Bretagne : La région accorde une subvention de 250.000 euros au film sur les algues vertes
AUDIOVISUEL Le long métrage de Pierre Jolivet est une adaptation de la bande dessinée d’Inès Léraud
- Malgré la polémique, la région Bretagne a décidé d’accorder une subvention de 250.000 euros au film sur les algues vertes.
- Le long métrage de Pierre Jolivet est une adaptation de la bande dessinée d’Inès Léraud.
- Dans son enquête, la journaliste revient sur ce fléau qui empoisonne la Bretagne depuis plusieurs dizaines d’années.
La décision n’a pas fait l’unanimité parmi les élus avec le vote contre de la droite et l’abstention des centristes. Malgré la polémique, la commission permanente du conseil régional de Bretagne a tout de même accordé lundi une aide de 250.000 euros au film Algues vertes, dont le tournage vient de s’achever dans la région. La subvention sera versée à la société 2.4.7 Films qui produit le long métrage de Pierre Jolivet, adaptation de la bande dessinée Algues vertes, l’histoire interdite.
Signée de la journaliste Inès Léraud et du dessinateur Pierre Van Hove, cette enquête revient sur ce fléau qui empoisonne la Bretagne depuis plusieurs dizaines d’années. En pointant du doit les ravages de l’agriculture intensive, la journaliste ne s’était pas fait que des amis. Car le sujet des algues vertes est hautement sensible en Bretagne. « Personne ne veut le voir et les autorités cherchent même à l’occulter », confiait-elle à 20 Minutes au moment de la sortie de la BD en 2019.
Certains élus évoquent un film « à charge »
Dans l’hémicycle régional, la question d’accorder une subvention à ce long métrage se posait donc, certains élus parlant d’un film « à charge » et qui nuit à l’image de la région. Mais, après un avis favorable d’un comité d’experts, le conseil régional a finalement décidé d’accorder une subvention aux équipes du film.
Pour calculer son montant, la région s’est basée « sur le nombre de jours de tournage en Bretagne, l’investissement sur le territoire, la viabilité financière du projet et l’ancrage de l’œuvre en Bretagne » détaille-t-elle dans un communiqué. Cela débouche donc au final sur une subvention de 250.000 euros, soit 7 % de l’enveloppe accordée au plan de financement du long métrage par la région.