Bac philo: Et si la vérité sortait de la bouche des artistes?

MUSIQUE « 20 Minutes » a passé les épreuves de philo en musique…

Do.Ba., A.L. et C.W.
Julio Iglesias
Julio Iglesias — Capture d'écran Youtube

Tremblez lycéens, le baccalauréat, c’est parti. Et comme chaque année, la terrible épreuve de philo a lancé les hostilités ce mercredi, soit quatre longues heures de réflexion de bon matin. En solidarité avec les futurs bacheliers, 20 Minutes s’est prêté au jeu et s’est frotté à trois dissert'…En musique. Thèse-antithèse-synthèse, trois parties, trois chansons.

Série L, sujet 2 : « Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? »


La thèse, par Julio Iglesias : « Je n’ai pas changé »

En étant « toujours ce garçon un peu fou », Julio ne fait pas table rase du passé. Il était, il est, et sera probablement « toujours » le même. Par conséquent, le passé l’a construit, façonné, pour le présent et l’avenir.



L’antithèse, par Tal : « Le passé »

Etat d’esprit diamétralement opposé pour Tal. « Envolé le passé, avancer, pour trouver en moi tous les courages ». En d’autres termes, on efface tout et on recommence. Ma vie est entre MES mains, AUJOURD’HUI, donc GO !



La synthèse, par Nas : « I know I can »

« Je sais que je peux y arriver ». Volonté, niaque, œil du tigre. Pour Nas, quand on veut on peut, l’important est de ne pas oublier d’où on vient pour savoir où on va. Passé, présent, futur, tout est lié, et rien n’est impossible.



Série ES, sujet 2 : « L’artiste donne-t-il quelque chose à comprendre ? »


La thèse, par Jesse Garon : « C’est lundi »

Oui. Ici par exemple, c’est clair, l’artiste nous dit qu’il est comme nous tous : se lever le matin, parfois, c’est pas facile.



L’antithèse, par Keen' V : « A l’horizontale »

Mais… Parfois, on ne comprend pas l’artiste. Ou on aimerait juste ne pas comprendre. Brrrr. (On espère que les onomatopées ne font pas perdre de points).



La synthèse, par Björk : « Stonemilker »

D’autres fois, ça peut être compliqué. Comme Björk qui crie dans la nature, dans une robe, parce que c’est beau. Oui, c’est beau, même si on ne comprend pas tout. Et ne pas tout saisir, n’est-ce pas le propre de l’art ? Avec cette phrase, coeff 4, on compte sur une bonne note : on peut, non ?

Série ES, sujet 1 : « La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société ? »

La thèse, par George Brassens : « La mauvaise réputation »

George a bien raison. « Les braves gens n’aiment pas que, l’on suive une autre route qu’eux ». Cette foutue société aliénante veut façonner les individus, les emprisonner dans son conformisme. Même toi George qui « ne fait de mal à personne en suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome ».



L’antithèse, par Aretha Franklin : « Think »

… Mais you better think, think, toi l’individu. Parce que comme le dit Aretha avec son morceau culte des années 1960, à l’heure des Droits civiques, de la lutte contre la guerre du Vietnam et du mouvement hippie, la liberté est là : liberté morale, liberté de conscience, c’est toi qui la choisis, « oh freedom, freedom ». FREE-EEEEdom.



La synthèse en forme de medley

Et donc I’m like a bird. Voire même : I’m an albatroz. Toi, tu es Diego, libre dans ta tête, et lui, là-bas, il est libre, Max. L’individu peut se libérer du déterminisme social. Se rebeller, chanter, danser. Et mettre ses baskets.