe en 1950. A Paris, il fait la connaissance d’Henri Cartier-Bresson (1908-2004).

  • New York, États-Unis, 1955.
    New York, États-Unis, 1955. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    En 1953, il intègre, sur l’invitation de Robert Capa (1913-1954), l’agence Magnum photos. Il devient un collaborateur régulier des plus grands titres de presse : Life, Holliday, Collier… Ses images font le tour du monde.

  • New York, États-Unis, 1953.
    New York, États-Unis, 1953. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Il jongle entre ses travaux personnels, en noir et blanc, et ses commandes professionnelles, souvent en couleur. Ici, sa première femme, Lucienne, et sa première fille, Ellen, en 1953 à New York.

  • New Haven, Connecticut, États-Unis, 1955. « Plus vieux diplômé́ de l’université́ de Yale ».
    New Haven, Connecticut, États-Unis, 1955. « Plus vieux diplômé́ de l’université́ de Yale ». — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Elliott Erwitt est réputé pour son regard espiègle sur le monde qui l’entoure.

  • Berkeley, Californie, États-Unis, 1956.
    Berkeley, Californie, États-Unis, 1956. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Grâce à son travail pour l’agence Magnum Photos, il voyage partout dans le monde.

  • Marilyn Monroe, New York, États-Unis, 1953.
    Marilyn Monroe, New York, États-Unis, 1953. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Et rencontre les célébrités. Ici, Marilyn Monroe dont il dit : « Elle était accessible, intelligente, aimable, très généreuse. On ne pouvait pas faire une mauvaise photo d’elle. Mais elle était plus belle sur le papier qu’en vrai. » En toute franchise !

  • New Hampshire, États-Unis, 1958. Sur la voiture des jeunes mariés, on peut lire : « Elle m’a eu ce matin, je l’aurai cette nuit. »
    New Hampshire, États-Unis, 1958. Sur la voiture des jeunes mariés, on peut lire : « Elle m’a eu ce matin, je l’aurai cette nuit. » — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Au cours de sa longue carrière de photographe, 600.000 négatifs produits, il a abordé de nombreux thèmes comme le couple, les enfants, toujours avec son regard malicieux.

  • New York, États-Unis, 1974
    New York, États-Unis, 1974 — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Le photographe a une passion pour les chiens. Il réalise de nombreuses séries photos avec pour sujet principal le monde canin. Il publiera cinq livres sur le sujet.

  • Les photographes de l’agence Magnum Photos. Paris, France, 1988.
    Les photographes de l’agence Magnum Photos. Paris, France, 1988. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Ici, les photographes de l’agence Magnum en 1988.

    Au fond, debout : Paul Fusco, Raymond Depardon, Leonard Freed, Peter Marlow

    Au milieu, debout : Ian Berry, Steve McCurry, Abbas, Inge Morath, Patrick Zachmann, Sebastiao Salgado, David Hurn, Stuart Franklin, Philip Jones Griffiths, Constantine Manos, Chris Steele-Perkins

    Devant, debout et accroupi : Burt Glinn, Eve Arnold, Jean Gaumy, Rene Burri, Josef Koudelka, Harry Gruyaert, Martine Franck, Susan Meiselas, Ferdinando Scianna, Bruno Barbey, Gilles Peress.

  • Irlande, 1991.
    Irlande, 1991. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    Le photographe franco-américain se met toujours à hauteur des sujets lorsqu’il déclenche son appareil photo.

  • New York, États-Unis, 2000.
    New York, États-Unis, 2000. — ELLIOTT ERWITT/MAGNUM PHOTOS

    « Je photographie beaucoup les chiens parce que je les aime, parce qu’ils ne refusent pas d’être photographiés et parce qu’ils ne demandent pas de tirages. » Elliott Erwitt, cité dans l’album.

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