Surprise de la rentrée littéraire: Steve Tesich avec «Price»

LES INATTENDUS DE LA RENTREE (4/5) «20 Minutes» a lu le premier roman de Steve Tesich, écrit en 1982, soit quatorze ans avant le chef d’œuvre qui a révélé, de manière posthume, l’auteur. Il est le quatrième de notre série sur les auteurs inattendus de la rentrée...

Benjamin Chapon
Steve Tesisch a écrit Price en 1982
Steve Tesisch a écrit Price en 1982 — Rebecca Tesisch

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.
cet Américain, fils d’immigrés serbes,

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.
les éditions Monsieur Toussaint Louverture

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.
sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.


Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.
son sens de la formule

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.

Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.
l’a un jour ressenti
On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.



Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Steve Tesich était un grand romancier. Mais tout le monde l’ignorait. En 1982, à 40 ans, cet Américain, fils d’immigrés serbes, publiait Price. C’est le roman de sa vie, dans les deux sens du terme. L’idée de l'histoire de cet adolescent sans illusion que le monde des adultes, et la vie, indiffèrent, Steve Tesich affirmait l’avoir eue en lui depuis sa propre adolescence.

Mais c’est Karoo, le second roman de Steve Tesich, qui fit de lui un grand auteur aux yeux du monde. Mieux, un auteur culte puisqu’il mourut deux ans avant sa publication en 1998. Aujourd’hui, les éditions Monsieur Toussaint Louverture permettent aux lecteurs français de découvrir le roman d’avant Karoo.

On n’est pas amoureux quand on a 17 ans

S’il ne saurait culminer au même sommet d’égoïsme et de vice que Saul Karoo, Daniel Price, qui donne son nom au roman, est un personnage difficile à aimer.

Faire le deuil de son père agonisant, qu’il hait, découvrir la passion folle avec Rachel, avoir et perdre des amis. Rien de tout cela ne réveille ni les sens, ni l’esprit du jeune Daniel Price que l’on suit l’été de ses 17 ans. Son cynisme lui tient lieu d’intelligence, son sens de la formule et son regard désenchanté sur la vie le rendent agaçant et attachant.

L’ennui stylé

On lui pardonne son narcissisme parce qu’après tout, tout le monde a eu 17 ans. Le personnage est antipathique parce que son dégoût de la vie morne qui l’attend, chacun l’a un jour ressenti mais chacun l’a ensuite jugé puéril faute d’avoir su aussi bien le formuler.

Comme son auteur, Daniel Price a du style: «Comment faire face à la vie si tout ce qu’elle a à offrir, c’est la jeunesse?» S’il a été cet adolescent, Steve Tesich le regarde, à 40 ans, sans amour mais avec indulgence.


Tesich derrière Price

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.

Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.

Karoo, itinéraire d’un scénariste qui mettait son talent au service de productions commerciales et sans saveur au point de se haïr lui-même, faisait également écho à la vie de Steve Tesich. L’échec du roman Price consommé, l’auteur gagna sa vie et l’estime de ses confrères avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.
avec des scénarios pour le théâtre et le cinéma.


Bien sûr, l’insuccès puis la gloire posthume de son auteur peuvent gêner la lecture de Price, roman a priori culte du fait de son antériorité sur Karoo. Il manque au lecteur français de ce roman la naïveté de son personnage principal. Puisse-t-il avoir, comme le jeune Daniel, le courage innocent de se frotter à la beauté.