Michael Jackson s'expose au Grand Palais

Du 23 novembre 2018 au 14 février 2019, Michael Jackson débarque au Grand Palais à l'occasion de l'exposition « Michael Jackson – On the Wall », à Paris. De David LaChapelle à Yan Pei-Ming, en passant par Andy Warhol, 20 Minutes vous fait découvrir quelques œuvres de grands maîtres dont le « King of Pop » est l'objet.

David LaChapelle, An Illuminating Path [Le chemin s’illumine], 1998, tirage couleur.

Réalisation : Olivier JUSZCZAK

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  Du 23 novembre 2018 au 14 février 2019, Michael Jackson débarque au Grand Palais à l'occasion de l'exposition « Michael Jackson – On the Wall », à Paris. De David LaChapelle à Yan Pei-Ming, en passant par Andy Warhol, 20 Minutes vous fait découvrir quelques œuvres de grands maîtres dont le « King of Pop » est l'objet.

  David LaChapelle, An Illuminating Path [Le chemin s’illumine], 1998, tirage couleur.

  Réalisation : Olivier JUSZCZAK

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  En 1982, en choisissant le chanteur pour la couverture d’Interview, le magazine qu’il avait lui-même créé en 1969, Andy Warhol devenait le premier artiste à représenter Michael Jackson. Il fit de lui un deuxième portrait lorsque le magazine Time le sollicita pour la couverture d’un numéro de mars 1984. 

  Andy Warhol, Michael Jackson, 1984, acrylique et encre sérigraphique sur toile 76,2 x 66 cm. 

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  Cette sculpture-installation, qui se compose d’un ensemble de ballons soulevant une paire de mocassins, renvoie à la pose emblématique de Michael Jackson, « the freeze », dans laquelle le chanteur se tient en équilibre sur la pointe des orteils. 

  Appau Junior Boakye-Yiadom, P.Y.T., 2009, ballons en latex, rubans et mocassins.

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  Andy Warhol et Michael Jackson se sont rencontrés à New York en 1977. Tous deux étaient alors des habitués du célèbre Studio 54, la boîte de nuit en vogue à l’époque. Warhol photographia le chanteur à de multiples reprises, notamment lors de la conférence de presse annonçant la tournée des Jacksons de 1984, Victory Tour. Un autre cliché montre le chanteur vêtu de la veste à paillettes qu’il portait pendant la tournée. 

  Andy Warhol, Michael Jackson, vers 1984, tirage gélatino-argentique.

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  Cette peinture de grand format réalisée par Yan Pei-Ming s'appuie sur une photo publicitaire de Michael Jackson, prise au début des années 1980. 

  Yan Pei-Ming, In Memory of Michael Jackson,1958-2009[En mémoire de Michael Jackson, 1958-2009], 2017, huile sur toile 200 x 200 cm.

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  Fondée sur la photo, l’œuvre fait partie d’une série juxtaposant Michael Jackson à des clichés documentaires du Ghana, à des photographies de ses fans et à des images du cosmos. Todd Gray commença à travailler avec Michael Jackson en 1974 et fut ensuite l’un de ses photographes attitrés entre 1979 et 1983.  

  Todd Gray, Exquisite Terribleness in the Mangrove [Exquise Terreur dans la mangrove], 2014, tirages d’archive en couleur, cadres anciens 231,1 x 147,3 cm.

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  David LaChapelle expose plusieurs clichés de grande taille conçus en réaction à la mort de Michael Jackson en 2009. Empruntant à l’iconographie religieuse, il dépeint le chanteur comme un martyr des temps modernes.  

  David LaChapelle, American Jesus: Hold Me, Carry Me Boldly, 2009, tirage couleur chromogène 248,9 x 188 cm.

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  Faith Ringgold est une artiste connue pour ses peintures mosaïques et ses courtepointes.

  Faith Ringgold, Who’s Bad ?, 1988, acrylique sur toile et bords en tissu.

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  Après la mort du chanteur en 2009, Isa Genzken conçut, sous le titre Wind, un groupe d’œuvres constituées d’assemblages, combinant des matériaux très variés et juxtaposant l’image de Michael Jackson à des références reconnues de l’histoire de l’art. L’œuvre reprend le célèbre cliché d’Annie Leibovitz qui représente Michael Jackson en 1989, dans sa célèbre pose « freeze ». Elle est associée à l’emblématique David de Michel-Ange (1501-1504). 

  Isa Genzken, Wind (Michael/David) [Vent (Michael/David)], 2009, plastique, poster, copies couleur, film solaire protecteur, papier de couleur, peinture aérosol, ruban adhésif 200,4 x 276,1 cm.

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  Ce portrait, le dernier commandé par Michael Jackson, emprunte à plusieurs œuvres classiques de l’histoire de l’art, toutes choisies en étroite collaboration par l’artiste et son modèle. Comme le laisse entendre le titre, l’une d’entre elles était le portrait de Philippe II à cheval, exécuté par Pierre Paul Rubens. Le portrait n’était qu’à moitié réalisé lors de la mort de Michael Jackson. Wiley prit néanmoins la décision de le mener à son terme, en hommage au chanteur disparu.

  Kehinde Wiley, Equestrian Portrait of King Philip II (Michael Jackson) [Portrait équestre du roi Philippe II (Michael Jackson)], 2010, huile sur toile 325,1 x 284,5 cm.

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