Allergique à «La Reine des neiges»? Voici de bonnes raisons de vous réconcilier avec le film

POP CULTURE Alors que M6 diffuse ce lundi soir « La reine des neiges », voici quelques exemples des meilleures récupérations du film…

F.R.
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Vulgaire montage photo avec Anna et Elsa (des comédiennes, hein), héroïnes de «La Reine des neiges».
Vulgaire montage photo avec Anna et Elsa (des comédiennes, hein), héroïnes de «La Reine des neiges». — The Walt Disney Company France

« Libéréééée, délivréééée ! » C’est reparti pour un tour : ce lundi soir, M6 diffuse pour la première fois en clair La reine des neiges. Quasiment tous les enfants et, malgré eux, leurs parents, connaissent par cœur les aventures d’Anna et de sa sœur Elsa qui a le pouvoir de contrôler la neige et la glace. Et cela ne les empêchera sans doute pas de regarder une énième fois ce film qui s’est imposé comme le plus grand succès du cinéma d’animation de tous les temps… Mais il y en a à qui les simples premières notes de la chanson phare de ce Disney suffisent à donner de l’urticaire. Pour eux, 20 Minutes a tenté de trouver un antidote en expliquant pourquoi La reine des neiges a du bon…

Parce que le froid a le pouvoir de mettre à l’abri du contrôle surprise

« School is closed, school is closed, caus’it snowed so much last night… » En français ça donnerait quelque chose comme : « L’école ferme, oui elle ferme, parce qu’il a trop neigé cette nuit », sur l’air de Libérée, délivrée.

Ce refrain a soudainement paru doux aux oreilles des élèves de Moses-Brown, un établissement scolaire de Providence, aux Etats-Unis. En janvier 2015, c’est avec un clip parodiant la chanson phare du film que le principal leur a annoncé que l’école resterait fermée pour raisons de sécurité. Il faut dire que l’Etat de Rhode Island essuyait alors un violent blizzard. La vidéo a depuis été vue plus de 4 millions de fois. Et l’école a rouvert.

Parce que les instits sont « on fire »

En France, aussi, on a nos enseignants fanfarons. Ainsi, en juin, Cécile Mouré a partagé son « petit délire du dimanche soir » sur les réseaux sociaux avec sa version toute lacanienne : Libérée des livrets. Une parodie inspirée d’une tranche de vie propre à tous les instits de l’Hexagone : la fin du remplissage des livrets scolaires signifiant le début des vacances.

« Je suis fonctionnaire, tu vois je ne suis pas payée brasser de l’air », conclut la prof, pointant du doigt le vilain cliché. Près de 1.2 million de personnes ont vu, rien que sur YouTube, ses chorés en roue libre (Sia n’a qu’à bien se tenir) dans les salles de classe ou la cour de récré. Un succès suffisant pour éviter à la maîtresse de se retrouver au milieu d’un brasier de cahiers.

Parce que certains papas ont tout compris

« Gardez pour vous les conneries sur la masculinité (…), le but d’Halloween est de permettre aux enfants de jouer à être leurs personnages préférés. » En publiant sur Facebook une photo de son fils déguisé en reine des neiges, Paul Henson a signé un post viral, partagé plus de 28.500 fois.


« Ceux qui nous connaissent savent qu’on laisse généralement Caiden libre de ses choix, jusqu’à une certaine limite. Eh bien, il a décidé de son costume d’Halloween. Il veut être Elsa. Et il veut aussi que je sois Anna. Chiche », a écrit le papa américain, collectant au passage une pluie de likes et de compliments. Quelques mois plus tôt, un autre père s’était distingué en se déguisant lui-même en Elsa pour se rendre avec sa fille, qui avait revêtu le costume d’Olaf, à une projection karaoké de La Reine des neiges.


Comme le dit la chanson : « Quand on prend de la hauteur, tout semble insignifiant. La tristesse, l’angoisse et la peur, m’ont quittée depuis longtemps. »

Parce que la trogne de Poppy

La Reine des neiges a désormais une attraction à son effigie à Epcot, le parc Walt Disney World d’Orlando (Floride) et rien que pour la tête que fait la petite Poppy à bord du manège, on est content qu’elle existe.


Dans les bras de son papa, la fillette d’un an avait l’air de s’attendre à tout sauf à ça. « J’ai beaucoup plus aimé le premier tour de ma fille dans une attraction Disney qu’elle ne l’a apprécié elle-même », a écrit Ryan Dunlap en postant sur Reddit la photo prise automatiquement dans le manège. « C’était une attraction sans limite d’âge, donc je pensais que ce serait un petit trajet tranquille au fil de l’eau où l’on regarderait les personnages de La reine des neiges », a expliqué le papa au Huffington Post américain. Il ne s’imaginait donc pas que l’embarcation allait se retrouver, le temps d’une petite glissade, dans l’obscurité. Poppy « a poussé un petit cri de surprise » à ce moment-là, raconte son paternel, mais elle s’est vite remise de ses émotions. La photo, elle, était dans la boîte.

Parce que ce chien est super bon au karaoké

Si aucun des exemples précédents ne vous a réconcilié avec La Reine des neiges, abattons la carte ultime : le toutou mignon (si vous préférez les chats, désolé, on ne peut plus rien pour vous). En l’occurrence, Oakley, un berger australien qui semble très réceptif à Let It Go (Libérée, délivrée en VO) et hurle même en chœur sur le refrain (on a vécu des soirées karaokés moins convaincantes).

Bon, si ça se trouve, il réagit comme ça simplement parce que ce morceau lui est insupportable et a fini timbré parce que ses maîtres étaient convaincus du contraire. Mais comme ce n’est pas très « esprit de Noël », on refuse de retenir cette hypothèse et vous laisser avec l’air de Libérée, délivrée en tête jusqu’à la fin de la journée.