LIVRESValérie Trierweiler: Six passages embarrassants de son nouveau roman

«Le secret d’Adèle»: Six passages embarrassants du nouveau roman de Valérie Trierweiler

LIVRESAprès « Merci pour ce moment », Valérie Trierweiler signe « Le secret d’Adèle », « le roman d’une femme libre »…
Clio Weickert

Clio Weickert

L'essentiel

  • Valérie Trierweiler sort un nouveau roman, « Le secret d’Adèle ».
  • Difficile de faire abstraction de la propre histoire de l’auteure à la lecture du bouquin.

Hasard du calendrier (ou non), deux jours seulement après la fin du quinquennat de François Hollande, et déjà plus de deux ans après le brûlot Merci pour ce moment (plus de 600.000 exemplaires vendus…), sort ce mercredi aux éditions des Arènes le nouveau livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler : Le secret d’Adèle.

Cette fois-ci, la journaliste de Paris Match a porté son regard non pas sur sa propre vie privée, mais sur le destin d’Adèle Bloch-Bauer, la célèbre « Dame en or » immortalisée par Gustav Klimt en 1907, qui aurait partagé avec le peintre autrichien bien plus qu’une simple séance de pose.

La «Dame en or» de Gustav Klimt
La «Dame en or» de Gustav Klimt  - SUMPTION ERIK/SIPA

« Le roman d’une femme libre », annonce le communiqué de presse. Mais difficile en parcourant ce livre de savoir si la « femme libre » désigne Adèle Bloch-Bauer, ou son auteure, Valérie Trierweiler. 20 Minutes a sélectionné six passages troublants (disons même embarrassants) du Secret d’Adèle, ou de la vie de Valérie (peut-être l’inverse ?).

Ce moment où on comprend que quelque chose s’est brisé à tout jamais

« Ce qui est d’une rare beauté, c’est cet amour passionné. Rien n’existe pour eux que leur amour. Mais il n’est pas éternel. Ils ne savent pas encore, les ténèbres les guettent de tous côtés. Cet amour disparaîtra tragiquement un jour ou l’autre. Rien ne dure jamais ». Sur le papier, il s’agit de la description du tableau L’Amour de Klimt, par le peintre lui-même, page 83. Entre les lignes… On ne vous fait pas de dessin.

Ce moment qu’on n’a pas vu venir

On était là, tranquille, en train de suivre le timide émoi d’Adèle pour le peintre, et bam, voilà que Valérie nous propose un remake de Fifty Shades of Grey : « Klimt introduit ses doigts dans le sexe de la femme tandis qu’elle tente de relever la longue blouse du peintre. Elle lui saisit le poignet pour qu’il n’interrompe surtout pas son geste. Qu’il poursuive encore. Que cela ne s’arrête jamais ». Remarquons d’ailleurs ce goût notable pour le terme « jamais ».

Ce moment où on se dit que Valérie a dû croiser un paquet de blaireaux

Quand le peintre « déclare sa flamme » à son modèle page 147 : « Oui j’aime les femmes, ce n’est un secret pour personne. Je ne me suis pas marié, je ne serai jamais l’homme d’une seule femme. Je ne dois rien à personne, j’ai choisi la liberté. Je suis une âme solitaire… mais je n’aime pas être seul ! Les femmes m’émeuvent au point de vouloir leur offrir l’éternité, à chacune. Adèle, me croirez-vous si je vous dis que vous êtes si différente ? ». Autrement dit, où on apprend que Klimt n’était qu’un Jean-Michel Connard.

Ce moment qu’on aurait préféré éviter

« Il aime se blottir nu contre elle, derrière elle, calé contre elle. Elle sent alors son ventre remplir le creux de ses reins, son sexe reposé contre sa peau attentive. Vivre est décidément plus fascinant, plus trépidant que tous ses songes ». Avoir un kiki collé dans le dos, quelle vie trépidante en effet. Reste à savoir si ce passage du livre a été inspiré d’une histoire vraie.

Ce moment où on pense beaucoup trop à Julie Gayet

Quand Adèle reçoit une lettre anonyme : « Vous n’obtiendrez jamais son cœur, madame, pour la simple raison qu’il n’en a pas (…) Je ne suis pas l’une de vos amies mais l’une de ses proies, et je ne lui pardonnerai jamais. Il m’a trompée avec vous, ou vous a trompée avec moi, prenez-le comme vous le voulez (…) Je vous aurais prévenue ». L’extrait se passe de commentaires, non ?

Ce moment où on comprend qu’elle lui a pardonné

Quand « Adèle » repense à « Klimt » : « Souvent, elle songe à ce qu’elle a vécu auprès de lui. On ne capture pas un fauve, c’est ainsi. Mais il lui a tant apporté qu’elle s’en nourrit encore. Souvent, dans ses lectures, elle recherche des bribes d’histoire qui ressembleraient à la sienne, à la leur ». Il lui aura fallu près de trois ans, un livre assassin, une poignée de « sans-dents » et une pincée de SMS, mais enfin, la page semble tournée. Comme quoi, le temps répare toujours les blessures.