Boom de premiers romans: la rentrée littéraire fait la part belle aux jeunes talents

LITTERATURE «20 Minutes» a sélectionné quatre talents à découvrir dans les 86 premiers romans de la rentrée littéraire...

Anne Demoulin, Anne Kerloc'h et Annabelle Laurent
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Paris, le 11 septembre 2013
20 Minutes a sélectionné quatre premiers romans pour cette rentrée littéraire
Paris, le 11 septembre 2013 20 Minutes a sélectionné quatre premiers romans pour cette rentrée littéraire — F. LODI / 20 MINUTES

555 romans dans la rentrée littéraire, contre 646 l'an dernier. Mais 86 premiers romans contre 69 en 2012! 

Comment expliquer que la prudence des éditeurs ne les détourne pas du pari de la nouveauté? «Le contexte économique défavorable explique la décrue globale, analyse Christine Ferrand, rédactrice en chef de Livres Hebdo. Mais le premier roman a acquis un statut à part. Il est devenu un label, pour les critiques et pour le public.» L’Art français de la guerre d’Alexis Jenni en 2011? Un premier roman. Jonathan Littell, auteur des Bienveillantes en 2006? Une jeune pousse également. Le bénéfice du risque: deux Goncourt.

 «Les prix littéraires captent l’attention. Mais le label vient aussi du besoin de nouvelles voix qui reflètent le changement de société», estime la rédactrice en chef. «Nouvelles voix» : le terme est fort pour certains noms, comme la journaliste Laure Adler, les chanteuses Marie Modiano ou Julie Bonnie. «C’est classique, tempère Christine Ferrand. Il faut surtout noter que le roman séduit de plus en plus. De plus en plus de gens veulent écrire le leur.» Au moins quatre ont eu amplement raison. 

Chambre 2 de Julie Bonnie

Violoniste, chanteuse du groupe Kid Loco et habituée des première parties du groupe Dionysos, Julie Bonnie n’avance pas dans l’écriture en débutante, ni avec des pantoufles pataudes. Chambre 2, sis dans une maternité où s’enchaînent naissances et morts, résonne de par la voix d’une puéricultrice, ancienne danseuse. Une nomade des routes devenue comme recluse en elle-même parcourant les chambres des patientes qui se découvrent mère, perdent un bébé ou la raison… Une voix qui parle de corps féminin, de désir, d’identités vacillantes avec force et musicalité. Déjà lauréat du prix du roman Fnac.
Déjà lauréat du prix du roman Fnac
Violoniste, chanteuse du groupe Kid Loco et habituée des première parties du groupe Dionysos, Julie Bonnie n’avance pas dans l’écriture en débutante, ni avec des pantoufles pataudes. Chambre 2, sis dans une maternité où s’enchaînent naissances et morts, résonne de par la voix d’une puéricultrice, ancienne danseuse. Une nomade des routes devenue comme recluse en elle-même parcourant les chambres des patientes qui se découvrent mère, perdent un bébé ou la raison… Une voix qui parle de corps féminin, de désir, d’identités vacillantes avec force et musicalité. Déjà lauréat du prix du roman Fnac.

Violoniste, chanteuse du groupe Kid Loco et habituée des première parties du groupe Dionysos, Julie Bonnie n’avance pas dans l’écriture en débutante, ni avec des pantoufles pataudes. Chambre 2, sis dans une maternité où s’enchaînent naissances et morts, résonne de par la voix d’une puéricultrice, ancienne danseuse. Une nomade des routes devenue comme recluse en elle-même parcourant les chambres des patientes qui se découvrent mère, perdent un bébé ou la raison… Une voix qui parle de corps féminin, de désir, d’identités vacillantes avec force et musicalité. Déjà lauréat du prix du roman Fnac.

Belfond, 17,50 €


Palladium de Boris Razon

C’était en 2005. Il dirigeait lemonde.fr, aimait son métier, ses amis, sa femme. En quelques jours, Boris Razon se retrouve paralysé dans un corps mué en sarcophage. Une forme sévère de la maladie de Guillain Barré qui le «plonge dans des nuits multiples», celles des délires et des hallucinations racontées au lecteur depuis les tréfonds de la maladie, «une porte vers d’autres mondes, un univers de putes et de démons». Il a fallu sept ans à Boris Razon « pour que tout cela devienne cet objet ». Sept ans, mais une reconnaissance immédiate. Il vient d’être sélectionné pour le Goncourt.
Stock, 22 €.

Le Produit de Kevin Orr

L’écriture ou «le produit». Seule la première libère du second, un maudit poison dont on ne saura jamais ce qu’il est. Exilé dix jours à New York chez un couple d’amis, «sorte de parents, en vérité», il nous embarque dans le récit nerveux de son sevrage, alignant frénétiquement les mots («224 027 signes avec les espaces») pour oublier l’envie. Kevin Orr est scénariste et producteur. Il a 31 ans, environ l’âge de son narrateur, et un goût pour les mots en majuscules et notes de bas de page qui pourrait agacer si l’on ne retenait pas avant tout la puissance et l’émotion de ces 200 pages, sans produit.
Seuil, 17 €.

L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas

Neuvième manuscrit et premier roman de Romain Puértolas, inconnu pugnace de 38 ans, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea a été acheté dans trente pays avant sa parution française. Un fait rarissime. Les tribulations rocambolesques du fakir Hindou au nom imprononçable, débarquant à Roissy avec l’intention de s’acheter un lit à clous chez le marchand suédois, embarque le lecteur de Paris à Tripoli, dans le sillage de l’immigration clandestine. Invraisemblable et vrai, toujours désopilant.
Le Dilettante, 19 €.



Violoniste, chanteuse du groupe Kid Loco et habituée des première parties du groupe Dionysos, Julie Bonnie n’avance pas dans l’écriture en débutante, ni avec des pantoufles pataudes. Chambre 2, sis dans une maternité où s’enchaînent naissances et morts, résonne de par la voix d’une puéricultrice, ancienne danseuse. Une nomade des routes devenue comme recluse en elle-même parcourant les chambres des patientes qui se découvrent mère, perdent un bébé ou la raison… Une voix qui parle de corps féminin, de désir, d’identités vacillantes avec force et musicalité. Déjà lauréat du prix du roman Fnac.

Belfond, 17,50 €


Palladium de Boris Razon

C’était en 2005. Il dirigeait lemonde.fr, aimait son métier, ses amis, sa femme. En quelques jours, Boris Razon se retrouve paralysé dans un corps mué en sarcophage. Une forme sévère de la maladie de Guillain Barré qui le «plonge dans des nuits multiples», celles des délires et des hallucinations racontées au lecteur depuis les tréfonds de la maladie, «une porte vers d’autres mondes, un univers de putes et de démons». Il a fallu sept ans à Boris Razon « pour que tout cela devienne cet objet ». Sept ans, mais une reconnaissance immédiate. Il vient d’être sélectionné pour le Goncourt.
Stock, 22 €.

Le Produit de Kevin Orr

L’écriture ou «le produit». Seule la première libère du second, un maudit poison dont on ne saura jamais ce qu’il est. Exilé dix jours à New York chez un couple d’amis, «sorte de parents, en vérité», il nous embarque dans le récit nerveux de son sevrage, alignant frénétiquement les mots («224 027 signes avec les espaces») pour oublier l’envie. Kevin Orr est scénariste et producteur. Il a 31 ans, environ l’âge de son narrateur, et un goût pour les mots en majuscules et notes de bas de page qui pourrait agacer si l’on ne retenait pas avant tout la puissance et l’émotion de ces 200 pages, sans produit.
Seuil, 17 €.

L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas

Neuvième manuscrit et premier roman de Romain Puértolas, inconnu pugnace de 38 ans, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea a été acheté dans trente pays avant sa parution française. Un fait rarissime. Les tribulations rocambolesques du fakir Hindou au nom imprononçable, débarquant à Roissy avec l’intention de s’acheter un lit à clous chez le marchand suédois, embarque le lecteur de Paris à Tripoli, dans le sillage de l’immigration clandestine. Invraisemblable et vrai, toujours désopilant.
Le Dilettante, 19 €.


C’était en 2005. Il dirigeait lemonde.fr, aimait son métier, ses amis, sa femme. En quelques jours, Boris Razon se retrouve paralysé dans un corps mué en sarcophage. Une forme sévère de la maladie de Guillain Barré qui le «plonge dans des nuits multiples», celles des délires et des hallucinations racontées au lecteur depuis les tréfonds de la maladie, «une porte vers d’autres mondes, un univers de putes et de démons». Il a fallu sept ans à Boris Razon « pour que tout cela devienne cet objet ». Sept ans, mais une reconnaissance immédiate. Il vient d’être sélectionné pour le Goncourt.
Stock, 22 €.

Il vient d’être sélectionné pour le Goncourt.

C’était en 2005. Il dirigeait lemonde.fr, aimait son métier, ses amis, sa femme. En quelques jours, Boris Razon se retrouve paralysé dans un corps mué en sarcophage. Une forme sévère de la maladie de Guillain Barré qui le «plonge dans des nuits multiples», celles des délires et des hallucinations racontées au lecteur depuis les tréfonds de la maladie, «une porte vers d’autres mondes, un univers de putes et de démons». Il a fallu sept ans à Boris Razon « pour que tout cela devienne cet objet ». Sept ans, mais une reconnaissance immédiate. Il vient d’être sélectionné pour le Goncourt.
Stock, 22 €.


Violoniste, chanteuse du groupe Kid Loco et habituée des première parties du groupe Dionysos, Julie Bonnie n’avance pas dans l’écriture en débutante, ni avec des pantoufles pataudes. Chambre 2, sis dans une maternité où s’enchaînent naissances et morts, résonne de par la voix d’une puéricultrice, ancienne danseuse. Une nomade des routes devenue comme recluse en elle-même parcourant les chambres des patientes qui se découvrent mère, perdent un bébé ou la raison… Une voix qui parle de corps féminin, de désir, d’identités vacillantes avec force et musicalité. Déjà lauréat du prix du roman Fnac.

Belfond, 17,50 €


Palladium de Boris Razon

C’était en 2005. Il dirigeait lemonde.fr, aimait son métier, ses amis, sa femme. En quelques jours, Boris Razon se retrouve paralysé dans un corps mué en sarcophage. Une forme sévère de la maladie de Guillain Barré qui le «plonge dans des nuits multiples», celles des délires et des hallucinations racontées au lecteur depuis les tréfonds de la maladie, «une porte vers d’autres mondes, un univers de putes et de démons». Il a fallu sept ans à Boris Razon « pour que tout cela devienne cet objet ». Sept ans, mais une reconnaissance immédiate. Il vient d’être sélectionné pour le Goncourt.
Stock, 22 €.

Le Produit de Kevin Orr

L’écriture ou «le produit». Seule la première libère du second, un maudit poison dont on ne saura jamais ce qu’il est. Exilé dix jours à New York chez un couple d’amis, «sorte de parents, en vérité», il nous embarque dans le récit nerveux de son sevrage, alignant frénétiquement les mots («224 027 signes avec les espaces») pour oublier l’envie. Kevin Orr est scénariste et producteur. Il a 31 ans, environ l’âge de son narrateur, et un goût pour les mots en majuscules et notes de bas de page qui pourrait agacer si l’on ne retenait pas avant tout la puissance et l’émotion de ces 200 pages, sans produit.
Seuil, 17 €.

L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas

Neuvième manuscrit et premier roman de Romain Puértolas, inconnu pugnace de 38 ans, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea a été acheté dans trente pays avant sa parution française. Un fait rarissime. Les tribulations rocambolesques du fakir Hindou au nom imprononçable, débarquant à Roissy avec l’intention de s’acheter un lit à clous chez le marchand suédois, embarque le lecteur de Paris à Tripoli, dans le sillage de l’immigration clandestine. Invraisemblable et vrai, toujours désopilant.
Le Dilettante, 19 €.


L’écriture ou «le produit». Seule la première libère du second, un maudit poison dont on ne saura jamais ce qu’il est. Exilé dix jours à New York chez un couple d’amis, «sorte de parents, en vérité», il nous embarque dans le récit nerveux de son sevrage, alignant frénétiquement les mots («224 027 signes avec les espaces») pour oublier l’envie. Kevin Orr est scénariste et producteur. Il a 31 ans, environ l’âge de son narrateur, et un goût pour les mots en majuscules et notes de bas de page qui pourrait agacer si l’on ne retenait pas avant tout la puissance et l’émotion de ces 200 pages, sans produit.
Seuil, 17 €.

New York

L’écriture ou «le produit». Seule la première libère du second, un maudit poison dont on ne saura jamais ce qu’il est. Exilé dix jours à New York chez un couple d’amis, «sorte de parents, en vérité», il nous embarque dans le récit nerveux de son sevrage, alignant frénétiquement les mots («224 027 signes avec les espaces») pour oublier l’envie. Kevin Orr est scénariste et producteur. Il a 31 ans, environ l’âge de son narrateur, et un goût pour les mots en majuscules et notes de bas de page qui pourrait agacer si l’on ne retenait pas avant tout la puissance et l’émotion de ces 200 pages, sans produit.
Seuil, 17 €.


L’écriture ou «le produit». Seule la première libère du second, un maudit poison dont on ne saura jamais ce qu’il est. Exilé dix jours à New York chez un couple d’amis, «sorte de parents, en vérité», il nous embarque dans le récit nerveux de son sevrage, alignant frénétiquement les mots («224 027 signes avec les espaces») pour oublier l’envie. Kevin Orr est scénariste et producteur. Il a 31 ans, environ l’âge de son narrateur, et un goût pour les mots en majuscules et notes de bas de page qui pourrait agacer si l’on ne retenait pas avant tout la puissance et l’émotion de ces 200 pages, sans produit.
Seuil, 17 €.


Violoniste, chanteuse du groupe Kid Loco et habituée des première parties du groupe Dionysos, Julie Bonnie n’avance pas dans l’écriture en débutante, ni avec des pantoufles pataudes. Chambre 2, sis dans une maternité où s’enchaînent naissances et morts, résonne de par la voix d’une puéricultrice, ancienne danseuse. Une nomade des routes devenue comme recluse en elle-même parcourant les chambres des patientes qui se découvrent mère, perdent un bébé ou la raison… Une voix qui parle de corps féminin, de désir, d’identités vacillantes avec force et musicalité. Déjà lauréat du prix du roman Fnac.

Belfond, 17,50 €


Palladium de Boris Razon

C’était en 2005. Il dirigeait lemonde.fr, aimait son métier, ses amis, sa femme. En quelques jours, Boris Razon se retrouve paralysé dans un corps mué en sarcophage. Une forme sévère de la maladie de Guillain Barré qui le «plonge dans des nuits multiples», celles des délires et des hallucinations racontées au lecteur depuis les tréfonds de la maladie, «une porte vers d’autres mondes, un univers de putes et de démons». Il a fallu sept ans à Boris Razon « pour que tout cela devienne cet objet ». Sept ans, mais une reconnaissance immédiate. Il vient d’être sélectionné pour le Goncourt.
Stock, 22 €.

Le Produit de Kevin Orr

L’écriture ou «le produit». Seule la première libère du second, un maudit poison dont on ne saura jamais ce qu’il est. Exilé dix jours à New York chez un couple d’amis, «sorte de parents, en vérité», il nous embarque dans le récit nerveux de son sevrage, alignant frénétiquement les mots («224 027 signes avec les espaces») pour oublier l’envie. Kevin Orr est scénariste et producteur. Il a 31 ans, environ l’âge de son narrateur, et un goût pour les mots en majuscules et notes de bas de page qui pourrait agacer si l’on ne retenait pas avant tout la puissance et l’émotion de ces 200 pages, sans produit.
Seuil, 17 €.

L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas

Neuvième manuscrit et premier roman de Romain Puértolas, inconnu pugnace de 38 ans, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea a été acheté dans trente pays avant sa parution française. Un fait rarissime. Les tribulations rocambolesques du fakir Hindou au nom imprononçable, débarquant à Roissy avec l’intention de s’acheter un lit à clous chez le marchand suédois, embarque le lecteur de Paris à Tripoli, dans le sillage de l’immigration clandestine. Invraisemblable et vrai, toujours désopilant.
Le Dilettante, 19 €.


Neuvième manuscrit et premier roman de Romain Puértolas, inconnu pugnace de 38 ans, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea a été acheté dans trente pays avant sa parution française. Un fait rarissime. Les tribulations rocambolesques du fakir Hindou au nom imprononçable, débarquant à Roissy avec l’intention de s’acheter un lit à clous chez le marchand suédois, embarque le lecteur de Paris à Tripoli, dans le sillage de l’immigration clandestine. Invraisemblable et vrai, toujours désopilant.
Le Dilettante, 19 €.


Neuvième manuscrit et premier roman de Romain Puértolas, inconnu pugnace de 38 ans, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea a été acheté dans trente pays avant sa parution française. Un fait rarissime. Les tribulations rocambolesques du fakir Hindou au nom imprononçable, débarquant à Roissy avec l’intention de s’acheter un lit à clous chez le marchand suédois, embarque le lecteur de Paris à Tripoli, dans le sillage de l’immigration clandestine. Invraisemblable et vrai, toujours désopilant.
Le Dilettante, 19 €.