Festival de Deauville: «Matt Damon est le meilleur acteur du monde», estime Stanley Tucci
HOMMAGE L’acteur new-yorkais, vu notamment en assistant de Meryl Streep dans « Le diable s’habille en Prada » est honoré par le festival...
Si est connu pour ses seconds rôles, comme celui de Cæsar Flickerman dans la saga ou un avocat en guerre contre les pédophiles dans (2015) de Tom McCarthy, le Festival a traité en star ce grand acteur new-yorkais qui le vaut bien. « Quand je vois tous les films que j’ai tournés, je me sens un peu vieux, mais j’ai gardé un enthousiasme entier pour mon métier », a-t-il confié à 20 Minutes avant de monter sur la scène du C.I.D.
Epatant dans « Le diable s’habille en Prada »
L’un des rôles les plus célèbres de Stanley Tucci est celui de l’assistant souffre-douleur de Meryl Streep dans (David Frankel, 2006). « C’est aussi mon personnage préféré dans toute ma filmographie car il arrive à tirer son épingle du jeu face à une héroïne dévorante. Je me suis beaucoup amusé à le composer avec l’aide de Meryl. » Pour découvrir les multiples facettes de son talent, le comédien de 56 printemps préfère pourtant conseiller qu’il a réalisé en 1996. « Cette histoire m’a permis de remporter le prix de la critique à Deauville et elle me ressemble beaucoup par son côté atypique, nostalgique et humoristique. »
Le nerf de la guerre
La principale préoccupation de l’acteur est… « de payer les traites de mon logement ! Je sais que ça n’a rien de romantique, mais je crois que je respirerai mieux quand ce sera fait ! », admet-il. De son propre aveu, l’argent joue un rôle important dans la carrière du comédien. « Je suis obligé d’y penser car je sais que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Bien que je sois beaucoup demandé, je vis dans l’angoisse qu’on se lasse de moi. » Pour l’instant, Stanley Tucci n’a pas trop de souci à se faire car il travaille tout le temps. « Je panache entre les projets lucratifs et ceux qui ne rapportent pas grand-chose comme les films que je mets en scène. »
En perpétuel apprentissage
Le moins qu’on puisse dire est que Stanley Tucci n’a pas la grosse tête. « J’apprends constamment mon métier et je m’émerveille toujours autant de voir les performances de mes partenaires. Pour moi, est le meilleur acteur du monde. Il s’améliore d’année en année : c’est fascinant. » Les festivaliers ont, quant à eux, été bluffés par la gentillesse de Stanley Tucci, dandy discret et souriant qui semblait presque surpris d’être honoré par Frédéric Mitterrand, président du jury lui rendant hommage en anglais.