BD: Des bulles du Réveillon à celles du neuvième art
BANDE DESSINEE Le 40e festival d'Angoulême commence à la fin du mois de janvier...
Parce que s'y déroule le plus grand festival d'Europe dédié au neuvième art, janvier se fait mois de la BD. Et cette année, on fêtera les «petits Mickeys» avec d'autant plus d'entrain que leur secteur semble toujours résister à la crise : dans son remarquable bilan annuel, le journaliste Gilles Ratier signale qu'avec 5.565 albums publiés en 2012, la production a augmenté pour la 17e année consécutive ! En cette période de vœux, que souhaiter à un média aussi bien portant ? «De rester une forme artistique ambitieuse et susciter la vocation d'auteurs aptes à la réinventer», déclare Benoît Mouchart, le directeur artistique du festival d'Angoulême.
La vitrine de la BD mondiale
Si la production enfle, c'est que l'engouement populaire demeure, ce que confirment les 215.000 entrées (sur trois jours) de la dernière édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Festival qui fêtera d'ailleurs ses 40 ans du 31 janvier au 3 février, sous la présidence de Jean-Claude Denis, sacré grand prix en janvier dernier. «Nous avons établi notre programmation non comme une célébration de cet anniversaire, mais comme celle de la BD dans son ensemble», promet Benoît Mouchart. De fait, avec des expositions consacrées à Albert Uderzo (Astérix), à l'Allemand Andreas mais aussi au Japonais Leiji Matsumoto (Albator), à Mickey et Donald comme à la bande dessinée algérienne, Angoulême se fera une nouvelle fois la vitrine de toute la richesse de la BD mondiale.
■ à rebours
Comme chaque année depuis 2006, 20 Minutes proposera, en janvier, un « décompte » quotidien mettant en avant un album de la sélection officielle du festival d'Angoulême. Et ça commence ce lundi avec la chronique ci-contre.