Le roi Gotlib est mort

Le père de Gai-Luron est décédé le 4 décembre 2016 à l'âge de 82 ans. Le dessinateur Gotlib, né Marcel Gottlieb, amuse des milliers de lecteurs depuis les années 1970 avec ses dessins humoristiques. Cet artiste a tellement marqué son époque, et la nôtre, qu'il a un astéroïde à son nom. Pour la jeune génération qui ne le connaissait pas, il est le créateur, un peu loufoque, de Superdupont, Hamster Jovial, Pervers Pépère et le plus ancien, Gai-Luron.

Réalisation: Charlotte Gonthier

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  Le père de Gai-Luron est décédé le 4 décembre 2016 à l'âge de 82 ans. Le dessinateur Gotlib, né Marcel Gottlieb, amuse des milliers de lecteurs depuis les années 1970 avec ses dessins humoristiques. Cet artiste a tellement marqué son époque, et la nôtre, qu'il a un astéroïde à son nom. Pour la jeune génération qui ne le connaissait pas, il est le créateur, un peu loufoque, de Superdupont, Hamster Jovial, Pervers Pépère et le plus ancien, Gai-Luron.

  Réalisation: Charlotte Gonthier

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  Tous les enfants de l'époque ont découvert Gotlib en feuilletant les

  Echo des savanes et les Fluide glacial - magazines qu'il a fondés ou cofondés - qui traînaient dans le salon. Son trait de crayon est reconnaissable entre tous.

  Photo : L'iconoclaste coccinelle.

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  Gotlib a travaillé avec d'autres grands noms de la BD, tels que Franquin, René Goscinny, Albert Uderzo et Nikita Mandryka.

  Photo : Dans le bureau de Gotlib, au Vésinet, la une de Libération annonçant la mort de Franquin et un dessin hommage d'Alexis sont encadrés.

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  Avec Nikita Mandryka et Claire Bretécher, ils créent L'Echo des savanes en 1972.

  Photo : Toujours dans l'atelier de Gotlib, on reconnaît Gai-Luron, la souris, la coccinelle...

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  Puis en 1975, il lance Fluide glacial. Il ne s'est jamais arrêté de dessiner, même s'il avait fortement ralenti le rythme depuis la fin des années 1970.

  Photo: L'entrée de son bureau.

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  En 1991, il est récompensé du Grand Prix d'Angoulême. Un an après, une statue à son effigie est inaugurée en sa présence (à droite avec des lunettes) sur la place de l'Hôtel de ville d'Angoulême lors de l'édition 1992 du Salon international de la bande dessinée.  

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  Les éditions Dargaud, qui éditaient Gotlib, ont déclaré à l'AFP: «Les millions de lecteurs ayant appris à rire dans les pages de la Rubrique à brac, des Dingodossiers ou de Gai-Luron perdent un humoriste fascinant, un dessinateur virtuose, un touche-à-tout iconoclaste et un ami cher qui parvenait à provoquer le rire à la moindre de ses pages.»

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  Il a aussi écrit deux chansons: Je suis un mauvais français et Les Bougresses. Ces deux titres sont chantés par Albert Montias et la pochette du 45 tours est illustrée par Gotlib.

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  On finira par la phrase du site de Fluide Glacial: «Merde, remerde, super merde, Gotlib est mort. Quelle année massacre!»

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